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pharma-espoir
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Forum » » Vers le futur » » augmentation des procédures de sauvegarde touchant les pharmacies
Posté : 21-12-2012 12:26 
L'Espagne ? Le pays est en faillite générale, 1 dentiste sur 2 au chômage.
L'Italie ? Monti a mis le pays sous un diète incroyable, à tel point qu'il est lâché par son propre camps qui n'assume plus.
Alors oui je suis d'accord, le jour ou la France sera dans une situation aussi catastrophique que l'Espagne ou l'Italie, la pharmacie plongera comme tous les secteurs y compris la médecine.
Mais malgré la crise et les graves difficultés auxquels doivent faire face tous les jours les français, notre situation est incomparable avec celle de l'Espagne (regarde les notes données par les agences de notations, c'est le grand écart).
La médecine est le seul secteur clé ? Pas d'accord. Sans la pharmacie et ses innovations, la médecine n'existe plus. Il suffit de voir en Grèce, les médecins ne sont pas des magiciens. Sans pharmacie ils ne peuvent pas faire grand chose.
Sinon Dr Leclerc il va assurer la permanence 24h/24 7j/7 ? Il va ouvrir des pharmacies en cambrousse ? C'est la vendeuse de chez Leclerc qui va contrôler tes contres-indications physio-pathologiques ?
Soyons sérieux deux minutes, ce n'est pas Leclerc qui montre sa capacité à remplacer les pharmaciens, c'est certains pharmaciens qui ont trouvé le moyen de devenir aussi nuls que Leclerc. Nuance importante....
Le manque de médecins, n'exagérons rien... ils sont 220 000 aujourd'hui, 200 000 dans 10 ans, et 240 000 dans 20 ans. A titre de comparaison, nous aussi on va subir une baisse d'effectifs (de 75 000 aujourd'hui à 65 000 dans 10 ans).
Tu parles d'efficacité économique du système de santé... Et bah la délivrance de médicaments par des non-pharmaciens aurait pour conséquence une augmentation du nombre d'accidents médicamenteux, donc augmentation du nombre d'hospitalisations... et des hospitalisations en masses c'est bien plus couteux que de payer des pharmaciens... donc efficacité économique : zéro !
Ce n'est pas pour rien si le père Xavier puis la mère Touraine ont poussé pour que l'honoraire de dispensation voit le jour : en plus de baisser le prix des médicaments, ils ont voulu revaloriser un acte qui, si il est bien fait, améliore à la fois la santé publique et les finances de la sécu. Après, c'est aussi à nous de nous montrer compétents, et de pas nous comporter en épiciers de luxe.
La pharmacie c'est pas que l'officine, c'est une grande chaine dont l'officine est le bout. Si tu casses le bout de la chaine, ça fait domino. Une politique de santé ambitieuse ne peut pas se passer de pharmaciens compétents (et j'insiste sur compétents, parce que les pharmaciens vendeurs, on peut s'en passer).
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