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Posté : 04-08-2008 19:27 
Un député UMP risque le renvoi en correctionnelle dans une affaire de marché public
AFP - il y a 25 minutesNANTERRE (AFP) - Le parquet de Nanterre a rendu un réquisitoire demandant le renvoi au tribunal correctionnel du député UMP des Hauts-de-Seine et ancien maire d'Asnières (1999-2008) Manuel Aeschlimann, dans une affaire de favoritisme dans l'attribution d'un marché public en 1998, a-t-on appris lundi de sources judiciaires.
Dans son réquisitoire, rendu la semaine dernière, le parquet demande le renvoi de Manuel Aeschlimann, à l'époque 1er adjoint du maire RPR Frantz Taittinger (1994-1999), pour "octroi d'avantage injustifié", selon ces sources.
M. Taittinger est visé par la même requête de renvoi, a-t-on précisé.
Deux autres personnes sont concernées par le réquisitoire: Fabienne Van Aal, ancienne directrice de communication de la mairie d'Asnières et fille de l'ancien maire de Neuilly Louis-Charles Bary (2002-2008), ainsi que Dominique Carbonnier, à l'époque dirigeant de la société CDA Production, à qui la mairie avait confié le marché litigieux.
Le parquet a demandé le renvoi de Mme Van Aal pour "complicité d'octroi d'avantage injustifié" et celui de M. Carbonnier pour recel.
Les quatre protagonistes de l'affaire étaient tous mis en examen dans le dossier. Une information judiciaire avait été ouverte en 2003 par le parquet de Nanterre pour "octroi d'avantage injustifié, recel et détournement de fonds".
En 1998, M. Aeschlimann avait monté un projet de festival folklorique, dont l'organisation avait été confiée à la société CDA Production, gérée par M. Carbonnier, un de ses proches.
Le préfet des Hauts-de-Seine avait rejeté le contrat pour non-conformité au code des marchés publics. Mais la mairie avait persisté à confier l'organisation de l'événement à CDA Production et à une association paramunicipale, Asnières Communication, gérée par Mme Van Aal.
Finalement, l'association Asnières Communication avait touché une "subvention exceptionnelle" d'environ 200.000 euros, un montant que les enquêteurs de la brigade de répression de la délinquance économique (BRDE) avaient considéré comme "très largement surévalué".
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