Forum » » L'avenir du métier de pharmacien adjoint » » Réflexion sur la capitalisation
Posté : 14-04-2008 19:11 
Pour des officines à 600k, au vu de la situation, acheter au-dessus de 60%, c'est se faire rouler, où que l'on se trouve, franchement. Il ne faut pas se lancer sur ce genre d'affaires avec un gros emprunt à faire.
Dans ces conditions, et c'est à garder à l'esprit, les revenus générés par l'officine peuvent prendre une place au moins aussi importante que la capitalisation. Ce qui peut rassurer quant à ce qu'on va retirer de l'opération, quoi qu'il arrive. De plus, la constitution d'un apport permettant de taper raisonnablement plus haut (même aujourd'hui) peut être rapide.
Pour la croissance, il faut voir... quant à la valorisation, il ne faut tout simplement pas compter dessus et surtout si l'on veut vendre sans attendre un siècle (à mon avis... si vous faites un peu de plus-values, considérez ceci comme du bonus). C'est aussi une façon de donner le change, même si ce raisonnement peut paraître étrange dans cet univers.
Ce que permettent ces officines, en tout cas, c'est de rentrer dans le circuit avec quasiment rien.
Après, quorum ou pas quorum, se posera toujours le problème des chaînes qui trusteront les plus belles pharmacies. Quorum ou pas quorum, ceux qui n'ont pas d'argent devront commencer petit, subir la concurrence des plus gros, avec toujours ce risque de rester bloqué dans une petite officine (ou de rester sur le carreau, s'il devait vraiment y avoir trop de concurrence). Mais bon, si l'on n'est pas trop gourmand...
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