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Pharma91

Forum » » Vers le futur » » tiers payant contre generiques


Posté : 14-05-2012 09:31 icone du post

S'il n'y a que "NS" sur l'ordonnance ce n'est pas valide : on peut donc appliquer le fameux tiers payant contre générique. Donc le patient règle s'il refuse les génériques.
Mais les patients vont dire que c'est noté par le médecin et on va passer pour des affreux jojos auprès des patients et des médecins : on va vraiment avoir le bon rôle...

Concernant les anti épileptiques, j'ai lu qu'il y avait un gros doute sur l'équivalence entre lamotrigine et lamictal.
Idem pour les inhibiteurs de l'aromatase : les patients les refuse systématiquement.
En cas de récidive de cancer, qui peut affirmer que certains patients ne seraient pas prêts à se retourner contre nous ?
Sinon pour le durogésic je ne crois pas qu'il y ait d'équivalence avec le matrifen par exemple et qu'il faut être trés prudent avec les autres labos :

Mises en garde de l’AFSSAPS
« Le fentanyl est un antalgique opioïde puissant à marge thérapeutique étroite (…). Il est rappelé que :
– des augmentations importantes de la température corporelle sont susceptibles d’accélérer l’absorption du fentanyl. C’est pourquoi, les patients fébriles doivent être surveillés, à la recherche d’éventuels effets indésirables des opioïdes ;

– les patients âgés et les enfants (de 2 à 16 ans) risquent d’être plus sensibles à la substance active Compte tenu des variations interindividuelles qui pourraient survenir chez certains patients âgés ou certains enfants et afin de prévenir tout risque de surdosage ou de sous-dosage, une surveillance attentive du patient en cours de traitement est particulièrement nécessaire en cas de changement de spécialité à base de fentanyl (spécialité de référence par spécialité générique, spécialité générique par spécialité de référence ou spécialité générique par spécialité générique). L’AFSSAPS a également consulté les différentes agences européennes pour connaître leur position sur ce sujet. Sur les 17 réponses obtenues, il ressort que 4 pays interdisent la substitution, 9 l’autorisent sans restriction et 4 à certaines conditions (information du patient ou surveillance médicale
particulière) »

Cet article provient de Pharmechange
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