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Posté : 27-02-2013 13:04
« N'oubliez pas également que nous avons intégré la PACES en première année et que les étudiants reçus doivent choisir leur filière : médecine ? Dentaire ? Pharma ? Ça va être dur d'attirer de très bons éléments si on leur explique que leur boulot, ce sera de vendre des fauteuils roulants comme leur pote qui n'a jamais réussi à avoir le bac... »
Ne t’inquiète pas, l’ordre s’en charge (pharma, c’est pour moi !) ; ma sœur a fait une PACES, parmi ces amis pas grand monde ne voulait faire pharma (mais c’est peut-être à cause de Dr House ou de Grey’s anatomy) et parmi ceux qui faisaient pharma, la réponse la plus fréquente c’est : « je fais pharma, mais c’est pour faire de la recherche/internat, pas pour vendre des boites »
Malheureusement, la pharmacie est considérée comme une sous-filière de la santé par les PACES, l’officine est une sous-filière de la pharmacie pour les étudiants, et l’adjoint est le sous-pharmacien d’officine pour les jeunes diplômés, dont le travail peut être facilement confié à un étudiant, un préparateur ou quelqu’un qui a fait indus et qui fait des heures en officines le temps de trouver son poste.
«[…]et à l'inverse de pas laisser du travail pharmaceutique à des non-pharmaciens. »
On est déjà censés faire un contrôle effectif lors de chaque dispensation de médicament, seulement la réponse que j’ai entendue/lue de la part des titulaires c’est : un adjoint ça coûte 60.000€ par an et j’ai une officine à rembourser (sous-entendu, je suis incapable de faire de la qualité parce que j’ai acheté trop cher et que mes confrères font du discount).
C’est en grande partie la faute de la profession si on est pas capables de paraitre glamour auprès des jeunes, l’autre responsable étant l’état qui nous considère avant tout comme un réseau de distribution du médicament à qui on « demande » de se restructurer pour couter moins cher.
Le jour où on aura une rémunération (sur le remboursable) à l’acte, une marge minimale sur le médicament non remboursé en dessous de laquelle on n’a pas le droit de vendre des médicaments, et une loi de répartition des diplômes plutôt que des points de vente, ce jour-là, je me considèrerai l’égal d’un médecin ou d’un dentiste.
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