Voici mes notes de préparation au débat.
24 mai 1946 : création du statut du Préparateur en Pharmacie.
Le préparateur sert fidèlement les intérêts du pharmacien… dans l’ombre.
Comparativement au préparateur pharmacien profession surprotégée : monopole, quorum à l’installation, numerus clausus, obligations par tranche de CA.
Le diplôme
Un diplôme est un contenu de connaissance à un instant T et des prérogatives attachées à ce diplôme.
Du point de vue du diplôme un préparateur n'est pas un pharmacien, c'est justifié par la possibilité de s'installer et par la responsabilité attachée au diplôme.
On peut donc dire que le métier est différent, cela tient à la responsabilité.
Si on se place du point de vue du travail, la différence est beaucoup moins apparente. L'essentiel des tâches étant des tâches d'exécution on pourrait même dire que c'est le pharmacien qui est sous-employé plutôt le préparateur qui serait sur-employé.
Avant de parler du rôle du préparateur dans l'officine, il faut parler du rôle du pharmacien dans le système de soin. Est-il normal que le pharmacien soit un exécutant du médecin au même titre que d'autres paramédicaux?
La compétence
Un diplôme est-il le gage d'une compétence?
C'est la photographie d'un certain nombre de compétences au moment où on le passe, c'est vrai pour tous les diplômes.
La compétence professionnelle c'est un ensemble d’acquisitions tout au long de sa vie professionnelle qui se gagne par l'implication dans son métier. De ce fait on peut progresser ou régresser selon le cas.
Telle ou telle tâche peut donc être dans le domaine de compétence de tel ou tel salarié et pas forcément liée à un diplôme. Ce qui est important c'est qu'il y ait un référent pour trancher et il est normal que ce soit celui qui assure la responsabilité et donc possède le diplôme le plus élevé.
Le contrôle effectif est un non sens.
Il est inétgré à la responsabilité. Le responsable peut mettre en place le niveau de contrôle adapté à la compétence.
Il n'y a pas un niveau un contrôle à mettre en place mais des niveaux de contrôles, c'est tout le sens de la responsabilité.
La responsabilité du pharmacien est d’assurer la qualité et la sécurité au profit du patient.
Des métiers en constante évolution, une formation à la traine
Nouveaux outils d'aide à la délivrance, dossier pharmaceutique, scanérisation des ordonnances tout contribue à améliorer le service rendu avec la possibilité de faire un post-contrôle journalier.
Obligations de formation, DIF, formation continue améliorent les compétences.
Les nouvelles missions de la loi HPST, devraient modifier les rôles de chacun et doivent impliquer l’ensemble de l’équipe officinale.