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riep

Forum » » L'avenir du métier de pharmacien adjoint » » Nouvelle mission, piège a cons ?


Posté : 31-07-2013 13:33 icone du post

Citation : parmentier 

Citation : riep 




mais quelle stupidité !
le médecin est le spécialiste du diagnostic
le pharmacien du médicament
et l'infirmier...ben du ..de ..de quoi au fait ha oui de l'administration du médicament




Nous touchons la un point crucial: le pharmacien a bien des études centrées sur le médicament, mais son domaine de compétence exclusif n'est pas l'ensemble du médicament, mais plutôt la logistique sécurisée du médicament (et historiquement c'était la préparation du médicament). Le pharmacien ne contrôle pas complètement son objet social (le médicament) puisque celui-ci est prescrit par le médecin qui va aussi juger de son efficacité et des effets secondaires et des éventuelles adaptations du traitement. Le médecin est donc au final en première ligne et assure la tâche noble et intellectuelle, en sachant que la fonction de logistique (fournir le médicament) sécurisée (vérifier que tout est OK et cohérent) du pharmacien n'est pas déshonorante, mais relativement dépendante du médecin (qui "ordonne", d'ou le terme "ordonnance") . C'est pour cela que la profession de pharmacien est selon les sociologues du travail anglosaxons une profession dite incomplète, comme celle d'infirmier (car ne contrôlant pas complètement son objet social), contrairement aux professions de médecin, dentiste ou avocat...

 


Pas tout a fait vrai
Ce serait vrai si les médecins maîtrisaient totalement le médicament or ce n'est pas le cas.

je pense qu'il faut dispenser des ordo pour le voir et le constater, enfin les chiffres d'accidents liées a un mauvais usage du médicament sont ce qu'ils sont et encore ils ne prennent pas totalement en compte les erreurs de mauvaise prescription c'est a dire pas en adéquation avec la pathologie du patient.(pourquoi ne pas noter sur l'ordonnance le diagnostic ça sera marrant)

Aucun médecin ne peut se targuer de maîtriser totalement les effets des médicaments qu'ils prescrit.
Certains l'admettent volontiers, d'autres supportent mal de de devoir s'en remettre a plus compétents qu'eux sur le sujet.

il n'y a pas que sur les médicaments, en ce qui concerne la petite urgence(pdsuture , la perfusion,les pansements bref les soins dit "infirmiers", je (et ce n'est qu mon avis)
constate que les infirmiers maîtrisent mieux le sujet que la plupart des médecins (de ville bien entendu).

Le travail de logistique effectué par le pharmacien n'est absolument pas honteux, il ne représente qu'une infime partie de son boulot mais effectivement a l’hôpital une partie particulièrement cruciale.

Mais sincèrement elle pourrait être faite par du personnel qualifié avec une formation de quelque mois, être pharmacien n’étant qu'un plus,( a l'APHM beaucoup de binomes pharmacien/juriste spe commerce)

le travail de l'analyse des prescription est lui absolument fondamentale tant pour la santé des patients qu’économiquement.

D'ailleurs les anglo-saxons se dirigent de plus en plus vers cette voie maintenant pour être "pharmacist" aux USA c'est en moyenne entre 8 et 9 ans d'étude et ces derniers sont considérés comme des cliniciens a part entière.
Etant bien en avance sur nous ils ont compris l’intérêt économique de la rationalisation des prescriptions.
En France, dans les hôpitaux de plus en plus de médecins sont friands de l'analyse pharmacologique en "réseau" qui consiste a visionner le commentaire du pharmacien qui a validé sa prescription
-1 pas de coup de fil intempestifs (sauf erreur grave)
-2 possibilité de rectifier le tir selon le commentaire sans que tout le service le sache
-3 éducation pharmaco :le med peut prend note lui même pour une prochaine fois ce qui évite des conflit directs (parfois susceptible un med)

nous sommes par contre d accord sur le fait que le médecin est bien le pivot, le centre du systeme de soin(oui bon en fait c'est le patient) ou s'articule ensuite tous les autres professionnels

mais ceci est une évidence on ne peut se permettre d'avoir un système a plusieurs têtes où le patient ne saurait pas laquelle suivre, il faut bien qu'il y en ait un qui tranche en cas de désaccord.

Cet article provient de Pharmechange
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