Attendons nous a une longue dissertation sur la théorie du complot :b

Et il vient d'où, cet article?

Ces chiffres sont vrais, il n'y a pas de complot, ils viennent de l'OMPL. C'est la conclusion qui est complètement fausse.

Pour faire simple, c'est comme si une étude disait : "un pharmacien tunisien gagne 8000 dirhams par mois, et un pharmacien français gagne 7000€ par mois, donc le pharmacien tunisien gagne mieux sa vie" --> Les chiffres sont vrais mais la conclusion est fausse, on compare des bananes et des pommes.

Cette étude de l'OMPL donne le taux de pharmaciens qui ont connu une période de chômage pendant l'année 2015. C'est à dire qu'un pharmacien qui a été au chômage 2 jours en mars 2015 pour changer de boite est comptabilisé dans l'étude.

Pôle Emploi donne les chiffres du chômage à un instant T. Il est évident que l'on compare deux choses incomparables : les chiffres du chômage à un instant T sont forcément beaucoup plus important que ceux cumulés sur toute une année. Et l'OMPL ose conclure que le chômage chez les pharmaciens adjoints et préparateurs est plus important que dans la population générale !! Soit c'est de l'incompétence totale, soit c'est de la mauvaise foi à 2000%.

L'étude a été posté sur un groupe Facebook de pharmaciens, et elle a due être supprimée tellement les confrères (titulaires comme salariés) étaient scandalisés par tant d'incompétence (ou de mauvaise foi...). Même les syndicats se sont désolidarisés de cette méthodologie.

Comment accorder le moindre crédit à un mec qui pense que la monnaie en Tunisie est en dirham :#

pharma-espoir le négationniste, c'est bien trouvé ça comme surnom. Moi je pense que ce mec n'existe pas. Je suis persuadé que derrière ce pseudonyme se cache une entreprise de communication, mandaté par l'ordre pour répandre des doux mensonges.

Lapsus, je voulais dire Dinar et non Dirham. Bref toute personne avec plus de 2 de QI aura compris.

Le fameux lapsus, t'es sur que c'est pas toute ta vie entière qui n'est pas un lapsus ? Une capotte qui a percé ou un norlevo qui n'a pas fonctionné ?

Elle est ou ta pharmacie, j'irais bien y faire un tour, je serais prêt à traverser la France pour toi tu sais

Je suis adjoint...

C'est parce qu'il n'a pas connu le chômage qu'il peut se permettre de voir du soleil partout.

Au contraire, je vois beaucoup moins de soleil que les chômeurs puisque je suis en Normandie.

Si les adjoints acceptaient de voir un peu moins le soleil justement, ils pourraient venir dans les zones où on les attend comme les "messies" parce qu'on en manque.

J'ai beaucoup de mal à plaindre les pharmaciens au chômage, par respect pour les français qui sont au chômage non pas par choix mais par contrainte, parce que le secteur dans lequel ils travaillent est saturé. Ils seraient prêt à traverser la France s'il le fallait, mais ils ne peuvent pas car il n'y a plus de boulot dans leur secteur d'activité.

En pharmacie, les quelques chômeurs sont au chômage parce qu'ils ne veulent pas bouger dans une zone où il y a des pénuries d'adjoints. C'est un choix, je le respecte, mais il faut assumer.

vu la tendance générale

http://www.lepoint.fr/economie/chomage-nouveau-record-en-decembre-27-01-2016-2013324_28.php

faut pas s'étonner que la situation de l'emploi en officine se dégrade

du quotidien du pharmacien

Attends, Farmachien et runtofun vont venir nous expliquer que c'est à cause de la pharmacie d'officine que la France dans son ensemble va si mal ! :-D :-D

Ca permet quand même de mesurer la chance qu'on a d'avoir un Numérus Clausus qui nous protège de la concurrence excessive. La plupart des cadres n'ont pas cette chance.

La France se porte mieux que le monde officinal. Le chomage chez les adjoints est plus élévé que la moyenne nationale. (environ 12% contre 10.5%)

Ça la fou mal pour :
- Une profession de santé
- Une profession de santé bac +6
- Une profession de santé bac +6 soumis à un NC

Sauf que ça a été démontré maintes et maintes fois que ces chiffres du chômage en pharmacie sont faux, ils tournent plus autour de 5% (source : le site web de Pôle Emploi).

Il faudrait commencer par avancer les bons chiffres, ceux des sources officielles.

Laisse tomber, Farmacien n'est pas intéressé par la vérité : il se complaît dans sa merde. Il vaut mieux pour lui : il est incapable d'en sortir.

