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olihulk

Forum » » L'avenir du métier de pharmacien adjoint » » Candidats titulaires : la statistique qui tue


Posté : 30-09-2004 21:15 icone du post

Entièrement d'accord encore (décidément) avec pharma84.

Quand je parlais de se bouger le c... C'était en toute conscience que moi-même comme 54 % de mes confrères, la voie est quasiment impossible.
Je me référais au fait que les pharmaciens adjoints dévraient se regrouper pour faire entendre leur droit à l'accès aux responsabilités d'une manière ou d'une autre.
Comme l'indique si justement notre intervenant titulaire qui a bien du mérite à se pencher sur nos problèmes (ils sont pas nombreux), il s'est instauré un système pyramidale. C'est-à-dire que de plus en plus, une seule personne détient les parts démographiques instaurés par le numérosus clausus et le comble par la présence d'employés qualifiés. D'où de plus grosses pharmacies individuelles, une concentration ; et ce qui devaient devenir à la base des indépendants sont régentés dans les conditions que l'on connait par des véritables entreprises qui amassent toutes les dividendes.

Les solutions ? Où on accepte de se faire manipuler comme des veaux, et j'insiste sur ce qualificatif, on reprend ce qui nous est dû comme toutes les autres professions médicales, c'est à dire l'autonomie à moindre coût.
Moi aussi, vous n'en doutez pas je suis prisonnier de ma condition à cause de mes finances, alors réagissons !

Exigeons en bloc ! Quoi ? L'accès non dévolu à la richesse intrinsèque des diplômés à la gestion d'officine, car c'est notre vocation à la base. Comment ? Peut-être, comme je l'avais suggéré en obligeant les officines à l'association au bout d'un certain chiffre, ou effectivement, en ouvrant la libre concurrence, c'est-à-dire, la libre installation, comme évoquée.
Car le numérosus clausus ne protège surtout que les installés et n'ouvre en rien la voie à l'anarchie puisque la limitation des diplômes se font à la base, par le concours.
Par ailleurs, cette loi est non seulement créatrice d'injustice et de discrémination par l'argent, mais est également stupide en terme de santé publique. La preuve les zones démédicalisés où par cette restriction aveugle plusieurs villages n'ont pas accès aux médicaments et dont les habitants doivent se rendre à trente kilomètres pour cela. Je suis bien placé pour le savoir.
Tout ce qu'apportent nos soit-disant privilèges français en matière officinal, uniques en europe, c'est un phénomène de trust pharmaceutique où les gros n'ont pas besoin de manger les petits, puisque par décret, ceux-ci n'ont pas le droit d'exister.

Cet article provient de Pharmechange
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