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Czeorca

Forum » » L'avenir du métier de pharmacien adjoint » » Travailler dans un établissement de santé ne va bientôt plus être possible pour les officinaux...


Posté : 12-01-2015 09:59 icone du post

Les Cliniques (comme les hopitaux) sont dirigées par dés gens qui ont reçus les mêmes préceptes économiques que nos gouvernants et qui ne comprennent pas que parfois investir permet un retour sur investissement.

Je suis assez d'accord avec ce que tu dis Polo.
Pour l'anecdote lorsque j'ai pris mon poste d'assistant, j'avais le choix dans la ville où je l'ai pris entre un poste d'assistant spécialiste au Centre Hospitalier général et un poste de pharmacien adjoint dans la clinique de la même ville. Les activités de ces deux structures sont proches.

J'ai donc passé l'entretien dans les deux et visiter les deux PUI.
Effectivement il y'a moins de personnel dans la struture privée et tu comprends vite qu'il faut faire avec les moyens du bord, qu'il y'aura rien de plus. Ce qui ne me choque pas. Avant de visiter les 2 PUI j'avais regardé les rapports de certifications des 2 établissements pour les critères du circuit du médicament, et comme à chaque fois, la clinique avait de super notes et l'hopital se faisait démonter dans le rapport.
Je m'attendais donc à voir dans la clinique un circuit irréprochable. En seulement 1/2 heure de visite et de question au Pharmacien gérant j'ai déchanté.
Petit florilège:
- Les chimiothérapies réalisées sous hotte à flux (pas sous isolateur) avec des préparateurs qui se déstérilisent constamment et qui ne regantent pas ensuite.
- 1 préparateur pour 60 chimios/jour, pas de double contrôle ni de libération pharmaceutique.
- Traitement d'entrée du patient confisqué, amené à la PUI puis remis en stock.
- Pas de continuité des soins pharmaceutiques.
- Analyse Pharmaceutique réalisée soit disant à 100% par 1 pharmacien pour 300 ordonnances/jour (soit 30 secondes par ordonnance si il ne fait que ça de la journée...)

Bref, j'ai vite compirs que pour les certifications:
1. L'HAS n'a pas du tout les mêmes exigences entre public et privé.
2. Il est facile de mettre la poussière sous le tapis et de tromper les certificateur le jour de la visite (surtout quand les certificateurs n'ont pas un oeil expérimenté).


Message édité par : Czeorca / 12-01-2015 22:26


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