Donc pour vous le chomage en pharmacie est de 5% ?
Plus royalistes que le roi, même Adenot reconnait qu'il est à 7% chez les pharmaciens inscrit à l'ordre

FO alerte sur l’inquiétant taux de chômage des pharmaciens adjoints :

Selon une étude commandée par FO, 3 300 adjoints, soit 12 % de cette catégorie de personnel, étaient en recherche d’emploi en décembre 2014. Ce taux a augmenté de 60% en cinq ans. La Fédération FO de la Pharmacie condamne l’inaction de la chambre patronale.

http://www.force-ouvriere.fr/fo-alerte-sur-l-inquietant-taux-de-chomage-des-pharmaciens

Et pour calmer les ardeurs de ceux qui vont râler en voyant l'origine de mon post précédent :

"Autre symptôme: la pharmacie est sans doute la profession médicale qui connaît les taux de chômage les plus élevés, malgré les restrictions d'accès au métier (bac+6 minimum, assorti d'un «numerus clausus»). Toujours d'après les chiffres GIPHAR/UNPF, la région la moins touchée, la Bourgogne, affiche tout de même un taux de chômage des pharmaciens de 8,2%. A l'autre bout de l'échelle, les Pays de la Loire affichent un terrifiant taux de… 18,5%. Quatorze régions métropolitaines au total affichent un chiffre supérieur à 10%."

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/09/22/20002-20150922ARTFIG00144-pharmacie-la-proposition-choc-pour-relancer-un-secteur-sinistre.php

Je me suis arrêté à une enquête commandé par FO.

Le chômage frappe aussi l’officine
25.01.2016Alors que le chômage en France atteint des records historiques avec un taux global de 10 %, une étude de l’Observatoire des métiers dans les professions libérales (OMPL) dresse un tableau encore plus noir en pharmacie. Le taux de chômage des adjoints s’élève à 11,2 %.


En cinq ans, les chiffres du chômage en pharmacie ont atteint des niveaux alarmants. Selon une étude réalisée par l’Observatoire des métiers dans les professions libérales (OMPL), 3 280 pharmaciens adjoints étaient enregistrés comme demandeurs d’emploi auprès de Pôle Emploi fin 2014, soit 11,2 % de cette catégorie professionnelle. Cela représente une hausse de 60 % depuis 2009. L’emploi plonge inexorablement par paliers de 10 % chaque année.



Les préparateurs boivent également la tasse, mais de manière moins critique. Entre 2009 et 2014, leur taux de chômage a augmenté d’environ 35 %. « Le mouvement de concentration des officines participe mécaniquement à l’érosion de l’emploi. Les adjoints sont les premiers sur la sellette en cas de mesures de licenciement économique consécutives aux cessions et aux regroupements », explique Olivier Clarhaut, secrétaire fédéral de FO-pharmacie. Une tendance nette que confirme Armand Grémeaux, directeur du cabinet de recrutement Pharm-Emploi basé en Ile-de-France : « les titulaires cherchent davantage à embaucher des préparateurs. Ils coûtent moins chers et peuvent assurer la dispensation des médicaments. » Le numerus clausus en pharmacie ne garantit plus la sécurité de l’emploi ! L’accès au métier a beau être verrouillé, il n’en est pas moins précaire. Le constat est particulièrement préoccupant pour les jeunes diplômés.

Disparités régionales
Les tranches d’âge les plus touchées sont d’abord les 25-35 ans, puis, dans une moindre mesure, les plus de 50 ans. Géographiquement, l’étude de l’OMPL révèle des disparités, avec des écarts variant du simple au double. Les deux régions les plus préservées, la Picardie et la Bourgogne, affichent un taux de chômage des pharmaciens d’environ 7 %. À l’autre bout de l’échelle, l’Aquitaine et les Pays de la Loire touchent le fond avec des taux supérieurs à 15 %. Au total, dix régions métropolitaines dépassent le taux national.

La taille de l’entreprise fait également partie des critères d’exposition. Le risque de perdre son emploi est plus significatif dans les petites officines. Ce sont à la fois les plus nombreuses et les plus fragiles. Quand la rentabilité et le chiffre d’affaires coulent, la réduction du personnel est la première mesure de sauvetage pour rééquilibrer la trésorerie. « La masse salariale représente le plus gros poste de dépenses des entreprises », souligne Armand Grémeaux. Les effets de seuils liés à la réglementation peuvent aussi expliquer ce phénomène. Les officines dont le chiffre d’affaires annuel hors taxes est inférieur à 1,3 million d’euros ne sont pas tenues d’avoir un adjoint. La pression économique s’amplifie. Pour garder la tête hors de l’eau, « les adjoints effectuent des missions d’intérim, des remplacements, agrandissent leur périmètre de prospection, et font des concessions sur les horaires », poursuit Armand Grémeaux. Décrocher un CDI n’est même plus une garantie de stabilité : 48 % des adjoints ayant connu une période de chômage étaient en CDI.