Forum » » L'avenir du métier de pharmacien adjoint » » ce que vaut un pharmacien au sud de la Méditerranée
Posté : 04-02-2014 06:00 
Ou alors parce qu'il n'y a pas (ou peu) d'enseignants issus de l'officine pour nous apprendre la Pharmacie telle qu'elle s'exerce en officine.
On a quelques années de retard sur les facs de médecine (intégration de la pharmacie au CHU ...)
La médecine générale est considérée comme une spécialité à part entière enseignée par des généralistes avec un DES qualifiant.
Nous, on a des cours fait par des hospitaliers et ou universitaires qui nous apprennent le coeur du métier (IAM, pk, ...) qui est de valider une ordo mais malheureusement, on demande aux pharmaciens tout un tas d'autres choses à faire qui ne relèvent pas spécifiquement de la pharmacie (facturer une ordo, gérer du personnel, connaitre des gammes de para, organiser l'espace de vente, bientôt faire accréditer un établissement ...)
Il faudrait que la Pharmacie d'officine se rapproche de ce qui est enseigné à la fac (à savoir recentrer le boulot de pharmacien sur le patient et son traitement); et il faudrait que la fac comprenne que la pharmacie d'officine n'est pas une spécialité poubelle, elle a des spécificités d'exercice qui imposent d'organiser son enseignement par des officinaux (et éventuellement des hospitaliers, pas l'inverse) avec des stages en officine plus tôt (6mois de stage en officine en 5HU par exemple, comme les industriels), et pas du: "j'étais au comptoir sans contrôle dès la 2e année chez un type qui le faisait remettre en stock c*cl*m*d".
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