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Bixente64

Forum » » Les inclassables » » CNE


Posté : 05-08-2005 08:23 icone du post

"Article 2
Ce contrat peut être rompu à l'initiative de l'employeur ou du salarié, pendant les deux premières années courant à compter de la date de sa conclusion"

Notre convention collective prévoit une durée d'essai de un mois pour les non-cadres, et de trois mois pour les cadres. Le CNE s'assoit sur la convention collective, texte décidé par des commissions collégiales employeurs/employés. Trop rétrograde, mon fils ! Vive les décisions unilatérales venant directement "d'en haut" !

"Lorsqu'il est à l'initiative de la rupture, sauf faute grave, l'employeur verse au salarié, au plus tard à l'expiration du préavis, outre les sommes restant dues au titre des salaires et de l'indemnité de congés payés, une indemnité égale à 8 % du montant total de la rémunération brute due au salarié depuis la conclusion du contrat"

Un contrat à durée déterminée prévoit une indemnité de précarité de 10%. Et voilà comment le précaire se fait voler 2% d'indemnités !

"Les travailleurs involontairement privés d'emploi, aptes au travail et recherchant un emploi au sens de l'article L. 351-1 du code du travail, ayant été titulaires du contrat mentionné à l'article 1er pendant une durée minimale fixée par décret ont droit, dès lors qu'ils ne justifient pas de références de travail suffisantes pour être indemnisés en application de l'article L. 351-3 du code du travail, à une allocation forfaitaire."

Combien ? Pendant combien de temps ?

Quid d'une femme enceinte pendant cette trop longue période de deux ans ? Elle peut donc être licenciée ? Ah bon ? Oui ? Non ? C'est où ?

Il y a quelques années, on nous avait fait le coup du C.I.E. (Contrat Initiative Emploi), qui n'avait rien donné en terme d'emploi, à part alléger un peu le coût du travail pour les employeurs. Là c'est encore plus grand ; on allège le code du travail. Bien sur, les esprits bien-pensants me diront que'il ne faut pas rester sans faire, que tout celà est le résidu d'ancestrale coutume qui n'ont, maintenant plus cours... Je pense que dans ces conditions, le retour de la loi du Talion s'impose, voire même la loi du plus fort. Tu veux bosser ? Bosses, et fermes ta gueule. Je te payes quand je veux, comme je veux, si je veux. Tu bosses quand je veux, tu dégages aussi quand je veux. Bref, une société égalitaire où la Loi protège le plus faible des débordements du plus fort. Ca part en sucette cette affaire...

Bixente

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