Citation : PharmaFC 

je pense que vous prenez le pb à l'envers...la fac n'a pas la charge de former uniquement des pharmaciens d'officines, mais des pharmaciens tout court...ce n'est pas de la faute des universitaires si les officines se sont transformées en drugstore ou l'on vend aussi bien des sucettes que des crèmes prodigieuse ou des bonbons et des sachets sent bon pour aspirateurs (si si j'en ai vendu)....si l'officine veut des bts force de ventes ou des commerciaux, qu'elle l'assume, il y a plein de vendeurs formés prêt à ça...mais la on ne parle plus de pharmacie....les officines françaises ont pris le chemin du commerce généraliste, vouloir tout faire, tout vendre, de la poudre magique au derniers anticancéreux, à tout vouloir faire on fait tout mal, et on brouille son image...professionels de santé? commerçant? qui est qui dans une pharmacie? ai je affaire à un préparateur à un pharmacien, .....la secu, l'état, le ministère de la santé veulent que le pharmacien prenne toute sa place parmi les médecins, infirmiers, kinés...en voulant déconnecter sa rémunération des volumes, et du toujours plus....les pharmaciens sont dans une fuite en avant qui ne sera pas éternelle...toujours plus de médicaments vendus, toujours plus de produits annexes vendus, des prix de cessions toujours plus élevés,....car que personne ne s'y trompe...ce sont bien ces prix de cessions surévalués qui ont transformé l'officine en ce quelle est maintenant, ces prix de cessions qui font tourner les têtes, font rêver ceux qui ne sont pas encore propriétaires, rendent fous ceux qui sont titulaires, assis sur un potentiel tas d'or et la peur de la dépréciation de sa valeur....toute les décisions de ces 30 dernières années ont été prise pour maintenir les prix des pharmacies élevés....rien n'a été fait pour le dvt prof, la formation continue, la qualité, la modernisation du réseau.....alors ne reprochez pas à l'enseignement universitaire ce que vous avez créer, voulu et encourager, une dérive mercantile de la profession....

 

Citation : Pharmay 

@ poussin
Ok, je comprends mieux. C'est sur que ce n'est pas ou peu abordé à la fac, mais de là à dire que ça manque cruellement ...

J'ai bossé dans une officine d'un groupement qui nous avaient fait des appels téléphoniques mystères.
C'est sur que c'est bien de se rendre compte qu'on est mal organisés et que les gens attendent trop au tel, ou qu'il fait dire bonjour madame et pas bonjour tout court. Quand à coté de ça tu constates des erreurs de dispensation, des dépannages à pelle, des ordos non contrôlées car faxées par l'institution du coin ("ben oui, on facture pas à la CPAM, donc on met ce que les infirmières ont coché sur le fax"), je me dis qu'on devrait redéfinir les priorités. 

Citation : pharma-espoir 
les fac forment des pharmacien en allant chercher un peu dans le programme des médecins, des ingénieurs, des botanistes, des biologistes, des chimistes..c'est le polytechnicien de la santé comme disait un prix Nobel de chimie..mais finalement il ne maîtrise rien..c'est un cadre hybride dans un monde de plus en plus basé sur la spécialisation. pour l’évolution vers la clinique du métier, je crois qu il vaut mieux mieux former des médecins spécialistes en pharmacothérapie au lieu des pharmaciens..c'est plus logique
Non pas du tout. Ca va totalement à l'encontre de l'évolution de la pharmacie mondiale, où les études sont allongées et les services demandés aux pharmaciens de plus en plus nombreux et complexes.

Il est impossible de faire une analyse pharmaceutique de bonne qualité avec 3 ans d'études. Concernant les médecins, ils font déjà entre 9 et 11 années d'études très difficiles et sont surbookés dans leurs tâches de cliniciens, je vois pas trop comment on pourrait les former en plus à être pharmaciens et leur donner des tâches pharmaceutiques : ça se ferait au détriment de la qualité des soins.  

Citation : pharma-espoir 

C'est là ou tu te trompes complètement. Notre profession ne traverse pas de crise, c'est le pays tout entier qui traverse une crise, et cela se répercute sur tous les secteurs d'activités, y compris les officines. Le pourcentage annuel de faillites d'officines est moins élevé que la moyenne nationale des autres entreprises, le taux de chômage est moins élevé que celui de la population générale, la baisse des chiffres est compensée par une hausse de la rentabilité.


Toi qui te reconvertis en droit, j'espère que tu n'ignores pas que le taux de chômage des diplômés des facs de droit est nettement supérieur à celui des pharmaciens, et le revenu moyen moins élevé.

C'est dingue une telle naïveté quand même, de croire que le chômage,les faillites, les baisses de CA, ne concernent pas les autres professions. Faut se réveiller mon vieux, on vit à une époque difficile sur le plan économique, le pouvoir d'achat n'a jamais été aussi bas, le salaire médian des français est de 1500€ par mois... 

Citation : PHARM-ARNAK 

si la profession n'arrive pas a s'adapter, elle disparaîtra d'elle même, ce processus a déjà commencé, certains pharmaciens sont déjà en reconversion en France et ailleurs..