Bonjour les soumis.
241 euros, c'est la somme que je dois verser et je ne suis pas le seul au fisc ordinal cette année pour avoir le droit de ... ? J'ai pas bien compris.
D'exercer ? D'exercer quoi ? Le métier de comptoir, de gestionnaire, de magasinier, de commerçant ? Sans prérogatives particulières, sans autorité, sans indépendance, sans aucun véritable statu qui me distingue d'un autre salarié de l'officine ?
Si vous trouvez cela juste de vous faire proprement racqueter pour que la politique de l'ordre continue à vos dépend, faites donc le chèque.
Je rappelle quand même les faits :
-déni de votre existence (dans la population, les médias, en politique, et bien sûr dans l'ordre lui-même)sauf pour relancer la cotisation of course
-augmentation du numerosus clausus pour mieux pratiquer le dumping social qui a donné 16 % de chômage
-augmentation de la tranche de CA pour obliger un titulaire à recruter.... Tjrs moins d'espoir de boulot.
-libéralisation du monde officinal pour que des titulaires puissent être propriétaire ou presque de plusieurs affaires au détriment d'un candidat non titulaire. De la confiscation par les mieux lotis au dépend de nous.
(-Je pense que vous pourriez aisément rajouter à la liste)
Bref, une politique parfaitement anti-adjoint ! Jamais ce statut qui est devenu pratiquement permanent pour la plupart d'entre nous n'aura été aussi précaire de toute son histoire.
Et on ose vous réclamer de l'argent pour la continuer. Le cynisme ne leur ai vraiment pas douloureux, mais à nous si.
Alors je suggère à tout le monde qui doit à contre-cœur régler leur dîme de joindre un petit courrier de protestation. Au moins ça !
Il est évident que l'idéal serait de refuser de se faire dépouiller mais pour cela encore faudrait-il que nous soyons solidaires et actifs, ce qui hélas est loin d'être le cas.
Une autre solution qui serait parfaitement légitime ce serait de demander à votre "patron, buana" de régler à votre place.
Logique puisque l'ordre agit à 100% pour les intérêts des propriétaires (en place, pas en devenir).
Donc, à vous de voir. Moi, je vais joindre ce courrier, j'aurais au moins eu l'impression de conserver un peu de dignité.
Le dormeur doit se réveiller.