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Forum » » Les inclassables » » Edouard communique et les potards ?


Posté : 07-02-2008 17:24 icone du post

Au fait, quitte à communiquer, autant le faire pour tout :

Le Monde - 2/02/08

Leclerc fait semblant de retirer la Vache qui Rit de ses rayons

Michel-Edouard Leclerc a mis ses menaces à exécutions. Les magasins de l'enseigne ont décidé de retirer des rayons, à partir du 1er février, six articles d'une gamme de produits - La Vache qui Rit (Bel), le Pulco citron (Orangina), un produit d'entretien Ajax (Colgate-Palmolive), un gâteau au chocolat Brossard (Saveurs de France) et deux crèmes antirides (L'Oréal et Nivea). Leclerc reproche à ces fabricants des hausses de tarifs trop élevées 'Le Monde du 18 janvier).

"Nous ne contestons pas la huasse des matières premières, mais certaines augmentations à l'intérieur d'une même gamme de produits sont totalement injustifiées", s'insurge M.Leclerc. Pourquoi, s'interroge-t-il, La Vache qui Rit douze portions augmente de 20,63 %, alors que la boîte de seize portions croît de 14,3 % et celle de trente-deux de 13,8 % ?
Mais M.Leclerc se garde bien de priver ses clients de l'emblématique fromage fondu. Il ne fait disparaître de ses rayons que le conditionnement en douze portions.
"Ce n'est pas celui que l'on vend le plus chez Lelcerc", souligne-t-on chez Bel.
"Au total, une centaine d'articles sont sur la sellette", indique M.Leclerc. Certains distributeurs font la même chose, mais sans le crier sur les toits : il y a quelques semaines, Auchan avait retiré de ses rayons la compote Andros.
"C'est un coup de pub et un coup politique pour peser sur les textes actuellement en débat", lance, exaspéré, Olivier Desforges, président de l'institut de liaison et d'études des industries de consommation (ILEC), faisant référence à la réforme de la loi Galland sur les relations commerciales entre distributeurs et fournisseurs.
L'ILEC souligne que les prix des grandes marques ont baissé en 2007 de 0,29 % quand ceux des marques de distributeurs augmentaient de 2,63 %.
"Le chantage exercé n'a pas payé puisque les industriels n'ont pas changé de position", remarque Jean-René Buisson, président de l'Association nationale des industries alimentaires. Celui-ci note que les autres distributeurs négocient actuellement sans avoir à passer par une telle "épreuve de force". Du côté des marques, c'est le silence. "Nous sommes en pleine période de négociations", fait-on valoir chez Brossard. Chez Bel, on ironise : "Leclerc trouve notre Vache qui rit trop cher alors qu'Intermarché s'en sert de produit d'appel pour sa publicité à la radio."


Que du vent, donc, encore une fois, de la part de Leclerc, qui ne fait finalement au mieux que ce que nous faisons tous.

Cet article provient de Pharmechange
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