Bonjour à tous,

Je me suis inscrite sur ce forum dans l’espoir de recueillir des témoignages et/ou des conseils pour ma fille. Voici ma situation.
Mon époux est pharmacien non titulaire depuis quasiment 20 ans et notre fille, qui a fait sa rentrée en terminale cette semaine, hésite entre deux parcours de vie, l’un étant de suivre le chemin de son père et devenir pharmacienne. Cependant, au cours de sa carrière, mon mari a travaillé sous la direction de 5 titulaires différents à plusieurs endroits en France (aujourd’hui nous sommes installés dans le Sud) et au vu de cette expérience, nous comptons convaincre notre fille de ne pas s’engager dans, je cite mon mari, “ce milieu de merde” !

En effet, après 20 ans, pour mon mari et moi, le mot “titulaire” est devenu un synonyme de “tyran” et, pardonnez mon langage, de “parfait conn**d”. Soit dit en passant, en ces temps où l’on préconise l’égalité homme-femme, nous avons pu constater que les femmes pouvaient être aussi mauvaises “manageuses” et tyranniques que les hommes… :=!

Petit florilège :

- Point commun entre les 5, ils parlaient tous à leurs employés comme à des chiens, voire des esclaves. Par exemple, le titulaire du moment refuse de prendre les colis du facteur ou les livraisons du grossiste même quand il ne sert pas un client car je cite : “Je suis titulaire donc ce n’est pas à moi d’aller au contact des livreurs, nous n’appartenons pas à la même classe. C’est aux simples employés d’y aller” (même s’ils sont en train de servir un client). Admirez l'emploi de "classe" et de "simples employés"... Encore un exemple chez un ancien titulaire, des électriciens venus réparer la croix qui ne marchaient plus ont tout planté et sont partis car ils trouvaient qu’il leur parlait “comme à des esclaves”. Il avait aussi l’habitude de planter ses clients pour aller rabrouer un employé pour rien devant les clients pour, je cite, “montrer qui est le patron”. Les clients étaient outrés et les préparateurs ont fini en burnout pour l'un, sous antidépresseurs pour l'autre…

- Les heures supplémentaires non payées et non récupérées. Un grand classique commun à ces 5 titulaires. La meilleure étant une titulaire chez qui mon mari a travaillé il y a 5 ans. Comme il fallait “vendre le plus de choses possibles”, elle restait ouvert plus longtemps le midi et le soir (entre 15 et 30 min à chaque fois). Résultat, les employés faisaient en moyenne environ 45 minutes en plus tous les jours. Multipliez cela par le nombre de jours travaillés dans un mois et vous obtiendrez le nombre d’heures supplémentaires non payées et non récupérées. Elle assurait à mon mari que ceci était parfaitement légal et que cela était prévu par la convention collective des pharmaciens mais un ami à moi travaillant à l’Inspection du travail m’a confirmé qu’elle fumait complètement et faisait en réalité ce que la loi appelait du “travail dissimulé”. D’ailleurs, quand mon mari a démissionné, croyez bien que l’Inspection du travail a eu un tuyau de ma part… 8-) :b

- D’ailleurs, c’est la même qui a refusé à un autre pharmacien une journée de congé pour aller à l’enterrement de sa mère car elle ne voulait pas que l’on prenne un jour seul. C’était une semaine ou rien.

- “Y a pas de sous”. Il s’agit de la phrase que mon époux a le plus entendu dans sa carrière. Pas de sous pour embaucher une femme de ménage donc c’est aux employés de le faire. Pas de sous pour augmenter les salaires ou payer les heures supplémentaires mais ça n’empêchait pas la titulaire parisienne, célibataire (donc pas d’autres rentrées d’argent) d’aller acheter ses sandwiches le midi au Bon Marché et de se pointer de temps en temps avec des sacs à main Hermès à 2000€ pièce ou des vêtements venant d’autres marque de luxe, ou de voir le titulaire dans son “manoir” avec ses employés de maison… Y a pas de sous qu’on vous dit ! :paf

