Quant à la place du pharmacien au comptoir, je suis bien d'accord avec toi Whoops. J'ai malheureusement constaté que le premier regard d'un jeune pharmacien arrivant dans des officines dans lesquelles j'ai travaillé était pour le bureau.
Bon peut-être est-ce des restes de la facs où tout se passe dans les livres, c'est vrai que le comptoir ça met en danger.
Pour en revenir à notre sujet et donc à la peur que pourrait susciter une évolution du statut du préparateur, nous sommes en train de parler d'évolution, pas de régression.
Il est vrai que le discours très "pharmacien" de gens comme Syberg ou Whoops pourrait laisser à penser qu'il s'agit là d'une vision générale des pharmaciens, il n'en est rien : il s'agit de leur propre vision de pharmaciens évoluant dans des structures de petites tailles avec peu ou pas de personnel. La problématique du préparateur n'existe pas vraiment dans ces structures là. Syberg et Whoops sont très engagés dans leur métier, ils assument leur rôle de pharmacien à 100%, on peut probablement regretter que ce ne soit pas le cas partout, mais l'augmentation de taille oblige à s'investir sur d'autres tâches.
La position de pharmaciens évoluant dans des structures plus grosses serait intéressante.
Quand on parle d'évolution il est important de connaitre le socle du statut.
Vous trouverez rassemblés ici les textes qui y sont relatifs ==>
http://aspharcom.free.fr/sections.php?op=viewarticle&artid=6
Et le premier article est, même s'il ne me convient pas personnellement, suffisamment clair pour ne pas nous écarter du comptoir :
"Les préparateurs en pharmacie sont seuls autorisés à seconder le titulaire de l'officine et les pharmaciens qui l'assistent
dans la préparation et la délivrance au public des médicaments destinés à la médecine humaine et à la médecine vétérinaire. Ils assument leurs tâches sous la responsabilité et le contrôle effectif d'un pharmacien. Leur responsabilité pénale demeure engagée.
Donc dire que nous serions cantonnés à des tâches subalternes, personnellement j'appellerais ça une régression.