Forum » » L'avenir du métier de pharmacien adjoint » » Une lueur d espoir :-)
Posté : 19-02-2011 01:46
Citation :
lesmicmic
( ma ) Conclusion : si les titulaires continuent de se désunir, de s'endetter outre-mesure pour s'installer, de perdre la reconnaissance et donc l'appui de leur personnel, et de laisser filer comme c'est le cas actuellement, comment éviter ce changement ?
http://apab.asso-web.com
Message édité par : lesmicmic / 18-02-2011 06:40
C'est ni plus ni moins ce qui s'est passé et se passe encore pour les cliniques et les LABM: les comptes sont dans le rouge et on invente des nouvelles normes insoutenables financièrement pour les médecins ou biologistes détenteurs de ces outils de travail. Acculés, ils sont obligés de vendre. A qui ? La loi s'étant justement chargée, "par le plus grand des hasards", d'ouvrir le capital en amont, on revend à une grosse société capable d'éponger les dettes et de faire sortir de terre des locaux flambant neufs regroupant toutes les petites structures moribondes alentour. Les patients sont contents. Les vendeurs n'en espéraient pas tant et les praticiens des générations suivantes devront se satisfaire de leur rôle de praticien, sans se soucier de gestion ni espérer capitaliser, que ça leur plaise ou non.
C'est semble-t-il le sens actuel de l'histoire. Alors pourquoi les officines et tous les milliards qu'elles drainent échapperaient-elles à l'appétit des financiers ? Pourquoi, surtout, alors même que nous en sommes déjà manifestement au stade de l'asphyxie financière renforcée par la politique gouvernementale ?
En justice, quand on veut trouver un coupable, on se pose d'abord la question : "A qui profite le crime ?"
Message édité par : damien-en-mer / 19-02-2011 01:48
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