- Vous avez aussi celui qui a vendu sa pharmacie sans prévenir les employés. Il est arrivé un matin avec un type et a dit tout sourire : “J’ai vendu la pharmacie, je déménage ! C’est votre nouveau patron”. Et le nouveau patron de répondre : “Je vous préviens tout de suite, je ne vous garderai pas tous”. Ils sont d’ailleurs toujours au tribunal car l’ancien titulaire a vendu en “omettant” d’informer le repreneur sur toutes les factures non payées (téléphone, grossiste, etc.) depuis plusieurs mois…

- Et je termine en beauté avec la titulaire, à la retraite maintenant, qui vendait de temps en temps des médicaments qu’elle n’avait pas le droit de vendre sans une ordonnance valide en se connectant sur la session des autres pharmaciens pour que ce ne soit pas son nom qui apparaisse sur la vente… Mais comme elle le disait toujours, “c’est une bonne cliente, je ne voudrais pas qu’elle aille voir ailleurs. Il ne faut jamais rater une vente”.

Voilà pour ce petit florilège non exhaustif qui résume la carrière de mon mari. Et encore, je ne vous ai pas fait part de qui se passait dans les pharmacies aux alentours ! Désolée pour le pavé mais j’avais besoin de vider mon sac. Comme je l’ai dit plus haut, je suis à la recherche de témoignages. Des témoignages pour savoir si cela est commun à toutes les pharmacies ou si mon mari n’a rencontré que les mauvais (même si à chaque fois, il se passait des trucs pas très nets dans les pharmacies aux alentours également)… Si vous êtes titulaire et que vous ne vous reconnaissez pas dans ce genre de comportements ou si vous travaillez dans une pharmacie et que vous ne reconnaissez pas votre titulaire dans ces exemples, j’aimerais avoir un témoignage car mon mari et moi avons perdu la foi et la confiance que nous avions dans ce milieu et ne voulons pas que notre fille qui voudrait faire comme son père souffre comme mon mari a souffert et souffre encore aujourd’hui (ses collègues vont d’ailleurs tous présenter leur démission en même temps ce mois-ci). En effet, être parents consiste aussi à faire en sorte que nos enfants ne fassent pas les mêmes erreurs que nous...

Merci d’avance pour vos réponses.

P.S. : Si vous êtes titulaire et que vous vous êtes reconnus dans les comportements que j’ai décrits, il se passe quoi dans votre tête pour vous comporter comme des mafieux comme ça ? Pourquoi vous amusez-vous à bousiller psychologiquement et physiquement vos employés comme ça ?? :-|

Message édité par : Zapette / 07-09-2018 12:20

Message édité par : Zapette / 07-09-2018 12:21

Bonjour,

Il existe ce qu'on appelle le droit travail et chacun est tenu de le respecter. Faut pas toujours se laisser faire, c'est pas comme si il n'y avais pas de boulot pour les pharmaciens. D'autre part il n'y a pas que l'officine

Pour faire simple :
- non c'est n'est pas partout pareil, loin de la.
- pharmacien est un métier malgré tout pas si mal. Cadre à 35h il n'y en a pas des masses. Et il y a des tas de postes non pourvus pour peu qu'on soit mobile.
- je ne conseillerai pas cette profession a mes enfants.

En espérant avoir aidé, vu la tournure que va prendre ce sujet, je me passerai de nouvelles interventions.

Je n'ai pas tout lu parce que j'ai horreur des pavés, mais globalement je pense qu'il faut pousser nos enfants dans la voie qu'ils ont choisie de façon éclairée, càd en pleine connaissance des avantages et des inconvénients.
Les inconvénients ont je pense été cités (encore une fois je n'ai pas lu), les avantages c'est que le boulot est diversifié, qu'on peut trouver un emploi partout en France et pas que dans les grandes villes, qu'on acquiert une connaissance parfaite du médicament qui sera très pratique quand ils seront tous empilés au milieu des savons de M. Leclerc avec aucun pharmacien à l'horizon pour indiquer quoi prendre pour quoi, qu'on bosse quand même au chaud dans un milieu confortable, bref ya quand même pire comme boulot, maintenant si ça lui dit sans plus, il est certain qu'elle devrait voir autre chose.

