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Posté : 25-03-2014 14:28
Faudrait distinguer les intérimaires par choix et les intérimaires forcés. Il y a 12 000 médecins généralistes remplaçants en France, et 99% le sont par choix et non par contrainte par exemple.
Le taux d'intérimaire dans la population générale est de 5%, donc on est à 15% +/- sans emploi dans la population générale contre 10% en pharmacie.
En admettant que ces chiffres soient vrais (car curieusement quand on tape pharmacien sur pôle emploi on trouve pas les mêmes chiffres mais bon), ça fait toujours moins que les autres. Donc essayer de faire pleurer dans les chaumières est une tactique déjà tentée et qui ne fonctionne pas : le français moyen est globalement tellement dans la merde qu'il s'en tape que la pharmacie ne soit plus une poule aux oeufs d'or, et les différents gouvernements sont débordés par toutes les tuiles qui s'accumulent et on est pas en haut de leur liste de priorités.
Le SEUL moyen d'obtenir des revalorisations notables, c'est déjà de montrer qu'avec cette revalorisation on améliore la santé publique, mais surtout montrer que cette amélioration permet de faire des économies à la sécu, notamment en diminuant le nombre d'hospitalisations.
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