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Pour ou contre ça vous concerne!#15495

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ManagerWhoopsBixente64bultus
Bixente64 Bixente64icon_post
Continue, s'il te plait ; ça m'intéresse...
Là où commence le découragement, se lève la victoire des persévérants.
Nic78 Nic78icon_post
ben ce serait plus simple en questions car c'est large comme sujet non ?
Daniel2 Daniel2icon_post
Personne ne conteste que le tétanos maladie n'immunise pas.La seule question restée sans réponse. Comment l'anatoxine du vaccin protège du tétanos alors que la toxine ne peut pas développer d'immunité protectrice!? :# ...Bien sur, hormis dans les cas très graves à cause de la violence de la toxine
Nic78 Nic78icon_post
ce n'est pas comment cela que ça se pose : le tétanos se développe en milieu anaérobie très difficile d'accès au système immunitaire. La toxine est bien immunogène (sinon le vaccin l'utilisant ne produirait pas d'anticorps) mais elle n'est pas accessible au système immu car elle se propage dans les nerfs !!! c'est là le truc fantastique, c'est que comment alors le vaccin peut il protéger ?!!! Quand j'ai vu que par contre ça marchait bien en cas de tétanos lors de l'accouchement c'était surement parce que comme il y avait hémorragie et lésions alors les anticorps rentraient en contacte avec la toxine et donc protégeaient. Bref on se garde bien d'expliquer ce genre de chose car forcément après on se pose des tonnes de questions.......et on se rend compte que c'est beaucoup beuacoup plus compliqué que "vaccinez vous tous de tout" et "les vaccins ne servent à rien".
Daniel2 Daniel2icon_post
Merci bcp pour la précision, ....d'ailleurs avec l'accouchement hygiénique dans la majorité des pays développés l'incidence du tétanos néonatal est proche de zéro!
Nic78 Nic78icon_post
Citation : Daniel2 

Merci bcp pour la précision, ....d'ailleurs avec l'accouchement hygiénique dans la majorité des pays développés l'incidence du tétanos néonatal est proche de zéro

c'est pour cela que les études ont été probantes dans les pays du tiers monde!!!!! Et de toute façon c'est toujours l'hygiène qui est le meilleur vaccin mais ça c'est trop facile.
Daniel2 Daniel2icon_post
En tout cas ce qui est dommage c'est que l'enjeu économique est pris le pas sur l'enjeu de santé publique !
Nic78 Nic78icon_post
Citation : Daniel2 

En tout cas ce qui est dommage c'est que l'enjeu économique est pris le pas sur l'enjeu de santé publique ! 

Comme dans tous les domaines...
Daniel2 Daniel2icon_post
Concernant l'hépatite B , pourquoi vouloir vacciner tout le monde alors que la maladie n'est pas à déclaration obligatoire ...( à croire que les risques ne sont pas si grands)!? ...Et le gag c'est que les médecins eux même y compris les plus exposés sont peu enclin à se faire vacciner :#...ça fait saliver pdb lol ! :b
Nic78 Nic78icon_post
Citation : Daniel2 

Concernant l'hépatite B , pourquoi vouloir vacciner tout le monde alors que la maladie n'est pas à déclaration obligatoire ...( à croire que les risques ne sont pas si grands)!? ...Et le gag c'est que les médecins eux même y compris les plus exposés sont peu enclin à se faire vacciner :#...ça fait saliver pdb lol ! :b  

C'est quand même 300 000 porteur chronique en France dont 4 à 17% qui iront vers la cirrhose. ce qu je reproche surtout c'est la façon malhonnête de sa mise en place. Les études n'ont pas fait ressortir globalement de sur risque de SEP (sauf il me semble sur un sous groupe), il y a comme d'hab surement un faible % de personnes susceptibles; prédisposés.

Autre anecdote : pensez vous que le BCG protège de la tuberculose ? .......ben sur la forme classique pulmonaire on arrive pas à le déterminer : des études disent 50% d'efficacité, d'autres 10-20% !!! par contre il protège bien (environ 70-80%) sur les complications cérébrales.
Whoops Whoopsicon_post
Citation : Daniel2 
Et le gag c'est que les médecins eux même y compris les plus exposés sont peu enclin à se faire vacciner :#

Source ? La vaccination étant obligatoire pour tous les étudiants bossant à l'hopital depuis maintenant pas mal de temps, j'ai du mal à voir à quelle étape des médecins se poseraient la question ? :#
Whoops Whoopsicon_post
Ce qui nuit clairement, c'est que pour faire passer les messages, on fait dans le mode bourrinage sans nuance au niveau communication. Mais c'est vrai dans plein de domaine, et dans le cas de la vaccination, c'est un point qui rassemble les deux extrêmes opposés...

