Hihi moi je t'ai vu, mais je n'ai pas osé venir !
Oui il y a de grandes chances pour que ma trombine y figure !
J'ai l'impression que le débat a tourné en rond quand même, non?

Présent aussi à Pharmagora, j'ai aussi assisté au "débat" sur le métier de préparateur.
Bien méné par Christine Julien, j'en ressort avec un sentiment mitigé. C'est sur, tous les protagonistes (préparateur, enseignant, ministère de la santé, pharmacien...) ont eu la parole et on peut s'apercevoir que le diplôme va enfin changer même si cela est toujours en cours. Mais cela donne l'impression d'être un peu le bazard entre toutes les branches de la profession, et que dire de la fin du débat complètement tronquée!

Mais ce qui me surprend (même si cela me surprend de moins en moins) c'est que sur ce type de débat national nous ne sommes pas plus d'une vingtaine de préparateurs à y assister! Ils sont où les 59680 autres? surtout que le salon dédié aux préparateurs n'existe plus!

En espérant que pour l'année prochaine, Porphyre avec Christine Jullien puisse organiser un salon annexe à Pharmagora afin qu'on existe vraiment!

Bon courage à ceux qui font bouger la profession et en particulier à toi Francis !

Olivier, préparateur dans le Morbihan.

>>et que dire de la fin du débat complètement tronquée!

Humm... et par qui ?

...Paresys-Barbier...ah les adjoints... :-D

et il a dit quoi, sur ce sujet qui ne le concerne que de loin normalement ?

Il ne faut pas être timide Amélie...

C'est sur Olivier si tu jettes un œil à mes notes tu verras que je n'ai pas pu aborder tous les sujets, mais j'ai pu avoir des contacts et ça c'est important.

Pour ce qui est du petit nombre de participants, tu le dis toi-même, Pharmagora est un salon pour les pharmaciens, mais derrière il y aura des articles dans Porphyre, ici, ailleurs et ça c'est aussi important.

Je pense malgré tout qu'on est sur une bonne voix, mais comme je l'ai dit ce métier, les pharmaciens officinaux se l'ont approprié, ça n'aide pas à intégrer d'autres débouchés. Tu as entendu comme moi la réaction lorsque j'ai abordé de l'activité en libéral comme les infirmières...

C'est à vous les jeunes de prendre en charge avec moi le combat pour une juste reconnaissance de ce métier, ma carrière personnelle est presque aboutie. S'il n'y a pas la quantité qu'au moins il y ait la qualité. Je vous proposerai bientôt un point rendez-vous rien que pour nous...

Rien il voulait juste la salle...

Olivier, heureux de te trouver parmis nous ;-)
Malheureusement le débat a du se finir rapidement car il y avait une autre conférence après, et c'est vrai que l'on reste sur notre faim...
mais comme le dit francis, on s'est fait des contacts, et j'en tire beaucoup de positif de ce qui s'est dit lors de ce débat, ça avance et on va y arriver!
Bien sur que pour ce qui est de travailler dans le libéral, les pharmaciens ont du mal à accepter l'idée, mais j'en ai parlé à des infirmiers formateurs qui ont participés à la dernière réforme et il trouve que ça peut être une bonne chose pour faire le lien entre les soignants, préparer les piluliers etc...

Et il fallait venir nous voir amélie, il faut oser dans la vie...oser ne demande qu'un instant d'embars, ne pas oser nous embarasse pour la vie 8-)

Message édité par : Gui56 / 01-04-2010 20:03

Oui mis dehors par un groupe de pharmacos ... !

Bon sinon en gros moi je retiens que :
Le préparateur à l'heure actuelle n'a rien le droit de faire seul mais fait tout seul ! (c'est le côté "j'arrange la loi comme je veux" des titulaires)

Ensuite il va y avoir élévation du niveau du diplôme de préparateur donc les salaires devront suivre (selon toute logique) alors que dans un même temps on entend au débat que "la formation (l'apprentissage) coûte cher" et que tout le monde sait qu'ils ont déjà du mal à payer le minimum selon la grille !

Bref que de contradictions.

