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Nouvelle mission, piège a cons ?#13078

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Tu as raison, tout le monde peut s'exprimer.. Par contre, la provocation gratuite, ça ne sert à rien... Est ce que je vais sur un autre forum professionnel leur dire que ce sont des bons à rien trop payé? Faut vraiment être pervers..
pharmaco
corto61 corto61icon_post
Citation : pharmaceutic 

Tu as raison, tout le monde peut s'exprimer.. Par contre, la provocation gratuite, ça ne sert à rien... Est ce que je vais sur un autre forum professionnel leur dire que ce sont des bons à rien trop payé? Faut vraiment être pervers..
 

c'est juste un fouteur de m...e ! j'ai fait déjà une vingtaine d'entretien :rdv tous les mardi matin 5 par matinée ! les gens qui acceptent sont demandeurs ,ça se passe donc bien et c'est utile ! alors ,Aristote peut toujours dire ce qu'il veut ,faut être bien naïf pour le défendre !
PoLoGwADa PoLoGwADaicon_post
Citation : pharma-espoir 


C'est d'autant plus curieux que cette étude vienne des USA, où la pharmacie clinique est réellement effective, avec une implication réelle du pharmacien communautaire dans la thérapeutique du patient. Comme quoi, on peut être sociologue et complétement à côté de la plaque ;-) .  


discussion fort intéressante (entre parmentier et pharma_espoir) qui en arrivait au point crucial:
le pharmacien français n'est pas formé à ce jour pour être "un partenaire " du médecin. Il reste un exécutant averti, avec un pouvoir décisionnel de refus de délivrance.

La pathologie (dans le cadre de la prescription, on ne parle pas de l'OTC) restant la chasse gardée du médecin ( et le but commun paradoxalement des 2 professions).

La pharmacie clinique (déjà une réalité dans certains hôpitaux) serait cette passerelle qui permettrait au pharmacien de passer d'un statut (plus ou moins) passif (qui "subit" l'arrivée des ordonnances sans connaitre légalement la pathologie à l'origine de celle ci) , à un réel statut de partenaire actif du médecin dans la chaine de santé.

Pour cela, il faudra passer en premier lieu par un changement dans les programmes des études de pharmacie (cf. la pharmacothérapie enseignée au canada), un axe approfondi orienté "pathologie / sémiologie", et une révolution culturelle de la profession. Une nouvelle relation médecin- pharmacien. Une relation plus équilibrée, en premier lieu, aux yeux des patients.
Le pharmacien redevenant un professionnel de santé incontesté (plus de dualité "commerçant ou soignant ?" comme on le voit à juste titre trop souvent ..).

Certains pharmaciens peu ouverts à cette notion de pharmacie clinique (par manque de formation / peur du changement / ou excellant dans le "leclerc like": bonne rémunération pour une faible implication "patient" : train de vie confortable à la clé.. pharmacie lafayette & co) , préfèreront certainement rester des pharmaciens "à l'ancienne", délivrant (ou demandant de délivrer à leur place) des ordonnances sans contre indication médicale, point.

Réfutant Leclerc le "diable incarné", mais utilisant ses armes: le prix, le prix et toujours le prix quitte à crucifier du collègue se situant à quelques encablures...!
Restons cohérents.

Le métier va et doit changer...redonner au métier ses lettres de noblesse, tel est l'enjeu de la pharmacie clinique.

Retrouver une vraie confraternité justifiée par des compétences "cliniques", et non de la concurrence mercantile de bas étages...

Mais quand ?

