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evorasegundo

Forum » » L'avenir du métier de pharmacien adjoint » » Numerus clausus des études de pharmacie


Posté : 25-06-2008 18:55 icone du post

Le quotidien du pharmacien du 23/06
Jean Parrot : « L'environnement évolue, le réseau officinal doit s'adapter »

Le Président de l'Ordre s'explique sur ses propos controversés tenus dans « les Cahiers de la compétitivité » du « Monde » du 18 juin.

«NOUS SOMMES favorables, par exemple, à une diminution d'officines, de 23000 actuellement à 17000, et à la possibilité pour une société d'exercice libéral (SEL) de pharmaciens de gérer jusqu'à quatre officines.» Cette petite phrase, relevée dans un supplément santé du « Monde », a semé le trouble. Jean Parrot, le président de l'Ordre national des pharmaciens et auteur de la citation, a lui-même pu constater les réactions suscitées. «Certains m'ont félicité, d'autres m'accusent de lancer une bombe. Il faut bien que quelqu'un dans la profession se décide à dire que l'environnement est en pleine évolution et que les pharmaciens doivent s'adapter.»

Si le thème des pharmacies surnuméraires n'est pas nouveau, les chiffres qui circulaient jusqu'alors étaient plutôt de l'ordre de 3 000 à 5 000. «La modification des quorums et des conditions de création d'officine, entérinées par la loi de financement de la Sécurité sociale 2008 (Lfss 2008) détermine le nombre d'officines surnuméraires. Mais la profession ne semble pas en tirer de leçon», continue Jean Parrot. Pour le président de l'Ordre, les pharmaciens seront obligés de suivre le mouvement. Non seulement la LFSS 2008 va geler les créations d'officine et favoriser les transferts et les regroupements, mais les changements dans l'environnement proche induisent la transformation du réseau officinal. «Les prescripteurs veulent changer de conditions de vie et d'approche du patient en cherchant à se regrouper. Comme le préconisent également les états généraux de l'organisation de la santé (Egos) qui prônent le regroupement dans des maisons de santé pluridisciplinaires.»

L'idée est de placer des officines mères à proximité de ces maisons de santé, et des officines filles dans les campagnes, proches des cabinets secondaires de prescripteurs. «Le confrère voisin ne doit plus être considéré comme un concurrent, mais comme quelqu'un avec lequel on peut se regrouper et travailler. Certains ont commencé à le faire, mais la majorité de la profession est constituée d'indépendants.»

Indépendantes et regroupées. Déjà, le Livre blanc dévoilé par l'Ordre national des pharmaciens en février dernier faisait état de la nécessité d'évoluer vers «la possibilité d'une exploitation davantage partagée des entreprises officinales», sans perdre de vue qu'il est dans leur intérêt de «rester indépendantes» et de ne pas «compromettre (leur) exercice libéral». Pour Jean Parrot, cette évolution est une évidence. «Les contraintes de l'Europe, le métier de pharmacien et ses nouvelles missions, la dispensation du médicament, les services aux patients, l'obligation de formation du pharmacien, etc., tout cela montre que le pharmacien n'est plus cantonné au comptoir, l'élargissement du métier est un défi à relever qui doit commencer par l'adaptation de la profession à son environnement.»

Article paru le : Mardi 24 Juin 2008

Les pharmaciens à l´aube d´une baisse d´effectifs


C. L B
Le conseil national de l´Ordre des pharmaciens (Cnop) a lancé un cri d´alarme ce matin, à l´occasion de la présentation de la dernière étude démographique de la profession. En effet, l´étude du Cnop laisse entrevoir « pour la première fois depuis 27 ans », une quasi stagnation en 2008, du nombre de pharmaciens en exercice (+ 0,27 %), alors que depuis 10 ans, ce nombre n´avait cessé d´augmenter malgré un ralentissement notable de la courbe des inscriptions. Il n´y a que les effectifs des pharmaciens exerçant dans les Dom (+ 3,17 %), à l´hôpital (+3,40%) ou qui sont adjoints de titulaires en officine (+ 0,28 %) qui connaissent une progression numérique. L´année 2007 s´est également close sur une diminution de 57 officines (solde entre ouvertures et fermetures), et une accélération des départs en retraite dans ce secteur d´exercice. En 2008, on compte 22 514 officines, soit, compte tenu de la hausse de l´augmentation de la population, une officine pour 2 717 habitants (contre une pour 2969 en 2006), un pharmacien titulaire pour 2 172 habitants et un pharmacien d´officine (titulaire ou adjoint) pour 1 144 habitants. De plus, la profession vieillit, et les prochains départs à la retraite « seront difficilement compensés par l´arrivée de nouveaux pharmaciens », prédit le Cnop. Déjà le nombre de départs en retraite s´accélère. Le Cnop s´attendait à enregistrer entre 8 à 900 départs en retraite en 2008, il y en aura sans doute 1 200 (contre une moyenne de 600 par an au cours des 10 dernières années). Les pharmaciens d´officine, explique-t-on au Cnop, vivent une situation d´incertitude liée à aux interrogations sur le maintien ou non du monopole, Bruxelles souhaitant sa suppression. De plus, ils bénéficient de conditions intéressantes pour passer la main (exonération fiscale sur les plus values générées par la cession d´une officine en cas de départ en retraite). Au résultat, ceux qui ont autour de 60 ans vendent « dans une attitude de sauve qui peut général », de peur que leur outil de travail perde à l´avenir de la valeur marchande. Dans quatre ou cinq ans, prédit le Cnop, « il y aura plus de départs que d´arrivées ». L´âge moyen de départ à la retraite est de 63 ans en 2008, contre 65 ans il y a quelques années.

Alors que le plfss 2008 a gelé la creation des officines et augmenter le quota à 3500 habitants/officine juste avant la publication du recensement pour que l on se rapproche de la norme européenne (Allemagne 21300 officines pour 46000 pharmaciens, Italie 16800 officines pour 33000 pharmaciens,........France 22514 officines pour 51000 pharmaciens source contrat d'études prospectives de la pharmacie d'officine), Mr PAROT demande la fermeture de 6000 officines et le lendemain le conseil de l'ordre demande une augmentation du numerus clausus au motif que les titulaires précipitent leur retraite vendent « dans une attitude de sauve qui peut général », de peur que leur outil de travail perde à l´avenir de la valeur marchande vu l'incertitude actuelle.CHERCHER L'ERREUR

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