En soit et si on se dit que créer des relations conflictuelle avec quelques médecins n'est pas un souci, ce n'est pas à moi que ça pose problème : ce que ça signifie, c'est que c'est la différence entre les GMS et nous : elles, elles peuvent choisir ce qu'elles vendent, nous non (ou alors, on peut le payer cher), car ce que nous vendons est en partie déterminé par les prescription du médecin : si Mme Trucmuche a décidé que son Daflon ne sera jamais remplacé par aucun autre médicament, tu as intérêt à l'avoir, parce que pour reprendre mon exemple, pour elle, c'est pas comme un gâteau. Il n'y a que celui-là qui marche, c'est pas grave si c'est plus cher. La preuve que c'est le mieux ? C'est celui-là que mon médecin me prescrit depuis toujours... et l'avis de la Sécu sur son intérêt thérapeutique, on peut dire que c'est pas le genre d'argument qui va la frapper. C'est sa santé ! etc.
En gros, quand quelqu'un prend un médicament sur une ordo, il ne se verra pas forcément comme un "consommateur", mais comme un malade qui se soigne. Ca change la perspective...
De plus, quand ils viennent chez nous pour un veinotonique, c'est souvent avec tout le traitement sur la même ordonnance. C'est un médicament autant que les autres dans leur tête. Et si tu lui dis : non, je ne veux pas vous le vendre celui-là, tu vas voir ce que ça va donner... C'est pas comme avec une liste de course ou on va zapper ce qu'on ne trouvera pas, ça a d'autres conséquences.
Donc autant on peut mettre des produits en retrait et d'autres en avant, autant le boycott pur et simple...
Conception : je n'ai pas vu le reportage, mais après tout, on dirait que le travail de communication du syndicat passe finalement. C'est quand même mieux d'entendre au moins 2 sons de cloches, il suffisait de demander...
Message édité par : Whoops / 16-01-2008 21:57