Globalement, ce que je recommanderais à mon enfant si j'en avais (merci la pilule), ça serait de suivre sa passion, car s'il ne le fait pas il va s'emmerder à faire des études pour un boulot qui lui plaira bof, pour au final tout balancer vers 35 ans quand il se remettra en question. Donc autant suivre son rêve tout de suite. Si votre fille en a un.

Des connards et des connasses, il y en a dans tous les milieux. Je ne pense pas que la pharmacie soit mieux (ni moins bien) dotée que d'autres.

Le mieux pour éviter de subir ce genre de personnes c'est d'être soi-même le patron. Et ça la profession de pharmacien le permet, mais il faut être motivé.

dans ce milieu , le mieux pour ne pas etre emmerdé par le patron , c'est de devenir titulaire....

bien sur , uil y a des "petits bourgeois" qui se la pète et ont toujours eut une bonniche à la maison...qui traitent leurs employés comme des valets ou des servantes....et puis tu as ceux qui se sont faits à la force du poignet ,qui n'ont pas peur de mettre la main dans le cambouis , à ranger des boites ou psser un balai...j'en fais partie et ma seule exigence , meme des assistants , c'est qu'ils mettent la main au cambouis comme moi , qui a par exemple passé une serpillere apres un vomi de nourrisson en boutique....

enfin , c'est vrai , il y a des problemes de pognon dans notre métier , avec des officines en dépot de bilan...
au dernieres nouvelles la sitution se stabiliserait....
sinon , pour l'avenir , on sait qu'il y a autant besoin de médicaments que de respirer...toute la question est a quel prix??

Il y a beaucoup de trous du cul chez les pharmaciens, de mon expérience aussi ils sont surreprésentés. MAIS ton analyse repose sur une seule facette du métier : adjoint. Qui est la pire, je m’explique. Le même boulot pendant 40 ans, très peu de stimulation intellectuelle, un salaire pas transcendant.

Pour moi le métier d’adjoint est horrible et je ne le conseillerai à personne. Pour la première raison que beaucoup trop de titulaires sont des gros cons. Mais être titulaire, c’est vraiment cool, et il y a aussi l’industrie.

Tu peux lui dire de ne pas être adjoint, mais de là à décourager de pharmacie c’est dommage.

J'ai travaillé pour 2 titulaires, et je n'ai pas rencontré ceux que tu décris, même s'ils avaient leurs défaut, ce n'est pas pire que n'importe quel supérieur hiérarchique dans n'importe quelle carrière. Après, je ne doute pas de ce qu'à vécu ton mari, on sait tous qu'il ya ça dans la profession malheureusement.

Je ne peux que te conseiller comme mes confrères : si le salariat devient trop dur, le meilleur échappatoire est encore de devenir soi-même titulaire. Pourquoi ta fille ne verrait-elle pas les choses en grand ?

Je connais des adjoints ravis de leur travail, d'autres qui auraient voulu s'installer mais s'estiment trop vieilles maintenant, je n'en connais pas personnellement qui ont regretté leur carrière.

Je ne pense pas non plus être comme les titulaires qu'a rencontré ton mari.
J'ai toujours fait un peu de ménage à la pharmacie si c'était nécessaire, j'ai toujours demandé aux employés avant de modifier les horaires en concertation, j'autorise quasiment toutes les demandes de congé, même demandé à la dernière minute si on arrive à s'organiser etc etc... Je sais que mes employés sont contents de travailler avec moi et m'apprécient.

Et je ne regrette absolument pas mon choix de carrière !!

Pour quelles raisons ta fille est-elle attirée par le métier ??

Je me reconnais un peu dans le témoignage de Bultus et de Padaone (pour les enfants...).
Je pense que votre cas est une compilation de ce qui se fait de pire dans la profession. J’ai été dans l’industrie plusieurs années et ensuite adjoint et comme an chaque fois je faisais tout (les patrons sont un peu tous les mêmes dans tous les milieux...) cela m’a responsabilisé et éduqué à ne pas reproduire les mêmes erreurs.
Je pense qu’il y a de l’avenir dans la profession car nous sommes de vrais acteurs de santé et notre conseil est apprécié, quotidiennement, ce qui prouve notre implication dans la santé des gens et leur confiance.

