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olihulk

Forum » » L'avenir du métier de pharmacien adjoint » » pharmacien et chomeur


Posté : 02-11-2010 17:00 icone du post

Si tu n'as pas bc d'argent (j'aimerais connaître quand même le pas bc), tu auras quand même pas mal de bol si tu trouves une bonne affaire, qui te passes pas sous le nez, et permettent de progresser. Y'a 20-30 ans c'était l'inverse, pratiquement tout le monde s'en sortait, c'est pour ça que comme ils n'ont pas vu la situation évoluer, ils vous donnent des leçons aujourd'hui. Mais l'âge d'or et bel et bien terminée.
Bien sûr, qui ne tente rien n'a rien, mais vu le nombre d'officines qui se vautrent tous les jours en France, faut reconnaître que les bonnes affaires pas chers sont plus que rarissimes...
Bien sûr les stats ne sont que des stats... On peut jouer au loto 2000 fois dans sa vie sans gagner 15 euros, et en une fois remporter the Jackpot, mais pour un qui trouvera, forcément, y'en aura bc plus qui galéreront.

Puis de toute manière, les places en plus d'êtres chères, ne sont pas assez nombreuses pour que tout le monde en profite. Donc... dire qu'il y a toujours des solutions d'installations pas chère c'est dire qu'on peut installer 150 passagers dans un minibus.

Je réponds maintenant à "sans remord" qui semble faire une analyse ouverte et pertinente (ça fait du bien).

Je rétorque que si nous étions réellement dans un système de libre concurrence, sans intervention de l'état donc (propre du libéralisme décomplexé),il y aurait liberté d'installation.
Mais ce n'est pas le cas et c'est pas plus mal. Je suis pas convaincu qu'à partir du moment où l'on limite le nombre de diplômés le marché ne régule pas de lui-même la disposition des pharmacies... Bien sûr ça va forcément casser les prix et tempérer les tailles d'officine unipersonnelle: ce qui est le but, quand même, désolé.

Pour ce qui est des évolutions avortées j'ai surtout en mémoire certaines velléités pour accroître l'autonomie du pharmacien et son pouvoir, notamment en matière de possibilité de prescrire (comme les kiné, infirmiers et bien sûr sage-femmes). Bien sûr la levée de boucliers de tous les conservatismes (de cœur ou d'intérêt) y a rapidement mis fin.

Deux remarques : l'état est peut-être le payeur mais ne semble pas tant motivé que ça par l'économie, et il est souvent plus en clin à céder face aux pressions des lobbys qui n'ont pas vraiment des rôles inhibiteurs de la dépense publique.

Il est évident que ce n'est pas en souhaitant béatement que les choses évoluent, qu'elles se transformeront d'elles-même. C'est à nous de créer un groupe de pression.
C'est ici que j'ai bien peur que tout cela reste une utopie vu la passivité de mes confrères de galère. Beaucoup se plaignent et c'est très bien mais peu osent faire le mouvement vers la solidarité et la revendication.

Cet article provient de Pharmechange
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