Bonjour
Avec un peu de retard dans mes réponses. Concernant les différentes remarques et objections je pense que nous sommes tous d’accord sur le principe de la vente par des professionnels et dans les pharmacies. Par contre il faut que la pharmacie d’officine développe en plus de ses ventes de médicaments représentant la grande partie de son CA, d’autres offres et services. C’est pour cela que le libre accès et je rajoute assisté,doit faire partie de cette liste.
Concernant les objections très intéressantes, car toutes discutions nous permet de confronter nos points de vues, je réponds.
Du baratin voire de la propagande commerciale, non, du commercial oui certainement, en effet il faut avoir à l’esprit que le patient consommateur ou client (c’est comme vous voulez), enfin la personne qui franchit la porte de l’officine n’est pas toujours malade, il peut être en bonne santé et vouloir justement le rester d’où l’intérêt de proposer un linéaire répondant à cette demande avec par ex. des probiotiques, des mélanges vitaminés, du ginseng et autres…. Egalement de proposer un rayon « pansements premiers soins ». Un autre exemple un linéaire avec les soins pour les jambes lourdes (avec en parallèle derrière le comptoir le même rayon avec les médicaments AMM). Il suffit de jeter un œil sur internet et de taper « parapharmacie » et de voir le nombre de réponses proposées ou de regarder les mètres linéaires en GMS (je ne parle pas des parapharmacies). Où est l’offre « bio » dans les pharmacies ?
Il faut que les pharmaciens arrêtent d’être les succursales des laboratoires, il faut vraiment commander et exposer les produits que la clientèle demande. Etre réactif et dynamique à la demande ( je vois des pharmacies avec des vitrines de noël au mois d’Avril ou des panneaux Hu..x enrhumé ou de la même marque actif sur le virus H1n1 en tête de gondole au mois de Mai ou un présentoir de Strep…s en plein été sur les comptoirs, ou alors un haut de rayon avec la marque Phas qui n’existe plus depuis des années, et je peux continuer la liste... sans parler des mouches mortes en vitrine).
Pas de place pour le libre accès, oui effectivement quand ce n’est pas possible, ce n’est pas possible ! Mais quand on voit dans des petites pharmacies rurales une descente entière de linéaire « Maquillage » ou des stocks pour au moins 3 ans de gamme « Femmes enceintes d’une marque bien connue » on peut réfléchir sur le réaménagement de son espace de vente sans faire de gros travaux.
Les intoxications, mais le rôle du pharmacien et de son équipe n’est il pas de conseiller et de renseigner le patient sur les médicaments qu’il va consommer, que celui-ci soit devant ou derrière le comptoir.
Un inconnu sur le forum peut être, mais avec plusieurs années de pratique en tant que responsable des achats et de la logistique back-office dans plusieurs pharmacies.
En conclusion, en plus de l’activité majeure de la délivrance d’ordonnances, pour faire enter les clients dans les officines, Il faut vraiment répondre et s’adapter à la demande de la clientèle, tout en proposant dans notre offre de produits et de conseils un véritable professionnalisme et c’est cela qui fera la différence (qu’ils soient devant ou derrière le comptoir) avec les autres circuits de distribution.