Il existe de nombreux métiers accessibles avec le doctorat de pharmacie.
Avec l’internat on peut même devenir chercheur ou travailler à l’hopital.
Mais au final, je pense que tout le monde n’est pas fait pour être subordonné au long terme pour s’epanouir. C’est mon cas. J’ai eu la chance merveilleuse de pouvoir m’installer et je répète souvent que même si je bosse plus que mes employées (que des filles... la chance) et que je suis très angoissé de voir le montant qu’il me reste à rembourser, je suis chanceux d’avoir la liberté de choiri la direction que prendra ma pharmacie demain. D’ailleurs hier soir on était tous au resto ensemble et l’ambiance était géniale. (Elles sont formidables).
Même si je n’arrive pas à vendre (d’ici mes 70ans d’apres le RSI), j’aurais eu le privilège d’exercer en tant que titulaire et de ne pas me cacher derrière quelqu’un pour assumer mes decisions au comptoir.
Il y a du bon dans le métier de pharmacien, quelque soit la branche que l’on choisit.

bonjour
adjointe pendant 20 ans, j ai travaillé pour un certain nombre de titulaires et j'en ai rencontré qu'une seule du type qui a été décrit . Je me suis cassée rapidement de cette pharmacie là.
Les autres titulaires étaient respectueux et mettaient les mains dans le cambouis et j'ai gardé de bons contacts avec certains..
Devenue titulaire je ne pense pas ressembler aux cons décrits et d'ailleurs mon équipe a l'air contente de venir bosser.

Les sous qui manquent .. oui pour certaines pharmacies c'est un vrai problème..

pourquoi ne pas proposer à ton enfant de faire un stage d'observation?
et comme disent les camarades on peut prendre des voies différentes avec le diplôme en poche.

Dans l'administration il y a des petits chefs qui pourrissent la vie des autres... Des cons ils y en a partout!!!
il faut la laisser tenter ce qu elle souhaite sinon elle risque de vous le reprocher..

Bonjour, tu peux lire mon témoignage si tu veux...

http://www.pharmechange.com/viewtopic.php?topic=17967&forum=10

Et l'expression "mettre les mains dans le cambouis" utilisée à tout va dans ce milieu qui croit travailler plus que n'importe qui, je l'entendais aussi de mon titulaire qui pendant que je courais comme un con à faire 170 facturations/jour plus d'autres tâches se marrait avec le commercial pendant 2 heures dans son bureau pour lui commander 2 merdes et arrivait péniblement à 60 facturations... Heureusement, le cambouis chez les pharmaciens est très propre.
Et on n'exige pas de ses employés qu'ils mettent les mains dans le cambouis comme le titulaire, c'est son investissement, c'est lui qui capitalise. Il exigera le suicide collectif quand il sera à bout?

Guillaume86: C'est toi qui rembourses ou ta société? Ta société rembourse quel capital et en combien de temps?

Vous me faites rire aussi avec ça, vous capitalisez le montant de votre achat en moyenne en 12 ans... Comme dans tous les investissements dans le commerce, l'industrie, il n'est pas plus dur de rembourser 1 million € en dégageant 100 000 €/an que de rembourser 200 000€ en dégageant 20 000€ par an... Le risque existe, la difficulté non: le taux de survie des nouvelles installations après 5 ans est supérieur à 90%. Je suis convaincu que le taux de survie des primo-accédants dans l'immobilier n'est pas meilleur... Alors bon...