Pour revenir au fil de la discussion :

Citation : Nic78 

Citation : Daniel2 

Merci bcp pour la précision, ....d'ailleurs avec l'accouchement hygiénique dans la majorité des pays développés l'incidence du tétanos néonatal est proche de zéro

c'est pour cela que les études ont été probantes dans les pays du tiers monde!!!!! Et de toute façon c'est toujours l'hygiène qui est le meilleur vaccin mais ça c'est trop facile. 

L'urbanisation, l’hygiène médicalisée de l'accouchement, l’asepsie lors des interventions chirurgicales ont grandement contribué à la diminution du tétanos. Pour les cas résiduels, il y a ce qu'on constate :

"Le rôle de la vaccination se constate par la modifications des catégories à risques. Auparavant, le tétanos se voyait le plus souvent chez l'adulte jeune. Actuellement, les cas de tétanos appartiennent surtout aux catégories suivantes : les personnes âgées, avec une prédominance féminine qui serait liée à l'absence des rappels du service militaire obligatoire des hommes de leur âge ; les immigrants en provenance de pays à faible politique vaccinale ; les usagers de drogue injectable, comme l'héroïne par exemple ; enfin, les personnes opposées à la vaccination et leurs enfants, pour des raisons religieuses ou socio-culturelles.

En quelque sorte, le tétanos résiduel des pays développés épouse en creux les insuffisances de la couverture vaccinale"

↑ a, b et c (en) M.H Roper, Tetanus Toxoid, 2012, p.746-772
dans Plotkin. Vaccines. Saunders Elsevier. 6e édition
↑ a et b D. Antona, « Tetanos : de la nécessité du maintien d'une couverture vaccinale. », La Revue du Praticien, vol. 61,‎ février 2011, p.235-236

D'où sans doute ce qu'on peut lire dans le Prescrire n°319 par exemple : Le vaccin est d'une efficacité reconnue, avec une balance bénéfice-risque largement favorable.

Message édité par : Whoops / 27-08-2016 11:17

Daniel2 Daniel2icon_post
Une enquête de l'INPES (Institut National de Pévention et d'Education pour la Santé )auprès de 2083 médecins indiquait que 10 % d'entre eux ne serait pas vaccinés alors que l'obligation vaccinale date de 1991 !? mais pour avec l'arrêté du 2 août 2013 obligeant à une vérification des anticorps anti-HBc c'est plus difficile d'y échapper lol !
Bixente64 Bixente64icon_post
vendredi 13 février 2009
La vaccination: le débat est clos

Bruce Tapiéro M.D., chef du service des maladies infectieuses, CHU Sainte-Justine et professeur agrégé de pédiatrie, Université de Montréal

Cosignataires et membres du service des maladies infectieuses du CHU Sainte-Justine : Cybèle Bergeron, M.D.; Denis Blais, inf. B.Sc; Chantal Buteau, M.D.; Sandra Caron, inf. B.Sc; Jean-François Chicoine, M.D.; Anne-Marie Demers, M.D.; Pierre Gaudreault, M.D.; Céline Laferrière, M.D.; Valérie Lamarre, M.D.; Marc H. Lebel, M.D.; Philippe Ovetchkine, M.D.; Céline Rousseau, M.D.; Maude Saint-Jean, M.D.

À titre de pédiatres et de spécialistes des maladies infectieuses du Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine, il est de notre devoir de nous prononcer sur la question de la vaccination, relancée par les médias, à la suite de la sortie du film « Silence, on vaccine » produit par l’ONF. D’un point de vue médical, le film propose une vision mensongère et dangereuse de la vaccination. Ce documentaire malhonnête, clairement antivaccinal, ne repose sur aucune réalité scientifique. Il n’utilise et n’exploite que des tragédies familiales, jouant ainsi sur les émotions pour faire accepter, sans démonstration aucune, un lien de causalité direct entre le vaccin et la survenue de conditions neurologiques sérieuses. Cette approche alarmiste, et la publicité qui lui est faite, pourrait entraîner des conséquences néfastes pour la santé de nos enfants.

