Peut etre peux tu quand meme nous donner le motif de la fermeture, juste histoire d'avoir un peu d'objectivité dans tes propos....
Sinon t'es pas sympa avec le serment d'hypocrate, heureusement que tu ne critique pas celui de gallien :#

Il faut garder à l'esprit que grâce à cette répartition géo démographique, le préfet contrôle non seulement le nombre de pharmacie par commune, mais aussi leur lieu d'implantation !!! Liberté Egalité F....
Donc dès qu'il y a transfert, il y a vulnérabilité, ce que ne me contrediras pas ARTCO je pense, le transfert imparable existe pratiquement pas !
Dans le même genre, Briançon a connu ce genre de "retour" à la case départ il y a peu !
Je ne vous fais pas de dessin sur les conséquences financières et psychologiques inhérantes à cette confraternalité mise à l'épreuve du feu.
Alors serment ... ou sermon ?

C'est une situation difficile à vivre ...
D'ailleurs je me demande comment ça se passe concrètement sur le terrain : le pharmacien est contraint de tout re-déménager et de retourner travailler dans l'ancienne pharmacie ... ? :# :#

Comme dirais quelqu'un que j'ai bien connu, Si tant est ....
que le local existe encore, soit encore disponible ...
Il y a annulation du transfert possible, mais cela n'est parfois ni faisable ni souhaitable !
Chaque cas est particulier dans ce genre de situation, mais que d'énergie partie en fumée ...
Libérer la croissance ? Non gardons les bons vieux freins bien de chez nous pour faire consensus ...

Message édité par : ElGringo / 29-01-2008 20:04

le motif de fermeture de notre officine c'est qu'il n'y a pas de population avoisinante ce qui est faux car les premières habitations sont a 500 mètres
mais séparé par une avenue qui pour la justice est infranchissable ce qui est encore faux car il y a un passage piétons
bref lorsqu'on a beaucoup d'apuis et au bon postes on peut tout obtenir!!
il faut dire que cette officine était dans un centre leclerc et on est entouré par le parking LOL
il faut dire aussi que dans cette affaire mon patron a tout perdu car en fermant son officine en ville il est reparti de zéro et là il n'a plus rien car une para n'est pas vraiment viable
et franchement les con frères n'ont vraiment pas eu de scrupules pour le mettre au tapis
ALORS VIVE ATALLI
et tant pis pour la profession a vouloir tout protéger on se détruit

dans notre cas le local ou nous étions était loué et on nous a fait fermer 2 ans après le transfers c'est pas comme si c'était le lendemain
de plus je pense que vous imaginez l'investissement
on nous a ordonné de femer et Dém... DE toi avec tous les licenciements qui vont avec
mais bon je m'écarte du sujet

Dis nous juste l'année de fermeture et le département, qui cherche dans les actes administratifs saura la raison officielle de cette fermeture.

Querido Gringo,
Les transferts avec une garantie de non-contentieux n'existent effectivement pas à ce jour, et nous sommes justement en train d'essayer de les inventer... car il nous semble que le réseau ne se restructurera véritablement qu'à la condition qu'une garantie juridique existe, surtout dans le climat actuel. (Rien de pire que le vide juridique pour créer...)

Nous avons quelques idées, à l'étude, originales et intelligentes, reste à les faire accepter par les décideurs.

Nota Bene (muy bene):
Les transferts intra-muros, assimilables à des déménagements dans la même commune, sont ceux qui provoquent le plus de contentieux.

S'il n'est pas surprenant que personne ne puisse se réjouir de voir un confrère entrer dans sa zone de chalandise, il est plus surprenant de voir comment, et notamment dans certaines régions, l'esprit procédurier se développe vite et efficacement parmi les mécontents.

La bonne question devient donc: comment réduire à néant cet instinct meurtrier? Arguments déontologiques et financiers hors sujet.

Ces transferts qui provoquent des recours administratifs, qui impliquent des fermetures et des dommagements de l'Etat, sont tous connus et répertoriés. La réduction du coût correspondant (en millions d'euros) est donc à l'étude.

On ne peut pas demander au patient malade 50 euros par mois pour se soigner et en même temps ne pas s'assurer que cet argent ne remplira pas les poches des rois du contentieux... ce serait politiquement très incorrect. Le tribunal administratif a autre chose à faire que de dilapider l'argent public par des décisions contradictoires. La aussi, l'historique est très utile. L'esprit de la loi ayant changé, il est primordial d'anticiper la jurisprudence à venir et ses coûts correspondants. Primordial donc, car économiquement et politiquement rentable.

Les transferts avec une garantie juridique sont à l'étude. Chacun se prononce, les décideurs décident...

Responsables officiels à ce jour: les préfets. Qui, lorsqu'ils n'ont pas délégués leurs signatures aux directions des DDASS, assument les "rateaux". (Dédommagements de l'Etat) D'où l'intérêt de consulter les actes administratifs départementaux...

Autrement dit, aujourd'hui il ne fait pas bien bon être Préfet... et avoir la moindre décision à prendre.

Toute idée constructive est la bienvenue!

