Citation : pharma-espoir 

Je ne suis pas d'accord du tout. Les entretiens pharmaceutiques permettent une analyse des prescriptions et des conseils plus poussés. Ce n'est pas une mission gadget mais bien un outil de dispensation. Ces entretiens sont déjà en place dans de nombreux pays développés, c'est de la pharmacie clinique.

Maintenant les débuts sont laborieux, mais vous vous attendiez à quoi ?? Aux yeux de nombreux patients, on est au pire des vendeurs de boites, et au mieux des connaisseurs des produits qu'on délivre. La pharmacie clinique était totalement inexistante de nos officines il y a encore 2 ans, les patients ne vont pas nous faire confiance et être intéressés d'un claquement de doigts, ça prend du temps.

Pour la sécu c'est pareil. Elle a aucune marge de manœuvre, vous croyez qu'elle va lâcher la thune comme ça aveuglément, sans gage de résultats ? Je vous rappelle que différentes enquêtes ont montré qu'une pharmacie sur deux n'était même pas capable de délivrer correctement du paracétamol... Alors la sécu, avant de lâcher la thune, elle veut voir si on est capable de prendre en charge cette mission.

C'est un test : l'iatrogénie sur ces traitements est élevée et coûte cher à la société. Les pouvoirs publics veulent voir si est capable d'améliorer la qualité des soins. Si c'est le cas, on sera en position de force et la sécu incitera et revalorisera. Si ce n'est pas le cas, ça s'arrêtera net.

C'est le moment de prouver notre plue-value pharmaceutique... Parce que dans les hautes sphères, certains pensent sincèrement qu'un bac+2 à 1500€ par mois suffirait amplement pour faire notre travail. On est pas vraiment en position de force.