Les politiques doivent le décider, et communiquer clairement la dessus. hein pharm espoir ? ;-)




Message édité par : PoLoGwADa / 17-11-2013 21:24

loulou77 loulou77icon_post
Polo +1
pharma-espoir pharma-espoiricon_post
Les politiques peuvent donner un coup de pouce (avec de meilleurs contrôles, des honoraires incitant à un exercice plus vertueux) mais c'est certains pharmaciens eux-mêmes qui se placent dans un rôle d'exécutant. Si on veut exercer pleinement notre rôle de partenaire du médecin, on a le CSP avec nous, et c'est ce que la société attend de nous.
PoLoGwADa PoLoGwADaicon_post
C est aussi parce que le csp leur permet de le faire, que certains pharmaciens se placent dans un rôle d exécutant. Et aussi parce qu ils ne sont pas formés pour être un partenaire actif au sens pharmaco thérapeutique du terme.
Ils se cantonnent donc à un rôle de distribution réglementée .
On ne les a d ailleurs jamais obligés à faire autre chose. Et ils s en portent en général très bien ! 8-)
syncmaster syncmastericon_post
Citation : PoLoGwADa 
le pharmacien français n'est pas formé à ce jour pour être "un partenaire " du médecin.


et réciproquement!
Beaucoup de médecins ont l'habitude de travailler sans le pharmacien, et d'ailleurs ça ne leur viendrait même pas à l'idée. Ils ne transmettent notamment pas les données biologiques (clairance de la créat, etc) qui nous permettraient une validation plus éclairée de la prescription. Pourtant, nous savons faire.
riep riepicon_post
moi je me sens parfaitement formé pour être le partenaire des médecins je connais généralement mieux les medocs et leur utilisation qu'eux....je suis pharmacien quoi.... sans être exceptionnel.
Maintenant bien sur a force de me concentrer sur le tiers payant,les mutuels et autres conneries administratives de tarification d'ordo mon niveau baisse petit à petit.



Je rejoins la discussion sur le fait que les cartes sont dans nos mains,

les mentalités doivent changer
Mais allez 80 % des pharmaciens de ma connaissance se voient comme des commerçants ( un confrère s'est même proclamé "épicier de luxe" et "businessman" une fois)
Je me sens un ovni lorsque je parle d'interaction entre paroxetine et tamoxifene ou macrolide et antirejet alors qu'on parle prix du lait, des couches, discount et publicité sur les coussins d'allaitement remboursés (!).

Syncmaster tu dit que tu sais interpréter les resu bio c'est évident pour un pharmacien mais combien de confrères savent le faire je croise même des jeunes fraichement sorti de la facs qui n'y connaissent rien


Comment voulez vous que les médecins prennent l'habitude de nous consulter !!


deplus il préférerons pour la plupart faire une connerie plutôt que de montrer que le pharmacien a raison, par simple peur de se voir voler leur aura.


Les choses changerons lorsque nous renverrons une image de VRAIS professionnel de santé.
Il faut le montrer, il faut se montrer

Le pharmaciens devrait s'occuper uniquement de la validation des ordonnances (pas de la tarification) et des conseils.
Cela nous laisserait du temps pour communiquer plus avec le médecin et les autres intervenants

ils faut rester les spécialistes du médicaments, des plantes et des champi
syncmaster syncmastericon_post
La pharmacie clinique, j'en faisais déjà en 5e AHU en 2003. J'imagine que les "jeunes" médecins et pharmaciens en ont tous fait à l'hôpital et devraient être habitués.

Mais j'ai surtout l'impression que c'est les médecins (enfin, une bonne partie d'entre eux, les "vieux" en particuluer) qui ne VEULENT pas que le pharmacien sorte de son rôle d'exécutant car ils ne veulent SURTOUT PAS perdre ce qu'ils estiment être leurs prérogatives (on l'a encore vu avec les entretiens AVK).
PharmaFC PharmaFCicon_post
Vous avez tous 100 fois raisons...mais vous ne parler pas de la vrai et unique raison qui es la cause de tout ça...on ne peut pas se concentrer sur le remboursement d'un crédit, supporter la caution personnelle qui va avec.. Et prendre des décisions purement objectives... Désintéressées...dans les pays ou le pharmacien n'est pas propriétaire de son officine sa reconnaissance et ses pouvoirs sont les plus importants...le stress liée au crédit d'acquisition du fond est un boulet bien trop lourd pour bcp... Il faut ouvrir le capital , permettre aux pharmaciens de se concentrer sur leur art, laisser la gestion a ceux dont c'est la profession , supprimer le pharmacien titulaire qui est une incongruité , un anachronisme dans notre monde hyper spécialisé...a tout vouloir faire .... On fait tout mal... Le salut de l'officine passe par cette révolution....
pharma-espoir pharma-espoiricon_post
Citation : PoLoGwADa 

