Forum » » L'avenir du métier de pharmacien adjoint » » Nouvelle mission, piège a cons ?
Posté : 01-08-2013 19:02
Citation : pharma-espoir
D'un point de vue légal, le legislateur met le pharmacien au même niveau que le médecin, le dentiste ou le vétérinaire. L'exemple le plus parlant de cette égalité, c'est le salaire dans la fonction publique : c'est le même au centime près entre médecins et pharmaciens, que ce soit pour les internes, les PH, les praticiens conseils sécu, l'armée, les inspecteurs de santé publique... Et c'est pareil dans quasiment tous les pays du monde.
Je suis d'accord, le pharmacien a un statut de cadre reconnu et équivalent à celui de médecin, dentiste...C'est vrai pour le pharmacien hospitalier, pour le pharmacien hospitalier, sans doute moins pour le pharmacien adjoint...(qui pourtant a le même diplôme et les mêmes fonctions pharmaceutiques...)
Au delà, je crois que tu décris une situation idéale (et peut être utopique). Pour ma part, je persiste et signe: les pharmaciens (sauf les pharmaciens hospitaliers et sauf rares exceptions concernant quelques officinaux) n'ont pas les informations ni la pratique professionnelle pour participer aux décisions thérapeutiques. Les pharmaciens hospitaliers le font, mais notamment pour des raisons économiques (choisir le traitement le moins cher, car ils sont comptables du budget de leur pharmacie).
Autre reproche souvent fait au pharmacien d'officine: la vente de bimbeloterie de santé (pilules pour maigrir, poudres de perlimpipin...) pour lesquels il y a de la publicité non scientifique dans l'officine, les devantures, et qui renvoient l'image d'un gentil commerçant, pas d'un spécialiste des thérapeutiques de pointe... Les pharmaciens hospitaliers n'ont pas cet aspect, ce qui explique qu'eux se rapprochent selon des sociologues américains d'une profession complète.
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