Dans le prolongement de ta remarque effectivement, je me suis arrêté à la partie émergée de l'Iceberg visible pour l'emprunteur et l'impliquant directement.
En simplifiant à l'extrème, le job du banquier est de créer des flux monétaires et dans ces échanges permanents, de récupérer au passage sa dîme.
A ce propos tu n'ignores pas l'intérêt viscéral qu'il porte par exemple au crédit infine et au placement adossé à ce dernier.
Pour faire simple encore une fois, l'apport par les temps qui courent est le moyen pour la banque d'impliquer l'acquéreur, de vérifier par un homme de l'art l'intérêt de la chose à acquérir car comme tu le précises, le pharmacien risque aussi son apport et éventuellement ses cautions, à proscrire, car c'est comme de l'apport même si cela n'en a pas le goût amer.
C'est ensuite le moyen pour la banque de décôter le montant de son implication au niveau qu'elle estime souhaitable.
Les choses sont ainsi faites que le secteur officinal n'a plus la cote, à tort ou a raison, et cela dans le cadre d'un mouvement de balancier violent.
C'est à prendre en considération, le CA global officinal stagne et les marges baissent, les plus values ne seront pas au rendez-vous pour tous et le banquier le sait bien ce qui n'enlève rien au potentiel de capitalisation personnel de chacun.
El Gringo
Message édité par : ElGringo / 10-05-2011 09:31