Forum » » Vers le futur » » PLFSS 13 voté par les députés :
Posté : 08-12-2012 10:30
tu dois être le dernier pharmacien en france qui croit encore aux belles promesses des politiques...mais tu risques fortement d'être décu..concernant les deserts médicaux, ce n'est pas la baisse de marge qui fait disparaitre ces pharmacies, c'est la perte d'un médecin et de l'environnement médical, et leur niveau d'endettement...il est prouvé depuis longtemps que la grosse majorité des pharmacies qui disparaissent se trouvent....en ville...en IDF et en PACA dans les zones de surdensité....les pharmacies qui disparaitront seront celles qui sont surendettés, achetées trop chere, dans des zones de concurrences accrues, dans les centres villes.....je n'invente rien tout le monde le sait il y a trop de pharmacies en france et cela coute cher à la collectivité, seule l'espagne et la gréce ont plus d'officine que nous!!!
Le recul se confirme. L'an dernier, 141 pharmacies ont fermé leurs portes, contre 116 en 2010. L'Ordre des pharmaciens recensait 22.080 officines en métropole au 1er janvier 2012. « Nous sommes retombés au niveau de 1990, alors que la population a augmenté régulièrement depuis vingt ans », s'inquiète Jean-Charles Rochard, son secrétaire général. Le nombre de pharmacies a progressé rapidement dans les années 1970 et jusqu'en 1986. « On ouvrait de 250 à 300 pharmacies par an durant cette période. » La croissance s'est ensuite infléchie et le pic a été atteint en 2001, avec 22.700 officines en activité.
Depuis, le recul, limité, est constant. C'est le résultat notamment d'une loi de 1999 qui a régulé les ouvertures de façon plus stricte. La profession tire la sonnette d'alarme. « Le recul peut paraître faible, mais il risque de s'accélérer en raison de la démographie de la profession », prévient Isabelle Adenot, présidente de l'Ordre. Les pharmaciens vieillissent : ils ont 49 ans en moyenne, et un tiers des titulaires a plus de 55 ans. « Ce n'est pas forcément un problème en soi que le nombre d'officines recule, admet la présidente. Il n'y a pas de déserts pharmaceutiques en France. Mais les fermetures se font parfois dans les zones où la densité est déjà faible. »
Officines en « surnombre »
Au niveau national, la densité reste l'une des plus élevées d'Europe. On compte 35 officines pour 100.000 habitants, contre 26 en Allemagne, 18 au Royaume-Uni ou 11 au Pays-Bas, selon un rapport que l'Inspection des affaires sociales (Igas) a remis au gouvernement l'an dernier. Seules l'Espagne (48), la Belgique (51) et la Grèce (85) présentent une densité supérieure. Cette densité a un coût. La distribution en gros et au détail représente « environ 30 % » du prix des médicaments, relève l'Igas. Ce qui situe la France dans la moyenne européenne, mais comme les Français consomment beaucoup de médicaments, « le système de distribution et de dispensation du médicament semble relativement onéreux », critique le rapport. Qui enfonce le clou : « Le réseau se caractérise aujourd'hui non seulement par son développement excessif, mais aussi par sa concentration dans les zones densément peuplées », notamment les centres-villes des grandes agglomérations. L'Igas évalue entre 2.300 et 5.200 le « surnombre » d'officines.
voilà ce que peut lire dans les echos...et qui reflete bien la pensée générale...
Message édité par : PharmaFC / 08-12-2012 10:33
Message édité par : PharmaFC / 08-12-2012 10:34
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