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Posté : 16-11-2009 10:52

Quand un malade arrive dans une pharmacie pour une grippe A (si tant est qu'il ait le courage d'y aller lui-même, il arrive EN PRINCIPE avec un masque sur le nez). S'il va chez le coiffeur, il ne sait peut-être pas encore de quoi il souffre.
Maintenant, il est aussi possible qu'il vienne à la pharmacie pour un rhume, donc sans masque et, qu'après qu'il a copieusement toussé, on lui suggère d'aller consulter un médecin pour ce qui semble bien être une grippe A.
Alors sommes-nous plus exposés que les coiffeurs ou les chauffeurs de bus ? je propose de faire une étude épidémiologique dans quelques mois, en pondérant du pourcentage de population vaccinée dans chaque profession. Ca me semble la seule façon de répondre à cette question si fondamentale. Il faudrait peut-être aussi faire la distinction, d'ailleurs, entre l'officinal qui fait 3 heures de métro par jour aux heures de pointe et son confrère qui traverse juste la rue pour se rendre au boulot... Et si on comparait le coiffeur qui prend le métro et l'infirmière "pré-retraitée" qui voit 10-12 patients par jour... Inextricable.

pour Gui, 34 cas mortels pour 1 200 000 cas diagnostiqués (officiellement), ça reste sensiblement moins dangereux que d'utiliser sa voiture pendant un an et on ne ressent pas le besoin irrépressible de se faire vacciner contre les chauffards (ou contre ses propres excès).

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