@ preparateur
" nous avons aussi commencé les entretiens à la pharma.
le problème c'est qu'un client habituel venu pour un complément d'ordo avait les résultats de son INR : 4.5 !!! et bien , même si l'assistante s'est posée la question d'une urgence éventuelle, qu'elle en a parlé au titulaire, au final, le client est rentré chez lui avec sa moitié de comprimé à prendre.
alors, moi je reste dubitative et franchement déçue!
parce que je croyais que justement c'était au pharmacien d'intervenir.
alors quel est vraiment son pouvoir d'action??
parce que l'assistante, elle, elle n'en a pas dormi de la nuit!
en fait le médecin a eu le résultat et lui a dit de prendre 1/2 comprimé seulement.
hors la pharmacienne m a expliqué qu avec un tel INR non seulement il est préférable de ne rien prendre mais en plus, il faut une surveillance accrue puisqu on est à la limite de l'urgence!!
elle n a pas voulu appeler elle meme le médecin pour en discuter
vous auriez fait quoi vous? "
Ton histoire est intéressante....ci joint les recommandations de l'HAS
lien
que tu n'as pas lu bien sur....
Patient conscient, orienté, Glasgow 15, sans signe de détresse respiratoire ou de defaillance hémodynamique venant tranquillement chercher son complément d'ordo à la pharmacie. La patient parait donc asymptomatique. Son dernier INR est à 4.5
, le médecin a diminué de moitié ? du tiers ? la dose d'avk.
Déja à ce stade, il nous manque : l'INR cible du patient, son avant dernier et avant avant dernier INR et ses antécedents. ainsi qu'une creat...
Si on a pas ça, toute modif du traitement avk se fera sur des fondements non scientifique !
LE MEDECIN DISPOSE DE TOUT CES PARAMETRES et à donc pris la décision (certainement logique) de diminuer la dose a 1/2 comprimé
Le medecin à appliqué la reco HAS : surdosage en avk chez un patient asymptomatique avec INR compris entre 4 et 6 pour un INR cible supérieur à 3, à savoir : pas de saut d'une prise, pas d'apport de vitamine K. Connaissant les antécedents de ce patient et son contexte, il a diminué la posologie. il a privilégie une prise en charge ambulatoire car le contexte le permettait.
Et c'est la que badaboum, le pharmacien intervient avec son petit entretien....il parle situation d'urgence sans jamais avec vu la prise en charge d'un patient en surdosage d'avk....on nage en plein délire...ces entretiens et votre petite histoire c'est du grand n'importe quoi.
Ma pauvre préparatrice vous avez encore beaucoup beaucoup de chemin a faire...ah la la comme c'est triste de voir des boutiquiers se prendre pour des docteurs....si Hippocrate voyait ça, il irait surement dire a Galien que ces apotres sont tellement désorientés qu'ils font n'importe quoi pour une once de reconnaissance ou une poignée de sequins....la pharmacie est tombée bien bas....
Message édité par : Whoops / 06-08-2013 19:03