Depuis 4 ans je n'ai pris aucune vacances, je bosse chaque jour de la semaine, dimanches et jours fériés... C'est un choix.
Y-a pas que les libéraux qui doivent se faire leur retraite... :paf

Témoignage intéressant même si c'est compliqué d'en faire une généralité :
- Quand mes rayonnistes sont absentes, c'est moi qui me tape les commandes (grossiste et direct)
- Quand ma femme de ménage est en vacances, c'est moi qui fait le ménage
- Je gère 85% des achats et l'ortho et je suis n°3 (sur 11) au comptoir en nb de ventes et en CA
- Je passe en heures supp les formations faites à la pharmacie (le midi ou le soir)
- Quand je propose de faire plus de formation (que je passe en heures supp !), je me tape toute mon équipe car quelque part j'ai osé suggéré qu'ils n'étaient pas au top (alors que je vous rappelle qu'on a l'obligation légale de suivre les erreurs et cela confirme que nous ne sommes malheureusement pas épargnés...)
- C'est moi qui gère les changements de facing saisonniers car mes rayonnistes n'ont pas le temps et le reste de l'équipe s'en fout
- Après suivi un peu rigoureux, il s'avère qu'environ 70% de l'équipe m'entubait sur les heures supp (je les laissais libres de noter les heures supp et maintenant je dois passer par un système de demande d'heures que je valide. Je suis ravi, je n'ai que cela à faire)
- Je vous passe les erreurs de caisse (août dernier, environ 200€ de pertes par semaine) et le nombre de choses hallucinant qui disparaît de la pharma
- A part une de mes assistantes qui a des meilleures stats que moi, je fais 1,5 fois plus que tous les autres pharmaciens/préparateurs. Et je compte ceux/celles qui "optimisent" leurs chiffres sur le LGO (très facile à faire d'ailleurs...)
- Et je dois courir après tout le monde pour ranger un carton, ou ranger une caisse du grossiste...

Je sais bien que ça a l'air de rien mais quand c'est tout les jours qu'on a l'impression d'aller mendier pour qu'un carton soit rangé ou qu'un réassort de gamme soit fait ou qu'une caisse grossiste soit rangée, et bien ça pèse.
Je vous épargne la préparatrice qui regarde des annonces de boulot devant moi pendant son temps de travail ou celle qui décide toute seule de rester jusqu'à 12h30 alors qu'elle finissait à 12h pour se barrer plus tôt le soir. Alors oui je les recadre mais c'est un peu plus pesant chaque fois.

Donc je veux juste dire que la vie de titulaire n'est pas toujours drôle non plus tous les jours. Et j'ai juste l'impression d'être l'otage de mon équipe qui certes fait le boulot (je ne vais pas exagérer non plus...) mais ne se foule clairement pas. Et j'ai des témoignages pire que cela d'autres titulaires.

Et moi aussi je me demande ce qui se passe dans leur tête pour se comporter comme ça...

@Boueneprep : Moi je me suis endetté en perso à hauteur de 400.000€. Donc si ma pharma se plante, je la perds mais je perds aussi ma maison.
Alors d'accord tes calculs sont exacts, je ne dis pas le contraire, mais la réalité ce sont quelques nuits agitées (voire blanches) quand la tréso est serrée ou les chiffres mauvais.
90% de taux de survie quand tu joues ta maison, et bien ce n'est pas énorme.

@Boueneprep: j’aime bien les petits salariés qui n’ont aucun problème de trésorerie ou d’ebdettement qui viennent donner des leçons ou qui sont tellement aigris qu’ils viennent se lâcher sur un forum pour oublier qu’ils prennent des anxiolytiques ou leur dose d’alcool tous les jours pour tenir...
Moi aussi « tu me fait rire » avec ton régime général et tes congés maladies de cadre...

"petits salariés"? Quel mépris, encore et toujours... mais tu en sais quoi, tu as la science infuse? Tu en sais quoi de mes investissements? Si tu avais été smicard dans ta vie (mais certainement pas, tu vaux bien plus que ça...) tu saurais qu'il est bien plus difficile de devenir propriétaire de sa maison avec un SMIC (si je te parle de SMIG tu comprends mieux peut-être?) que titulaire d'une pharmacie avec un salaire d'assistant puis de titulaire...
Alors si tu n'es pas foutu de prévoir ta retraite avec minimum 4000€ par mois, viens faire un tour chez les prolos, on t'apprendra à te démerder et à te sortir les doigts du cul. On piaillle moins après les aides de l'état que toi, cas soc'... Mais bordel quel plaisir j'éprouverai à ce qu'un blaireau me dise ces conneries de visu... Où es tu installé? Que je vienne chercher ma dose d'anxiolytiques... J'espère que tu as un supermarché à proximité, je ne peux pas les avaler sans mon Ricard.
N'oublie pas, tu claques demain, ta pharmacie tourne quand même.

