Je ne suis pas d'accord pharma-espoir, car on mélange les torchons et les serviettes, encore une fois.
Je ne nie pas, et bien au contraire, je trouve ça juste normal, qu'il soit nécessaire d'avoir un diplôme spécialisé pour les PUI des CHU, CHR, et même hôpitaux locaux, avec des spécificités: radiopharmacie, cytotoxiques, stérilisation.. et j'en oublie.
Mais dans des toutes petites structures, sérieusement?
Dans mon poste actuel:
- je remplis les boîtes des résidents avec un mois de traitement: ce n'est pas du ressort d'un officinal?
- je valide les ordonnances: ce n'est pas du ressort d'un officinal?
- je passe les commandes, les range, casse les cartons: ce n'est pas du ressort d'un officinal?
- je travaille (quand j'ai un peu de temps...) avec les médecins sur la limitation de l'usage des benzo chez les personnes âgées, l'adaptation des poso chez les IR, l'alimentation et les médicaments, l'utilisation des neuroleptiques chez les personnes Alzheimer: c'est trop "valeur ajoutée" pour un officinal peut-être?
Alors dis-moi, pharma-espoir, dans ce que je fais, 8h/semaine, en quoi il faut un diplôme spécialisé pour ça?
Tu as vraiment une si mauvaise opinion du cursus officinal?
Quand on fait indus, on peut revenir en officine (j'en connais même qui ont fait indus pour ne pas passer l'examen d'officine "trop dur" et qui sont revenus ensuite s'associer dans l'officine de papa-maman), quand on fait l'internat, on peut revenir en officine (j'ai bossé en officine avec un ex-interne), mais l'inverse n'est jamais vrai.
Toutes les autres filières peuvent revenir en officine mais les officinaux restent cantonnés à leur cursus, qui devient alors un "sous-filière"!
Alors, un oui "franc et massif" pour un internat qualifiant, des postes de PUI qui leur soient réservés, mais oui aussi à une adaptation pour les petits établissements, quand il n'y a même pas l'équivalent d'un 0.5 ETP ...
Message édité par : Finou44 / 30-07-2014 09:11