Il faut d’abord se rappeler que la vaccination est la plus grande avancée scientifique du 20e siècle; grâce à cette pratique absolument révolutionnaire, de nombreuses maladies infantiles et mortelles sont disparues. Notre expérience sur le terrain le confirme : la diphtérie, la poliomyélite, le tétanos et la variole ont disparu de notre pratique quotidienne depuis de nombreuses années. De nos jours, grâce à la mise au point de nouveaux vaccins, nous sommes les témoins privilégiés de la disparition de la plupart des méningites, septicémies, coqueluches graves, rougeoles et varicelles compliquées qui se retrouvent malheureusement que chez des enfants non vaccinés.

Les effets secondaires causés par les vaccins sont bien connus et très bien documentés. Les réactions adverses sévères sont beaucoup plus rares et beaucoup moins graves que celles reliées à la maladie naturelle1. Semer la peur en leur endroit, ou les voir où ils ne sont pas, peut avoir des conséquences extrêmement graves. À titre d’exemple, la Grande-Bretagne vit actuellement une épidémie de rougeole suite à un mouvement antivaccinal créé par un groupe d’individus qui véhiculent des croyances sans fondements scientifiques. Conséquence : de nombreux enfants ont été hospitalisés et certains d’entre eux sont morts faute d’avoir été vaccinés contre cette maladie. La Suède et le Japon ont connu une expérience similaire avec la coqueluche. Dans l’ancienne Union soviétique, la baisse de la couverture vaccinale contre la diphtérie a entraîné 160 000 cas et 4 000 décès entre 1990 et 2001. L’histoire ancienne ainsi que l’actualité plus récente montrent clairement que les vaccins demeurent toujours le meilleur moyen de prévention pour combattre les maladies infectieuses. Parents, familles, professionnels de la santé et journalistes ont tous un rôle à jouer et ne peuvent être complaisants devant une production cinématographique qui sème la confusion sur l’efficacité ainsi que sur la sécurité vaccinale, ne tenant pas compte de centaines d’études scientifiques reconnues internationalement qui ont confirmé systématiquement l’absence de lien entre l’immunisation et diverses entités cliniques dont la cause est encore inconnue (troubles envahissants du développement, lésions cérébrales, diabète, sclérose en plaque, cancer, syndrome de fatigue chronique, etc..) 2-5.
Aucun lien entre l’autisme et la vaccination

Cette affaire est désormais transparente. Les connaissances médicales actuelles, sans cesse réactualisées par la surveillance clinique et la recherche quotidienne de pointe, rejettent absolument l’idée que le vaccin RRO (Rougeole-Rubéole-Oreillons) puisse causer l’autisme. Des études portant sur des centaines de milliers d’enfants, tant au Québec, au Canada, aux États-Unis, au Royaume-Uni qu’au Danemark, ont clairement établi que l’autisme n’était pas plus fréquent chez les enfants vaccinés par le RRO que chez ceux qui ne l’avaient pas reçu.

L’autisme est habituellement diagnostiqué entre 18 et 30 mois. Puisque les enfants reçoivent le vaccin RRO à 12 et 18 mois, certains croient, à tort, que le vaccin peut causer l’autisme. Toutes les données publiées et non publiées au sujet du vaccin RRO et de l’autisme ont pourtant été examinées de manière indépendante par des comités d’experts de l’Institute of Medecine, de la National Academy of Science des États-Unis et de l’American Academy of Pediatrics. Ces groupes ont conclu « qu’il n’existe aucune donnée scientifique pour appuyer la théorie selon laquelle le vaccin RRO provoque l’autisme, des troubles envahissants du développement ou une maladie inflammatoire de l’intestin »6. Il est navrant qu’aucune des ces évidences scientifiques n’aient été évoquées dans le film, ne laissant la place qu’à un message alarmiste utilisant des tragédies familiales.
Le thimérosal, un dérivé du mercure

