Forum » » L'avenir du métier de pharmacien adjoint » » Travailler dans un établissement de santé ne va bientôt plus être possible pour les officinaux...
Posté : 27-10-2016 12:16
Pour les rempla:
1. proposer des salaires attractifs
2. se grouper entre structure pour proposer des remplacements temps plein (territorialisation des remplacements)
3. Choisir les bons canaux de diffusions (ADIPH, Asso d'internes...)
Pour ce qui est de la rencontre DGOS-Syndicats de pharmaciens hospitaliers, c'était hier, pas encore de compte rendu officiel, mais les syndicats ont publiés ce communiqué dans hospimedia concernant les remplacements :
Le Syndicat national des pharmaciens des établissements publics de santé (Synprefh), le Syndicat national des pharmaciens praticiens hospitaliers et praticiens hospitaliers universitaires (SNPHPU) et la Fédération nationale des syndicats d'internes en pharmacie et biologie médicale (FNSIP-BM) s'opposent à toute modification du décret relatif aux conditions d'exercice et de remplacement au sein des pharmacies à usage intérieur (PUI). Ils sont officiellement soutenus dans leur démarche par les intersyndicales de praticiens hospitaliers : la Coordination médicale hospitalière (CMH), la Confédération des praticiens des hôpitaux (CPH), l'Intersyndicat national des praticiens hospitaliers (INPH) et Avenir Hospitalier (AH). L'ensemble de ces structures a rédigé, ce 25 octobre, un communiqué commun, à la veille d'une réunion de concertation sur le sujet à la DGOS.
"La solution aux difficultés d'application de ce décret ne réside pas dans un aménagement des textes mais dans une réelle mise en œuvre de la continuité du service pharmaceutique sur les territoires de santé, problème latent depuis plusieurs années", estiment-elles. Et les signataires de comparer l'exercice en pharmacie à d'autres spécialités. "Serait-il concevable de faire fonctionner un service clinique à plein temps avec un seul médecin spécialiste ? Remplacerait-on un médecin spécialiste par un médecin généraliste ?" s'interrogent-ils. Ils soulignent en outre que la pharmacie hospitalière fait ainsi une nouvelle fois figure d'exception.
C'est également le manque d'anticipation dans la mise en œuvre du décret (lire ci-contre), pourtant publié en janvier 2015 et entré en vigueur le 1er septembre dernier, qui est déploré. "Au lieu d'anticiper la mise en œuvre du décret [...], la DGOS, de par son instruction du 28 juillet 2016, conforte des pharmaciens dans une situation d'exercice illégal alors que la pharmacie hospitalière ne souffre d'aucune pénurie démographique", dénoncent les organisations syndicales. Pour faciliter l'application du décret, elles proposent finalement des pistes de réflexion. Elles prônent une réorganisation territoriale, voire régionale, de la continuité pharmaceutique et des remplacements au sein de toutes les structures, y compris privées. Il s'agirait enfin de réallouer des moyens pour créer un nombre suffisant de postes de praticiens partagés "afin de garantir à tout moment un service pharmaceutique hospitalier de qualité". Des propositions que les pharmaciens porteront ce 26 octobre à la DGOS. Message édité par : Czeorca / 27-10-2016 12:18
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