attention les SISA sont des société civiles de moyens entre pro de santé...mais il faut obligatoirement 2 MEDECINS...et ensuite les dotations financières viendront de l'ars en fonctions de missions de la sisa...les revenus seront partagés entre les actionnaires de la sisa et ils devront la déclarer en plus de leur activités liberale....est ce que les pharmaciens adjoints pourront intégrer une sisa alors qu'ils sont déja salariés? est que les sisa ne vont pas rechercher des pharmaciens titulaires avec leur officines plutot?
à mon avis la préocupation principale des adjoints réside ailleurs...il circule actuellement 2 scenarios..en fonction du virage pris par l'économie officinale....
2 scénarios pour l'avenir
Ces deux scénarios se différencient sur le plan des
stratégies mises en œuvre par les entreprises en
réponse à ces nouveaux défis.
Scénario 1 : absence de réaction de la profession
dans un contexte de concurrence accrue
Les officines cherchent à répondre à la crise plutôt par
une réduction des coûts que par une redynamisation de
l’offre de service.
Le réseau se réduit en nombre d’officines et en
couverture géographique (de l’ordre de 3 000 à 3 800,
soit la moyenne des hypothèses avancées).
La taille
moyenne des officines augmente légèrement mais il n'y
a pas de réelle restructuration du réseau.
Le développement de nouvelles activités est limité car
leur rémunération est jugée trop faible par une grande
partie des entreprises.
La baisse démographique du nombre de pharmacies
d’officine impacte négativement le volume d’emplois,
cet effet est accentué par la baisse de l’emploi moyen
par officine.
La baisse de l'emploi est estimée de 11 000 à 12 000
pertes d'emplois salariés
par rapport au niveau de 2010.
Le turnover de la branche a tendance à augmenter dans
ce contexte.
Scénario 2 : la profession prend sa place dans
le nouveau paysage du système de santé
L’activité reste soumise à une conjoncture difficile ainsi
qu’aux efforts constants de maîtrise des dépenses de
santé. Mais les entreprises cherchent à répondre à la
crise par une redynamisation de l’offre de service et
développent de nouvelles activités.
Un mouvement de reprise d'officines se confirme
ainsi qu'une relative concentration du réseau. La taille
moyenne des officines augmente mais la différenciation
s’accroît entre les plus petites officines qui n'ont pas
les capacités suffisantes pour s'adapter aux nouvelles
missions, et les plus dynamiques (moyennes et grandes)
qui se positionnent sur une offre de conseil et de
services.
L'emploi baisse néanmoins, de l’ordre de 3 000 à 4 000
emplois à l’horizon 2015.
Le développement des nouvelles missions va
probablement inciter au recrutement d’adjoints plutôt
que de préparateurs. Dans les officines de plus de
20 salariés, des rayons spécialisés pourront générer
des emplois de personnels spécialisés, de préparateurs
formés sur ces spécialités mais également d’autres
vendeurs spécialisés. Le turnover de la branche a
tendance à diminuer dans ce contexte.
La recherche de gains de productivité nécessite des
compétences renforcées en gestion, management,
logistique, achats… mais une partie de ces compétences
est mutualisée au niveau des groupements ou des petits
regroupements locaux.
Synthèse des scénarios
La différence entre les deux scénarios se joue
principalement sur la capacité de la branche à se
positionner sur les missions de conseil-accompagnement
des patients, sur de nouvelles demandes, et à s’affirmer
comme un acteur incontournable du système de
soins. C’est un investissement qui ne donnera pas
de résultat économique immédiat et nécessitera un
temps d’adaptation. Cela n’empêchera pas une certaine
restructuration du réseau ni une diminution de l’emploi,
mais celle-ci peut être plus limitée dans le scénario 2
que dans le scénario 1. L’évolution des compétences
apparaît bien comme un enjeu central pour passer du
scénario 1 au scénario 2.
dans les 2 cas il va falloir s'attendre à des licenciements et c'est tout à fait logique, l'association est privilégiés, 2 pharmaciens rachetent une officine ou il y avait 1 titulaire et un adjoint...voila le modele le plus en vogue actuellement et à l'avenir...et la suppression d'un pharmacien adjoint qui coute 60 000 euros /an charges comprises va devenir la norme...
voila à mon avis des choses plus préoccupantes que les sisa.....