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damien-en-mer
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Forum » » L'avenir du métier de pharmacien adjoint » » AVENIR DES JEUNES PHARMACIENS : LE DEBAT !
Posté : 07-10-2009 22:58 
Et même si elle n'avait pas décoté, je n'aurais jamais mis de côté que mes remboursements moins les intérêts, qui équivalent largement à un loyer. Conclusion, je n'ai rien mis de côté en plus que si j'étais tranquillement resté locataire. A la rigueur, ce serait même plutôt le contraire.
Si tu as la chance d'être né à la bonne époque pour avoir pu acheter une maison dans les années 90 ou au début des années 2000, tant mieux pour toi et ça peut te sembler surnaturel qu'un achat immobilier ne dégage pas sous 5 à 10 ans une plus-value permettant l'achat d'une officine. Mais ce n'est pas de la science-fiction. C'est la réalité. Relis mon post : le type qui m'a vendu son terrain en a multiplié le prix par 7,65 en 14 ans. Pour faire la même chose, je devrais vendre le mien plus de 800 000€ (sans compter la maisonnette posée dessus). Qui me l'achèterait ? Arrivé là, ce n'est même plus une question de savoir si c'est le prix du marché ou non, c'est juste que les revenus des gens, même un couple de pharmacien et kiné, ne peuvent plus suivre.
Note que je ne m'en plains pas. En achetant, j'étais l'un des rares à être conscient que ça ne pourrait pas monter indéfiniment et je n'ai acheté que pour être chez moi, ce qui est chose faite. Je dis juste qu'il serait bon que les pères et mères de famille de la génération d'avant comprennent un jour que les difficultés financières rencontrées par leurs enfants sont les mêmes que celles rencontrées par ceux à qui ils ont vendu leur maison (leur officine) au prix fort.
Simple question de bon sens. Même dans un monde individualiste, les logiques des individus ont des impacts collectifs.
Damien.
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