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L'ordre nous défend encore et toujours#6503

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Y a-t-il 6 000 pharmacies en trop ?

Le président du Conseil national de l'Ordre des pharmaciens, Jean Parrot, jette un pavé dans la mare. Dans une interview parue dans « les Cahiers de la compétitivité » consacrés à la santé et publiés par le journal « le Monde » du 18 juin, il se dit favorable à une diminution du nombre d'officines de 23 000 à 17 000. Il prône également « la structuration du réseau en plusieurs niveaux, selon le bassin de population et les missions à assumer, entre “pharmacies mères” et “pharmacies filles” ». La profession réagit.

LES PRISES de position du président du Conseil national de l'Ordre des pharmaciens ne laissent pas les syndicats indifférents. En particulier lorsqu'il évoque la suppression de 6 000 pharmacies. «Je suis particulièrement étonné, pour ne pas dire scandalisé que, dans une France en pleine mutation démographique, avec un vieillisse- ment de la population, on puisse proposer une réduction des officines à 17000», s'indigne Philippe Gaertner, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). D'autant que, pour lui, ces propositions sont «complètement hors du champ des missions de l'Ordre, dont le rôle est de défendre les patients et l'accessibilité au médicament, et qu'elles conduisent à une destabilisation du réseau».

«Il n'y a pas 6000 officines de trop», renchérit Gilles Bonnefond, président délégué de l'Union des syndicats de pharmaciens d'officine (USPO). Certes, ajoute-t-il, «il y a quelques zones où elles sont en surnombre, d'où l'intérêt des possibilités de regroupements prévus dans la loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) pour 2008»*. Selon ses calculs, entre 2 000 et 3 000 officines peuvent se regrouper sans pour autant déstabiliser le réseau. «On parle depuis longtemps d'un surnombre de pharmacies, admet également Pascal Louis, président du Collectif national des groupements de pharmaciens d'officine (CNGPO). Cependant, 6000 me semble un chiffre très élevé.»

Claude Japhet, président de l'Union nationale des pharmacies de France (UNPF), rappelle les raisons de relèvement du quota nécessaire pour l'installation d'une deuxième officine à 3 500 habitants : «Plutôt que de réduire le nombre d'officines, on a choisi de laisser augmenter la population sans donner la possibilité de nouvelles créations.» Autrement dit, «au lieu de faire disparaître des officines, on préfère les transférer dans d'autres lieux et laisser la population par point de vente progresser».

Gilles Bonnefond ajoute qu'il n'est pas surpris par ce chiffre de 6 000 officines en trop qui circulerait déjà du côté du ministère de l'Économie. Le président délégué de l'USPO juge toutefois quelque peu contradictoire de vouloir réduire le réseau d'un côté et, de l'autre, souhaiter multiplier les « pharmacies filles ». «On ne peut pas faire des pharmacies de première zone et d'autres de seconde zone», affirme Gilles Bonnefond, qui préfère parler d'officines complémentaires. Avis partagé par Philippe Gaertner qui ne veut pas voir apparaître des «pharmacies de 1re et de 2eclasse».

Claude Japhet n'a, en revanche, rien contre ces pharmacies filles, mais il souhaite leur ouverture seulement «sur certains sites pendant des périodes identifiées et pour répondre à des besoins de surpopulation ponctuelle». Reste que, sur le fond de l'entretien donné par Jean Parrot, il se montre particulièrement critique et parle de « publirédactionnel ». Philippe Gaertner pose directement la question à Jean Parrot. «Compte tenu de la nature de la publication dans laquelle l'article se trouve, s'agit-il d'une interview rédactionnelle ou publicitaire?», interroge le président de la FSPF. «Si cela devait être le deuxième cas, poursuit-il, il est inadmissible que les cotisations des membres de l'Ordre servent à cela.» Serge Rader, président de la Coopérative des pharmaciens d'Île-de-France est, lui, carrément en colère. «J'appelle mes confrères à boycotter leur cotisation à l'Ordre qui encourage la disparition des pharmacies de campagne», lâche-t-il. Le pavé dans la mare n'a pas fini de faire des remous.

patience et longueur de temps font plus que force ni que rage
SANDYone SANDYoneicon_post
La question est : "Pour qui Jean Parrot Roule-t-il?" Pour le ministère , l'UNPF , lui même ; il ne sait pas .... :-|

l'ordre est-il démocratique ?

Sinon , pour réduire le nombre des pharmacies : une seule solution efficace : '"La Loi de la Jungle ." Ouvrir le monopole , ouvrir le capital , supprimer le numérus clausus !
Simple et efficace . Je n'ai pas écrit : Juste, équitable , éthique ... Regardez la Grande Bretagne . :#
Sandy one !
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