C est aussi parce que le csp leur permet de le faire, que certains pharmaciens se placent dans un rôle d exécutant. Et aussi parce qu ils ne sont pas formés pour être un partenaire actif au sens pharmaco thérapeutique du terme.
Ils se cantonnent donc à un rôle de distribution réglementée .
On ne les a d ailleurs jamais obligés à faire autre chose. Et ils s en portent en général très bien ! 8-)  


Pas d'accord. Le CSP inclut l'analyse pharmaceutique de l'ordonnance dans l'acte de dispensation, c'est une obligation autant légale que déontologique, donc le législateur interdit noir sur blanc au pharmacien de se placer dans un rôle d'exécutant.
PoLoGwADa PoLoGwADaicon_post
tout dépend de quoi on parle. Je ne suis pas sur que nous parlions de la même chose.

L'analyse pharmaceutique dont je parle est celle du niveau 2 et 3 de la classification SFPC:

http://www.sfpc.eu/fr/item1/finish/34-documents-sfpc-public/454-sfpcrecommandationbppharmaciecliniqueniveauanalysesept12/0.html

Au jour d'aujourd'hui la plupart (voir la quasi totalité ) des officines se situent au niveau 1.

On ne leur demande pas de faire plus d'ailleurs (cf post de syncmaster, ou on doute de la pertinence du pharmacien en niveau 2).

Selon moi, les politiques doivent rendre obligatoire le niveau 2 et former les pharmaciens en conséquence.
Ainsi le pharmacien deviendra un partenaire réel pour le médecin. Son expertise pharmaceutique ( et non la simple retranscription d'un logiciel dédié à la détection des interactions .. ) ayant une réelle plus value sur le plan médical.



Message édité par : PoLoGwADa / 18-11-2013 22:09

riep riepicon_post
en termes de formation je ne pense pas qu'il y ait de problème il faut juste bien exercer après la fac et ne pas perdre les habitudes.

Même si j'avoue qu'un ou deux an de plus n'aurait pas été de trop (!!) pour arriver a gérer certains cas.
Pharmaben Pharmabenicon_post
On s'est transformés en secrétaire de la sécu, au lieu de vérifier les interactions des médicaments, on vérifie davantage les interactions sécu-mutuelle-AME-CMU-caisse de remboursement-NS etc lol.
Pharmaben Pharmabenicon_post
Citation : riep 

Le pharmaciens devrait s'occuper uniquement de la validation des ordonnances (pas de la tarification) et des conseils.
Cela nous laisserait du temps pour communiquer plus avec le médecin et les autres intervenants



On s'est transformés en secrétaire de la sécu, au lieu de vérifier les interactions des médicaments, on vérifie davantage les interactions sécu-mutuelle-AME-CMU-caisse de remboursement-NS etc lol.
riep riepicon_post
exact sync
Beaucoup veulent que l'on soit des exécutants et font tout pour stopper les évolutions de mentalités surtout les médecins qui ont peur de perdre leurs prérogatives ainsi que les infirmiers qui s'improvisent de plus en plus spécialistes du médicament estimant être "le dernier maillon de la chaîne de soin" (AVK et préparation de pilulier)