La question de la toxicité potentielle d’un dérivé du mercure contenu dans certains vaccins (et dans d’autres médicaments) est l’objet d’une rumeur soutenue sur les blogues antivaccinaux ou alter vaccinaux de la dernière décennie. À l’origine, aux États Unis, le vaccin de l’hépatite B contenait du thimérosal, un composé organique du mercure utilisé pour une excellente raison : comme agent de conservation. En matière d’effets toxiques, cet éthyl-mercure n’a jamais été relié, et d’aucune espèce de façon, aux effets reconnus du méthyl-mercure contenu dans nos défunts thermomètres ou qui contamine nos poissons. Dans « Silence, on vaccine » aucune nuance n’est faite à cet égard. De fait, aucune donnée n’indique que la présence de thimérosal dans les vaccins ait ultimement provoqué des lésions cérébrales chez les enfants. De grandes études n’ont démontré aucune différence neurologique entre les enfants qui recevaient des vaccins qui contenaient du thimérosal et ceux qui recevaient des vaccins sans thimérosal. Depuis mars 2001, tous les vaccins utilisés pour la vaccination systématique des enfants au Canada et aux États-Unis sont produits sans thimérosal. Ce produit est toujours utilisé dans certains vaccins comme le vaccin contre l’influenza (grippe). Au Canada, le Comité consultatif national d’immunisation (CCNI), a statué qu’il n’y avait aucune raison sur le plan de l’innocuité pour éviter d’utiliser des produits qui contiennent du thimerosal chez les enfants et les adultes, y compris les femmes enceintes. Le fait de retirer le thimérosal des vaccins visait à maintenir la confiance du public; cette confiance à l’égard des vaccins et la participation aux campagnes de vaccination sont essentielles à l’efficacité des programmes d’immunisation7.
La vaccination est sécuritaire

Les vaccins rencontrent les standards les plus élevés de sécurité. Ils sont parmi les outils les plus sécuritaires de la médecine moderne. Pour être disponible au Canada, le produit doit rencontrer des critères d’innocuité élevés qui sont évalués par les autorités fédérales. De plus, chaque lot de vaccins fait l’objet d’une évaluation avant sa distribution. Le programme canadien de surveillance active de l’immunisation (IMPACT), qui couvre plus de 90% des lits d’hospitalisation pédiatrique tertiaire au pays, sous la responsabilité de la Société canadienne de pédiatrie, constitue depuis 17 ans un réseau de surveillance active des effets secondaires suivant la vaccination. Malgré le dépistage systématique de chaque hospitalisation pédiatrique pour troubles neurologiques aigus (plus de 1500 cas par année), aucune survenue d’encéphalopathie susceptible d’avoir été causée par un vaccin n’a pu être mise en évidence 8.

Tous ne sont pas égaux face aux connaissances scientifiques et à leur interprétation, c’est pourquoi les parents et la population en général doivent continuer à faire confiance aux professionnels de la santé qui sont au cœur de l’action et en mesure de transmettre des réponses justes et franches basées sur des données scientifiques les plus récentes et leurs expériences cliniques. Il faut rejeter collectivement la sempiternelle théorie du complot regroupant tous les acteurs des systèmes académique, scientifique et économique.

Cessons de semer la peur et la confusion quant à la vaccination de nos enfants. Et nous limiterons ainsi le nombre de victimes.

Autre source / renseignements

Les vaccins : avoir la piqûre pour la santé de votre enfant. Édition Société canadienne de pédiatrie, 2006.
Organisation mondiale de la Santé : www.who.int/immunization_safety/fr/index
Institute of Medecice (IOM) : www.iom.edu
Coalition Canadienne pour la sensibilisation et la promotion de la vaccination : www.immunize.cpha.ca/francais
Guide Canadien d’immunisation, septième édition, 2006.
Vaccines and Autism : A tale of shifting Hypotheses. Clinical Infectious diseases, p. 456 - 61, février 2009.
Relevé des maladies transmissibles au Canada. 1er juillet 2007, volume 33, DCC-6.
IMPACT après 17 ans : Des leçons apprises au sujet d’un réseautage réussi. Paediatrics and Child Health, janvier 2009, p 36.

https://www.chusj.org/fr/Calendrier-salle-presse/nouvelles/actualites/2009/La-vaccination-le-debat-est-clos
Là où commence le découragement, se lève la victoire des persévérants.
Nic78 Nic78icon_post
Le soucis est qu'il est difficile de parler sereinement de ce sujet. d'un côté les hyper pro pour qui tous les arguments sont bons pour vacciner et de l'autre côté les mega anti où tout est mal. Comme d'hab et comme pour tous les sujets, on ne fait pas confiance au gens pour leur expliquer, on ne leur donne pas les informations pour qu'ils puissent juger par eux-mêmes et qu'ils se forgent leur propre opinion. Non vous comprenez ma ptite dame c'est trop compliqué alors ne vous inquiétez pas moi je sais, avalez tout rond c'est précuit prédigéré ! Aucun sens critique n'est permis....
Je ne remet pas en cause le mécanisme de vaccination ni l'intérêt de la plupart cependant il faut arriver à distinguer l'indispensable du utile en fonction des cas et du inutile.

