Forum » » L'avenir des salariés de l'officine » » La bulle pharmacie
Posté : 26-05-2017 23:03
Citation :
Nic78
Citation :
Farmacien
rconsomment pas.
Il y a un hic : les interêts des pharmacies et les interêts du pays en terme de santé publique sont opposés. La réussite de l'un passe par la perte de l'autre
Je rejoins totalement El Toto, faire baisser l'inobservance et faire de la prévention fait totalement parti de nos attributions mais notre système de santé ne tend pas vers cela, ne l'a jamais fait et apparemment ne souhaite toujours pas le faire puisque seules les économies comptent. Comme ceci est un travail à part entière (comme l'intervention pharmaceutique quotidienne mais qui ne nous est pas reconnue alors que c'est notre coeur de métier et donc non rémunérée) eh bien ça devrait pouvoir faire l'objet d'un transfert de rémunération. Donc oui il faut une transition du mode de rémunération et non faire cela ne devrait pas impacter notre rémunération (en théorie malheureusement car vu ce que font nos instances représentatives.....)
Pas d'accord...
Non mais vous avez déjà essayé de faire comprendre à un diabétique de type II les règles hygièno-diététiques de base ?
C'est impossible car ce sont des patients souvent obtus qui ne comprennent absolument rien à l'influence de l'alimentation et de l'activité physique sur leur glycémie, et
in fine des multiples pathologies qui en découlent.
Gateaux devant la télé -> Hyperglycémie -> trouble de la micro-circulation -> cécité. C'est déjà inaudible car eux ils entendent "je risque de devenir aveugle parce que j'ai regardé "touche pas à mon poste"".
Ils se vantent de manger bien gras et sucré et de rester toute la journée le cul vissé devant la télé.
C'est même à celui qui aura le plus de médicaments. Observez quand ils sont plusieurs dans l'officine : ce n'est pas rare qu'ils se montrent leurs ordonnances et rigolent du nombre de lignes.
Donc je ne vois vraiment pas comment le pharmacien pourra ce rémunérer autrement qu'en vendant du volume de médicaments.
Si demain on se met à expliquer comment le DNID peut s'améliorer en adoptant une bonne hygiène de vie, tout ce que l'on risque c'est d'indisposer le patient et de le perdre (on ressent toujours un agacement et une incompréhension quand on leurs explique que ces pathologies ne sont pas une fatalité).
De plus pour ce dernier ce sera toujours le médecin qui sera capable d'expliquer cela.
D'ailleurs même eux ne se risquent pas de leur faire comprendre quoique ce soit.
Nous ne sommes pas les champions du monde de consommation de médicaments pour rien.
Quand on voit l'échec cuisant des entretiens pharmaceutiques sur les AVK payés au lance-pierre par la sécu. C'est tout juste si les clients arrivent à retrouver leur propre TDC, alors un traitement...
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