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olihulk

Forum » » L'avenir du métier de pharmacien adjoint » » Candidats titulaires : la statistique qui tue


Posté : 02-10-2004 09:46 icone du post

Toujours pas d'accord, désolé. Pas convaincu.
Si les médecins manquent, les pharmaciens manqueront aussi aux mêmes endroits, malgré ta carte sanitaire ; car encore une fois de plus les pharmaciens ne peuvent survivre sans médecins, et le quota n'a jamais contraint aucune officine à rester ouvert si elle veut fermer ou si elle dépose son bilan. Donc, le problème de répartition sanitaire est un autre problème et je pense toujours que si on peut plus facilement s'installer, on comblera plus aisément les zones de besoins. Ca sera d'autant plus viable si un médecin est déjà présent.

Deuxio, le fond n'offre que la garantie au vendeur, car c'est ce fond qui représente son pactole futur lorsqu'il quittera sa boîte.

Mais l'acheteur n'a aucun intérêt lui (sauf comme une sorte d'investissement boursier) à en payer la totalité. C'est cher, l'oblige à des emprunts fulgurants et le contraint à progresser en touchant le smic pendant dix ans. Je vois pas en quoi ce poids financier le rassure par rapport à sa banque, et ses créditeurs ne sont ravi que parce qu'ils vont toucher un max d'intérêt.

D'autant plus que si le CA diminue, donc le fond, il n'a plus qu'à se pendre. Garantie, mon oeil.

Vaut mieux largement qu'il paye le stock et la location des murs, ce qui réprésente un coût très faible comparé à n'importe quel fond, et au pire, il revend son stock sans trop de blem et sans se retrouver véritablement sur la paille. Les sorties même malheureuses ainsi que les entrées deviendraient infiniment moins douloureuses dans ce cas.

Je persiste à croire, cher pharma84 que tu prêches encore pour ta paroisse.

Plus que les études de marchés qui la prévision intelligente d'une insertion possible dans un créneau sans rompre l'équilibre, c'est bien donc l'équilibre du marché qui régule tout. Tu constates autour de toi que dans la libre entreprise sans quota, les offres s'adaptent à la demande et au bout du compte, on en revient à nombre plus ou moins constant de boulangerie par habitant, d'épicerie par habitant, de garagiste etc... Sans que leurs installations soient tenus en laisse.
Je pense qu'au contraire, les installations se font de façon osmotique, vers le moins concentré, là où il y a le plus de places, de possibilités. De toute façon un marché saturé se chargerait automatiquement d'éliminer le rab.

Voilà, pharma84, tu m'en voudras pas trop de pas adhérer pour une fois à tes propos...

Je pourrais pas te répondre avant lundi, alors prend le temps pour ta contre-attaque....


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