Par exemple, il est de mandé aux médecins après injection du vaccin papilloma de garder les jeunes filles 15 minutes après pour parer à un éventuel choc anaphylactique potentiellement mortel (il y eu plusieurs morts notamment aux USA). De plus ce vaccin protège apparemment à environ 70% et on note l'apparition d'autres souches du fait de cette vaccination.....La balance bénéfice risque objective (et on en est assez loin du fait de la sous notification global des effets secondaires) doit toujours être recherchée mais pour chaque médicament et pas pour une classe entière.
Nic78 Nic78icon_post

J'ai lu rapidement, je trouve cela pas mal et assez représentatif du questionnement que l'on peut avoir. Je n'irai pas jusquà dire que le vaccin tétanique est placebo mais il soulève des questions. Quant au dialogue avec le médecin italien, génial !
syncmaster syncmastericon_post
Citation : Nic78 

Par exemple, il est de mandé aux médecins après injection du vaccin papilloma de garder les jeunes filles 15 minutes après pour parer à un éventuel choc anaphylactique potentiellement mortel (il y eu plusieurs morts notamment aux USA). De plus ce vaccin protège apparemment à environ 70% et on note l'apparition d'autres souches du fait de cette vaccination.....La balance bénéfice risque objective (et on en est assez loin du fait de la sous notification global des effets secondaires) doit toujours être recherchée mais pour chaque médicament et pas pour une classe entière. 


Je ne sais pas si tu t'en rends compte, mais ton exemple dessert ton argumentation (le nombre de chocs anaphylactiques mortels étant très faible au regard du nombre de décès par cancers évités par la vaccination) ;-)
Nic78 Nic78icon_post
Citation : syncmaster 

Je ne sais pas si tu t'en rends compte, mais ton exemple dessert ton argumentation (le nombre de chocs anaphylactiques mortels étant très faible au regard du nombre de décès par cancers évités par la vaccination) ;-)  


Voilà typiquement ce qui ne permet pas un dialogue serein : je n 'ai pas dis qu'il ne fallait pas se vacciner contre le papilloma, ce que je dis c'est que chaque vaccin doit être administré en fonction de sa balance bénéfice /risque.J'expose qu'on ne doit pas cacher les risques. Et on sait parfaitement la massive sous notification globale des effets secondaires des médicaments.

Pour le papilloma, on a en 2012 270 000 décès dans le monde par cancer du col avec environ 70% du au 16 et 18 qui sont dans le vaccin.
Alors oui selon cette revue par ex Clin Infect Dis. 2016 Aug 15;63(4):519-27. doi: 10.1093/cid/ciw354. Epub 2016 May 26.
Impact and Effectiveness of the Quadrivalent Human Papillomavirus Vaccine: A Systematic Review of 10 Years of Real-world Experience. On a "Maximal reductions of approximately 90% for HPV 6/11/16/18 infection, approximately 90% for genital warts, approximately 45% for low-grade cytological cervical abnormalities, and approximately 85% for high-grade histologically proven cervical abnormalities have been reported. ". L'efficacité du vaccin est donc très bonne on va donc en théorie éviter en ce moment environ 60% des cancers si tout le monde est vacciné.
De l'autre côté, de nouvelles souches ressortent, son efficacité sera surement à revoir dans 5 ou 10ans et peut être qu'il faudra inclure d'autres souches, ils en discutent déjà d'ailleurs. La durée de l'immunité de ce vaccin serait d'environ 10 ans avec 80% de personnes ayant des anticorps.

Globalement, sur 10 ans on va se retrouver avec à la louche 50% d'efficacité de la vaccination. Après point d'interrogation. C'est avec cela que chacun se fera une idée et ça doit être fait à chaque fois qu'on utilise un médoc. Pour les vaccins, on est loin de c e type de discours permettant aux gens de choisir.
James_Patagueul James_Patagueulicon_post
Citation : Nic78 

Citation : syncmaster 

Je ne sais pas si tu t'en rends compte, mais ton exemple dessert ton argumentation (le nombre de chocs anaphylactiques mortels étant très faible au regard du nombre de décès par cancers évités par la vaccination) ;-)  


Pour le papilloma, on a en 2012 270 000 décès dans le monde par cancer du col avec environ 70% du au 16 et 18 qui sont dans le vaccin.


sans compter les cancers de la gorge et de la langue pour les adeptes du "cumulonimbus"

http://www.revmed.ch/RMS/2011/RMS-311/Les-cancers-ORL-HPV-positifs
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