Regardez et lisez bien étrangers de la pharmacie qui viendraient se perdre sur ce forum, lisez ce mépris, évaluez cette mentalité de connard, sentez le dédain dans ces commentaires vous "petits salariés" crétins qui osaient juger ses maîtres. Bah vous n'en avez pas le droit, vous êtes des merdes... Alors petits salariés, vous qui représentez plus de 88% de la population active, surtout n'allez plus vous soigner en pharmacie, on vous méprise. Laissez les soigner uniquement les bourgeois, ils mettront un peu plus de temps à amortir leur effroyable investissement.
Sinon, merci pour ce moment, c'est toujours des moments plein d'enseignements que je tire des échanges avec vous...
Vraiment, merci!

Puis merde, arrivé à BAC +8 et écrire "tu me faiT rire"... Bah merde quoi... Si notre élite est si médiocre, je ne dois vraiment pas valoir grand chose moi, pauvre "petit salarié"...

90% c'est énorme, des taux comme ça ont permis à des cancres (futurs "petits salariés" comme dirait Monseigneur Guillaume) comme moi d'avoir leur bac, ça doit bien permettre à des abrutis d'amortir leur investissement, non? ;-)

Quand on reprend sur l'orthographe, il vaut mieux s'assurer de ne pas faire d'erreurs soi-même ...

Pour ce qui est du fond, encore une fois le mépris que tu reproche aux titulaires est tellement inférieur au mépris que tu as aussi bien envers les titulaires que tes anciens collègues.

Mais si comme toi la jeune demoiselle ne se plaît pas en pharmacie, elle aura toujours la possibilité de se réorienter et d'être aussi heureuse que toi dans son nouveau boulot, au point d'en oublier ses années difficiles en officine ... (enfin, si elle est plus chanceuse que toi et capable de passer à autre chose!)

Ah merde je déteste faire des fautes... Mea culpa... L'excitation m' a fait passer de la 2ème personne du pluriel à la troisième... Je ne méprise pas les titulaires, je trouve juste hallucinant de retrouver en permanence les mêmes discours, les mêmes petites phrases, les mêmes formules pré-établies. On peut me dire que j'étais un connard de préparateur, m'en tape, mais pas que je suis un "petit salarié" alcoolique sous anxio profitant de l'état (venant d'un pharmacien qui chouine des augmentations des honoraires de dispensation, faut oser... et mon "régime général", bah heureusement qu'il existe pour la survie de votre boulot... un peu quand même, non?) Faut pas tout mélanger. ça va au delà du mépris, c'est de la violence sociale (que j'ai subie quand j'ai été lourdé).
Je remets en cause sa mentalité de pharmacien, je ne jugerai pas de sa qualité de père ou mari.
Je ne vois pas où tu as vu du mépris pour mes collègues, sur plus d'une vingtaine de collègues j'ai croisé 2 catastrophes qui ne savaient rien faire et 2 pas très motivés mais qui savaient quand même bosser, dont une qui avait des connaissances en pharmaco que je n'aurais jamais eues. Un minimum lucide, quand même.
Et si mon ancien employeur ne m'avait pas dit qu'il faisait "du social" en gardant mes 2 autres collègues, peut-être aurait-on pu former une équipe... Mais ça démarrait mal!
J'aurai dû fuir...

Mais LOL le smig a été remplacé par le smic en 1970. Je suis né plus de 15 ans après... est ce qu’on va aussi comparer ta rémunération de grand salarié avec celui des assistants en anciens francs? Risible.
Et pour ta gouverne j’ai été au smiC tout au long de mes études et même durant mes années lycées.
Boueneprep se jette sur les forumeurs comme une poule sur un ver et avec à peu près le même discenrnement. Et encore la poule elle, se nourrit au moins... :-D

Et j’airaiS du fuir prend un S (conditionnel passé...)
« L’élite médiocre » te salue ! :-P