A pharma-espoir "Toujours est-il que la carrière classique d'un officinal (adjoint, installation, capitalisation, revente) reste plus intéressante que celle d'un infirmier" - sauf erreur de ma part, un pharmacien-adjoint au début et en fin de carrière ont une très petite différence de salaire, je ne connais aucun pharmacien adjoint ayant doublé son salaire au bout de 15 ans.. On a beau être motivé, déterminé, on peut très bien être passionné et aimer son métier - ce ne sont pas les contrats précaires et à temps partiel et avec le coeff le plus bas possible qu'on retrouvera la motivation. Quand à ta citation "quand on veut trouver du travail - on peut" - certes, tout est possible... maintenant, il faut savoir être raisonnable: es-tu prêt à faire 200 km par jour pour aller travailler connaissant le prix du carburant? Sachant qu'on ferme à 20h au plus tôt - es tu prêt à rentrer à 22h tous les soirs chez toi (bouchons sur le périf parisien!) quand tu as des enfants en bas âge? N'ayant pas pu trouver une officine en Picardie où j'habite (pourtant, j'ai cherché!!! ) - j'ai finalement accepté un emploi dans une pharmacie parisienne, et avec les bouchons sur le périf, je rentrais chez moi - à 110 km - à 22h tous les soirs... j'ai tenu comme ça 12 moi et j'ai démissionné... ce n'est pas tenable, réveiller les enfants à 5h du matin partir chez la nounou à 6h et être à 8h30 au travail et rentrer à 22h sans pouvoir donner le bain aux enfants, tellement tout le monde est fatigué. Alors oui au travail mais pas à n'importe quel prix. Chacun est libre de son choix, et tu n'as pas à critiquer ni à culpabiliser les gens qui ont pris la décision de se reconvertir. Je suis inscrite au Pôle emploi, et je ne suis pas la seule Pharmacien. Par contre, pas une seule infirmière au Pôle emploi et côté offre emploi - il y a un embarras du choix. Alors il faut voir la réalité en face.