Tout d'abord, je voudrais remercier quotipharm et Anne-Gaelle Moulun pour la fidélité de mes propos sur son article.
Je voudrais commencer simplement par donner raison à notre représentant officiel (puisqu'il n'y en a pas d'autre pour nous défendre, avec le résultat que l'on constate ... ou pas ce qui revient au même), j'ai nommé (façon de parler bien sûr car ce n'est pas moi qui l'ai fait) Monsieur Paresys Barbier, représentant de la section D (la section des adjoints) du conseil de l'ordre .
Je ne représente effectivement avec quelques individus très dispatchés qu'un groupe minoritaire d'adjoints... qui s'expriment ! Mais comme qui ne dit mot consent, et je m'adresse aux éternels satisfaits, aux têtes baissés et aux pleureuses que tant qu'ils fermeront leur clapet, on ne pourra pas à nous tout seul les sortir de leur triste sort pitoyable.
Alors oui, nous sommes plus ou moins dans l'anonymat car nous n'allons pas non plus nous faire exécuter à la discrète parce que les lâches que nous défendons n'osent pas nous soutenir.
Ça ne me dérangerai pas de me confronter à Monsieur Paresys si je me sentais un peu soutenu concrètement et moins isolé ; et c'est malgré tout ce que je vais faire ici tellement son discours sent la langue de bois surannée et le mépris.
En effet hormis le mensonge du revers de main qui ose dire qu'il n'a jamais été interpelé sur le sujet, prouvant que soit il a la mémoire sélective et ne lit aucune de nos doléances, soit plus probablement il s'en contrefiche, sa longue dissertation juridique sur le rôle du conseil de l'ordre en dit long sur son inutilité.
Il n'a même pas honte de nous confirmer la faible part dévolue à la section D si j'en crois les chiffres et surtout l'importance de la part budgétaire énorme allouée au strict fonctionnement du "machin", comme dirait le grand Charles.
Bref on paye grassement nos représentants pour faire exister une institution bureaucratique qui tourne dans le vide et qui s'auto-congratule. Chapeau !
Ce qu'il en sort ? Du pipeau. Rien d'étonnant à ce que les infirmiers soient frileux à mettre en place un ordre alors que dans leur pratique quotidienne, il me semble, ils sont au moins autant soumis à des règles de bonnes pratiques, une déontologie et un diplôme que nous. Et pourtant on ne leur demanderait qu'une cinquante d'euros ... Comparez.
Donc voilà le bilan, on leur parle profession en danger, désarroi des confrères, conséquences catastrophiques de leurs orientations sanitaires (comme quoi, quant ils veulent, ils agissent ! Surtout quand c'est contre nous) et eux rétorquent (Monsieur Paresys n'en est que la voix) devoirs, guichet unique, honneur, cahier thématique et autres fadaises qui vous l'aurez remarqué sont omniprésent dans notre quotidien.
D'ailleurs en parlant d'honneur et garantie du bonne exercice de la profession... comment se fait-il que des confrères ayant escroqué la sécu pour plusieurs centaines de milliers d'euros aient encore le droit d'exercer et de se réinstaller par la suite ? La condamnation : vendre sa pharmacie (avec ou sans les chiffres truqués, l'histoire ne le dit pas), c'est dur quand même.
Quel signal en tout cas ! Bruuu, attention les fraudeurs, l'ordre veille : ils en tremblent encore ! Par contre n'oubliez surtout pas de cotiser sinon on envois la gendarmerie.
En conclusion, comme d'hab, on souffre, on alerte et on nous répond, "billevesée, c'est bien la première fois que j'entends ça". L'ordre fait bien son travail (de courant d'air) et ça demande des moyens (pour jouer les inspecteurs du fisc).
Tout cela confirme ce qu'on dénonce (enfin, les rares audacieux) : le déconsidération totale des adjoints et nos doutes quant au rôle de l'ordre à leur égard !
Message édité par : olihulk / 16-02-2012 18:11