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Posté : 23-09-2013 08:52

rentabilité le maître mot, cela ne se passerai pas de la même façon si il n'y avait pas de pharmaciens salariés, si nous étions tous libéraux (en plus il y aurait moins de charge de personnel dans les officines).

les infirmiers libéraux ont cet atout de ne pas compter leurs heures et donc de pouvoir s'impliquer parfois a l’extrême, c'est vrai,dans le suivi du patient, et petit a petit ils se rendent indispensables...à la différence de nous.

Donc ils obtiennent des avancés notables dans leur manière d'exercer (prescription des
PAN et autres) et nouvelles missions bien plus importantes que les notres, des postes plus important à l’hôpital (cadre de santé...).

Alors que nous écopons d'autres tares: tiers payant, gestion des scan d'ordo, substitution, transmission selon norme1.4, scor


Là maintenant ils en sont au stade où pour eux le pharmacien n'est que le fournisseur de médicaments et à eux d'en gérer l'utilisation ...et petit à petit nous on est relégué a la place que nous voulions car facile et sans responsabilité : celle de petit commerçant vendeur de creme ,exit le professionnel de santé ,exit l'expert du médicament, des plantes et des champignons.

Alors qu'au contraire par notre formation nous avons 1000 fois plus de légitimité qu'eux pour parler "éducation médicamenteuse" (remarquez que je ne parle pas d’éducation thérapeutique, trop large peut être)

ces entretiens il faut les voir comme la dernière chance de sauver le métier de pharmacien car si on se plante là game over....et dans mon cas c'est déjà trop tard...quelqu'un d'autre se charge de cette mission.

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