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Forum » » L'avenir du métier de pharmacien adjoint » » Important, mon avenir


Posté : 07-08-2014 14:34 icone du post

Citation : poussin_arverne 

En achetant ce genre de boutique, le risque était élevé d'en être dégouté. Et ce n'est malheureusement pour toi pas fini ... Commencer à l'accepter c'est déjà commencer à rebondir.

On ne peut pas être dégouté d'un métier qu'on aime en 1 an. Tu traverses seulement une mauvaise passe liée à ton erreur d'installation.

Malgré tout, on peut retenir de ton expérience une chose intéressante à dire a notre jeune ami : pharmacien est devenu un métier de travail collectif. Il faut donc avoir envie de travailler en équipe et être sociable. Si tu n'as pas énormément d'argent, la solution pour t'en sortir est d'acheter à plusieurs une belle boutique.

Je constate de plus en plus que ceux d'entre nous qui s'accrochent a l'ancien modèle "1 pharmacie pour 1 titulaire" ont beaucoup de mal à s'en sortir. En revanche, ceux qui aiment le travail en groupe ont de belles réussites où ils parviennent à s'épanouir dans leurs domaines de prédilection (achats, management, gestion, matériel médical, médecines naturelles, vétérinaire, parapharmacie, vente en ligne, entretiens pharmaceutiques, projets immobiliers ...).

L'exercice dans une boutique seul est sclérosant (notre activité est devenue si variée qu'un exercice en solitaire n'est plus envisageable sauf à être un hyperactif maladif ...). Et l'exercice dans une petite boutique n'est pas épanouissant.

Par ailleurs, nous l'avons déjà signalé souvent : le diplôme de pharmacien est demandés dans de nombreux secteurs d'activités et de nombreux pays : avec un peu de mordant, de talent, et d'intelligence, rebondir dans ces autres secteurs est aisé (agroalimentaire, industrie chimique, médicaments vétérinaires, ...) 


"Ce genre de boutique" était tout à fait ce que je cherchais : petite et mignonne, de quartier, beaucoup de personnes âgées pour qui les entretiens pharmas auraient été très bénéfiques, quasiment pas d'employés à gérer, revenu faible mais suffisant (3000 au début puis 4000, et ça m'allait très bien!). Mais voilà, le CA a été grugé de 20%, me laissant sur les bras une pharmacie non viable. Si on rajoute les matraquages que l'on subit depuis 3-4 ans et qui ne font qu'empirer vitesse grand V, je ne saurais que formellement contre-indiquer la voie de l'officine, SAUF à ceux qui veulent se transformer en homme d'affaires comme ça semble être ton cas.
Comme tu dis la profession de pharmacien s'est transformée en véritable business, et c'est pas mon délire du tout. Je souhaitais faire dans la santé, pas dans le placement financier.

Cet article provient de Pharmechange
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