Heu, pardon, les franchises médicales c'est 50 euros par an. Objectif annuel: 850 millions d'euros pour.... (comment s'appelle-t-elle déjà cette maladie dont le nom m'échappe? Eisenhower??)

la pharmacie a été fermée en 2005 dans le 53 ( mayenne )

Merci. Tu devrais ouvrir un nouveau sujet, parce que je crois qu'on sort un peu du rapport Attali... Mais reste dans la Taverne, c'est là qu'il fait le plus chaud.

Bizarre, vous avez dit bizarre?

Aucune fermeture signalée en 2005 dans le 53, actes administratifs disponibles sur:

www.mayenne.pref.gouv.fr/index2.asp?rub=textes_officiels

ça sent le lapin... ou la quiche?

ça sent le lapin ... ou la quiche !




ça veuut dire quoi ??

ça veut dire:

Soit cette fermeture n'a pas été dûment répertoriée aux actes administratifs (ce qui serait un lapin)
Soit l'année et/ou le département comportent une erreur, il faut donc "quicher" (comme on dit dans le Sud...), ce qui signifie "faire un petit effort supplémentaire".
Dans un cas comme dans l'autre, c'est bizarre... ça sent donc le lapin... ou la quiche... (promis juré, à partir d'aujourd'hui je n'écrirai qu' en français officiel, en attendant patiemment que nos académiciens se réveillent sur les expressions idiomatiques régionales)

Le rapport Attali par exemple, il ne sent ni le lapin ni la quiche.
Personne ne l'attend puisqu'il est arrivé, et personne ne lui demande de fournir un effort supplémentaire.

Bonjour,

Je connais bien la commune où a eu lieu cette affaire (Laval). L'officine a été transféré dans un centre commercial complètement excentré. En clair, le transfert a été attaqué car l'officine ne déservait aucune population environnante, et par conséquent ne répondait aux impératifs de santé public (ce que personne ne peut contredire lorsqu'on connait l'endroit) .

En revanche, il me semble que le préfet ait accordé le transfert alors que le conseil de l'ordre, les syndicats avait émis un avis négatif, et pour cause. Il y aurait donc eu un dysfonctionnement à un moment donné.

Je crois que tout le monde connais cette affaire, Nadine. "On" en a suffisament parlé dans la presse spécialisée ... Et comme toujours dans la vraie vie, rien n'est ni tout blanc ni tout noir.

Si mes souvenirs sont bons, ce transfert a été réalisé contre toute logique règlementaire, en amateur. Je crois me rappeler que ce centre commercial est établi en rase campagne, sans population environnante. C'était un transfert totalement spéculatif, dénué d'amélioration du service rendu à la population. Donc contraire à la loi.

Si mes souvenirs sont exacts, ce qui n'est paut-être pas le cas, la faute revient donc en partie à ton titulaire. Il a joué avec le feu, il a perdu. En traînant avec lui ses collaborateurs ... Es-tu sûre de n'avoir aucune raison de lui en vouloir de t'avoir entraînée avec lui dans ce désastre ?

Bonjour,
Ce transfert n'était nullement spéculatif puisque ce pharmacien avait exercé 18 ans en centre ville et avit eu tous les accords puisqu'en première instance le tribunal administratif avait débouté le conseil de l'ordre,les pharmaciens dont certains se situant à 25 km.
Le centre commercial n'est pas en rase campagne puisqu'il existe une population de 3000 habitants à 300m.
Un an après on a accordé un transfert d'une petite pharmacie venant d'être achetée dans une nouvelle grande surface dans une zone industrielle!!!!ce pharmacien qui a obtenu le transfert soutien le maire de la ville actuellement aux municipales.

OK, il est possible que je ne parle pas du bon dossier. Celui que je connaissais a été jugé comme suit : " se prononçant sur le fond du dossier, les magistrats ajoutaient que le quartier d'accueil comprenait une zone industrielle et commerciale et se situait hors du tissu urbain et n'abritait une population que de quelques centaines d'habitants" ...

De toutes façons, il est vrai que magouilles et relations sont les clés des transferts réussis !

Ah la douce époque où l'on transférait sans aucun problème dans des centres commerciaux loin de tout population, d'ailleurs un Ccial n'a pas vocation à avoir une population directement rattachée, sa zone de chalandise étant par nature beaucoup plus large.

Comme les temps changent, il faut desservir une population depuis la dernière mouture, à quand la prochaine ?? et l'abandon de population qui resurgit de derrière les fagots ...

Le plus étonnant n'est pas cette règlementation louvoyante, masi que dans le sud ouest de la France, tous les responsables locaux impliqués dans le secteur officinal, font tout pour empécher les officines de transférer dans des centres commerciaux !!!!

Baronnies et Jacobins ne font pas bon ménage ... Qui a dit que les deux n'existaient plus ...

sur les 75 fermetures entre le 30.06.06 et le 01.07.07, combien par "contentieux"?

Ce serait un bon indicateur pour évaluer la force à exercer sur le levier de la solidarité, aujourd'hui nécessaire...