Pour conclure, je suis vraiment HEUREUSE d'être en hopital !
Et l'idée de pouvoir être une profession libérale est vraiment à approfondir.

après moi je suis d'accord pour dire que la formation coute cher à un titulaire.
Si j'étais titulaire et que je payais 1000 euros par moi un apprenti j'aurai envi qu'il m'aide un maximum dans la pharma plutot qu'en plus prendre du temps pour l'aider à bosser ses cours.
Après pour ce qui est question du salaire, on verra par la suite, mais il faut que l'on montre que l'on peut être vraiment leur bras droit plutôt que des "sous pharmaciens".

Personnellement étant apprentie j'ai tout fait, ordonnances dès 4mois toujours seule (vérifiée a peu près, par un préparateur qd il avait le temps), délivrance des stups (j'ai bien rit qd on a parlé des toxiques d'ailleurs!), et un samedi seule au comptoir... bref j'en passe !

Heureusement que je suis quelqu'un ayant une conscience professionnelle...
Tout cela m'a obligé à redoubler de vigilance et a connaitre mes cours de pharmaco sur le bout des doigts(merci a ma prof aussi!) mais ce n'est pas une situation tolérable pour autant, bien au contraire.
En tout cas mes 1000€ je ne pense pas les avoir volés !

Pour ce qui est du diplôme, cela reviens presque à faire pharma je trouve
et question bête : quelle sera la valeur de "l'ancien" diplôme ?
Par contre j'ai entendu les pharmaciens enseignant en CFA se plaindre du référentiel mais dans mon CFA ils ont trouvé une solution : ajouter du hors référentiel tout simplement (cours de conseils notamment) !

Pour ce qui est des 1000 euros, c'est bien ce que je dit tu étais vraiment considérée comme une employée et non comme une apprentie, donc tu ne les a pas volé.
Tu sais je pense que tu fais parti des 10 à 20% d'apprenties qui ont réussi en travaillant seule parce que je pense (d'après ce que tu dis parce que je ne te connais pas ;-) )que tu avais une certaine maturitée qui te donnais la conscience professionelle dont tu parle.
Cependant la majoritée des apprenti(es) ont vraiment besoin d'un suivi quotidien et d'être boostée et aidées par une personne extérieure, ce que certains titulaires ne font pas car ils estiment que s'ils payent quelqu'un 1000 euros par mois ils veulent qu'il y ait du résultat dans la boutique, les résultats du bulletin sont moins important!

Je ne rentrerai pas dans les problèmes de rémunération des apprentis, les partenaires sociaux sont assez grands pour savoir ce qu'ils ont à faire.

Je crois que pour faire de vrais professionnels de qualité il faut au moins 2 éléments :
1/Un contenu d'enseignement le plus proche possible des réalités et des besoins. Pour ça il faut que le référentiel d'activité professionnelle soit revu régulièrement afin de réévaluer le référentiel de formation et que les enseignants d'une manière ou d'une autre puissent s'immerger un minimum dans la réalité professionnelle.
2/Un contenu de ce que doit aborder l'apprenant au sein de l'entreprise clairement défini et évalué. Je ne connais rien de mieux que le système modulaire pour ça. Un module = un contenu = une évaluation.

Il est vrai qu'un apprenti qui a fait une semaine d'école seulement, n'a pas encore vu assez de chose pour pouvoir être efficace à l'officine, la fait de travailler par modules à valider lui permettrais de valider les taches vues au cfa

En poussant un peu, je pense que ceci peut s'appliquer aussi aux études de pharma, en tous cas à mon époque qui n'est pas si lointaine... même si il semblerait aux dernières nouvelles que ça évolue dans le bon sens.

Le problème principal étant effectivement la déconnection de la réalité professionelle du corps professoral : 2 mondes à part.

Forcément Paul, ça concerne tous les métiers. Lorsque ce sont des professionnels qui ont perdu tout contact avec la réalité des métiers qui enseignent, ils enseignent des vieux trucs... et ça va tellement vite...

Alors finalement ça donne quoi le bilan de cette radio ?
J'ai tout raté avec un autre déménagement (le 3ème en ans) je ne suis plus du tout à la page! Et comme je travaille pas en ce moment ça n'arrange rien!
A bientôt

Tu peux lire la news ==> http://www.pharmechange.com/article.php?sid=436

Blinkette, si tu t'ennuies j'ai un job pour toi... :-D