Mais ce cercle vicieux fait que certains confrères (surtout des anciens) se revendiquent distributeurs et crachent sur ces nouvelles missions

soyons réaliste tant que nous ne nous investirons pas plus et ne nous monterons pas plus, les patients les pouvoirs publics, les autres professionnels de santé médecins,infirmiers, kiné et préparateurs continueront de nous voir comme des épiciers
oasis62 oasis62icon_post
Je rebondis sur ce que dit Riep. Il faut absolument s'investir dans les nouvelles missions. Il n'y a pas d'autres solutions. Même si les médecins ou infirmiers sont opposés. Il faut aller de l'avant. Vendre du médicament en se faisant une marge ne pourra plus faire vivre les pharmacies.
Finalement, je dirais même que nos concurrents direct sur les consultations pharmaceutiques (et prévention et sur ce qui va venir ...) sont les infirmiers directement. Cette profession est au contact direct des patients (plus que les médecins surtout à l’hôpital) et se sent donc investie dans la prévention. Cette profession ne voit le pharmacien que comme un simple fournisseur.
Le combat des pharmaciens sera long pour mettre en place ce système.

Autres opportunités : les tests de biologie qui pourront être faits directement à l'officine.

On pourrait même voir une pharmacie comme une petite clinique (ou un centre de soin) :
dépistage (test biologique), prévention(consultation pharmaceutique) voire injection des vaccins directement.
En Italie, les pharmacies embauchent des infirmiers pour vacciner. Les représentants des infirmiers étaient même contents car cette nouvelle possibilité d'embauche pouvait lutter contre le chômage des infirmiers.
oasis62
pharma-espoir pharma-espoiricon_post
Des nouvelles missions pour améliorer la qualité du système de santé, oui, mais ne pas oublier que le coeur du métier doit rester la validation pharmaceutique.

Pour des tests de biologie, vaccination, etc... nous seront en concurrence avec d'autres professionnels de santé qui ont aussi les compétences pour assurer ces missions.

L'analyse pharmaceutique personne n'a les compétences pour la faire à notre place, c'est l'acte à valoriser +++.

On le voit par exemple avec les NACO, une majorité de pharmaciens sont beaucoup trop passifs, ne prennent pas leurs responsabilités et laissent le champs libre aux médecins.
PoLoGwADa PoLoGwADaicon_post
Citation : pharma-espoir 

Des nouvelles missions pour améliorer la qualité du système de santé, oui, mais ne pas oublier que le coeur du métier doit rester la validation pharmaceutique.

(...)

On le voit par exemple avec les NACO, une majorité de pharmaciens sont beaucoup trop passifs, ne prennent pas leurs responsabilités et laissent le champs libre aux médecins. 


:=!

ils scient la branche sur laquelle leurs confrères est assise et donnent du grain à moudre aux détracteurs, qui se feront un plaisir d'exploiter la brèche du "pharmacien distributeur" ( que choisir etc...)

Message édité par : PoLoGwADa / 26-11-2013 22:37

PoLoGwADa PoLoGwADaicon_post
Citation : riep 

exact sync
Beaucoup veulent que l'on soit des exécutants et font tout pour stopper les évolutions de mentalités surtout les médecins qui ont peur de perdre leurs prérogatives ainsi que les infirmiers qui s'improvisent de plus en plus spécialistes du médicament estimant être "le dernier maillon de la chaîne de soin" (AVK et préparation de pilulier)




médecins et infirmiers n'ont peur de rien ils ont leurs places, le pharmacien doit valoriser la sienne via la plus value de l'analyse pharmaceutique, et arrêter de jouer, pour certains, aux vendeurs de boîtes , ou aux patrons d'entreprises à but lucratif ( ce qu'ils sont aussi pourtant réellement, d'où l'ambiguité ! le tout étant de savoir où on met la priorité... l'oeuf ou la poule en somme ! ;-) ).

Le système de rémunération "à la boîte " est en ce sens excessivement nocif et au coeur de bien des maux de la profession.

Certains confrères valorisant du coup la quantité (nombre de boîtes vendues / jour) au profit de la qualité ( nombre d'analyses pharmaceutiques / jour ).

L'analyse pharmaceutique étant plus difficilement quantifiable par la sécu, que le nombre de boîtes vendues, ils sont passés au travers des controles ( inexistants) de "bonnes pratiques de pharmacie d'officine" qui auraient pourtant tout leur sens !

Message édité par : PoLoGwADa / 27-11-2013 07:40

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