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Posté : 17-01-2013 03:38 
Becanne va encore dire que je ne dors jamais

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[E-pharmacie] Le monde de l'aspirine en pleine effervescence ! - Frenchweb.fr
Lancée officiellement en décembre dernier, la marketplace 1001pharmacies permet aux pharmaciens de vendre sur internet leurs produits de parapharmacie. D’ici quelques jours, ces derniers auront également la possibilité de vendre en ligne des médicaments, grâce à la récente publication d’une ordonnance au Journal Officiel. Décryptage.
Co-fondée par Cédric O’Neill, jeune pharmacien de 24 ans passionné par le web, et Sabine Safi, la plateforme 1001pharmacies propose aux professionnels détenteurs d’une officine physique d’obtenir un espace en ligne pour vendre sur internet leurs produits de parapharmacie.
Après une phase beta de plusieurs semaines, la marketplace compte aujourd’hui 30 pharmacies adhérentes et ne cache pas son ambition de regrouper, à terme, près de 2000 pharmacies sur les 25 000 que compte la France.
Côté business modèle, la plateforme 1001pharmacies a mis en place un système d’abonnement fixe à partir de 99€ par mois et prélève une commission de 10% sur chaque commande.
Afin de développer son activité, la plateforme compte rendre possible, dans les prochains jours, la vente de véritables médicaments sur internet.
Courante dans de nombreux pays européens depuis la publication de l’arrêt DocMorris en 2003, cette activité vient seulement d’obtenir un cadre législatif en France, avec la publication d’un ordonnance au Journal Officiel le 21 décembre dernier.
« Tant que le décret d’application, qui devrait être publié à la fin du mois, n’est pas entré en vigueur, les contours de cette pratique resteront encore très flous » nuance Cédric O’Neill.
Malgré la persistance de cet environnement indécis, les professionnels pourraient tout de même bien être séduits par ce nouveau canal de ventes. En effet, d’après une étude menée par le cabinet Eurostaf, en 2011, le marché européen de la vente de médicaments en ligne a pesé plus d’un milliard d’euros. L’Allemagne serait particulièrement active en la matière.
En France, l’ordonnance précise que seuls les pharmaciens également détenteurs d’une officine physique pourront recourir à Internet. Par ailleurs, seuls les médicaments OTC (Over The Counter), qui désignent les médicaments disponibles en vente libre, pourront être commercialisés en ligne.
Dans cette optique de développement, Cédric O’Neill prévoit de mettre en place une batterie de services annexes, dont un système de drive en pharmacie ou encore la mise en place d’un « symptômes checker » pour faciliter les interactions entre les internautes et les pharmaciens.
En France, contrairement à Cédric O’Neill et Sabine Safi, certains professionnels n’ont pas attendu une prise de position du pouvoir législatif pour se lancer sur ce marché. Deux pharmacies, PharmaGDD.com, située à Caen, et LaSanté.net, située à Villeneuve d’Ascq, proposent depuis novembre dernier une sélection de médicaments sur leur site respectif.
« Leur impact reste local » souligne Cédric O’Neill « alors que 1001pharmacies couvre déjà une dizaine de régions ».
Si les professionnels voient avec Internet un nouveau canal pour booster leurs ventes, ces derniers pourraient néanmoins se retrouver confrontés à la réticence du public.
Selon une étude menée par l’IRACM, en partenariat avec l’Ifop en novembre dernier, seuls 17% des Français seraient prêts à acheter en ligne des médicaments sur prescription. Un pourcentage qui grimpe à 26% concernant les médicaments ne nécessitant pas de prescriptions médicales. Par ailleurs, 61% des sondés se disent très mal informés sur cette activité.
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