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Evolution des salaires depuis 2000 #8765

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illustration du rôle prépondérant qu'est appelé à prendre la place du crédit dans les préoccupations financières des pharmaciens officinaux:

http://www.quotipharm.com

Message édité par : Manager / 06-01-2010 10:56

ElGringo ElGringoicon_post
De ce dialogue, je ne retriendrais que ce paradoxe, digne du marché immobilier américain,les "Subprimes" bien connus,ou les "Option ARM" à venir, entre la situation réelle et celle perçue par les acteurs du Marché Officinal.
Le prix des fonds est stable, voire en progression depuis quelques années, et le marché excepté pour les petites pharmacies est fluide, gràce aux SEL, et demain avec une ouverture du capital aux investisseurs externes.
Depuis trente ans, la durée de remboursement a été allongée pour atteindre en moyenne, aujourd’hui, douze ans, avec des durées d'emprunts actuellement sur la base de 15 ans.
La pharmacie d’officine est sur ce plan une exception, financement de 90% sur 15 ans, aux règles de financement classique, 70% sur 7 ans.
Or personne n'a jusqu'à présent envie de modifier le consensus autour de ces pratiques dérogatoires.
Et pour cause, de cette exception, découle l'enrichissement des acteurs connexes au Marché officinal !
Quelle serait l'effet observé sur les pharmacies et sur les titulaires si les banquiers décidaient désormais de financer les fonds dans les règles de l'art.
La dégradation de la situation de trésorerie des pharmaciens dans un contexte de crise économique n'a pas modifié le comportement des banquiers .
Les pratiques n’ont pas changé, si ce n'est le retrait des banques qui ne sont pas des bailleurs de fonds classiques de la profession.
Par ailleurs les taux proposés aux pharmaciens sont toujours extrêmement attractifs, aujourd'hui encore.
Donc rien ne change et l’endettement des officines risque fort de s’accroître .
En tout cas pour beaucoup de pharmaciens qui ont acquis leur officine depuis moins de quatre ans, la situation est plus que tendue, voire critique.
Les chiffres publiés au « Bulletin des annonces civiles et commerciales » font état de 25 mises en redressement judiciaire en 2 mois, entre le 15 septembre 2009 et le 15 novembre de cette même année.
El Gringo


Message édité par : ElGringo / 06-01-2010 11:28

loulou77 loulou77icon_post
insomniaque, et oui manager, faut pas vieillir.
non seulement je paye bien mon personnel ( je crois), ex preparatrice 7 ans d experience 1700 euros net.
en plus je commande via une autre pharmacie ( l autre pharma du bourg) pour un potentiel total 4 millions, effectivt achat discount of course, t es au taquet partout.
ayant acheté pas cher ( 76% du ca), bien developpé, j ai du mal à equilibrer sans pomper dans la treso, donc je me dis ( trivial) il y a un pb, de toute façon, ça va vite, si tu perds 0,6 à 1 point de marge d une année sur l autre ( 2009/2008), ça chiffre vite.
loulou77
PoLoGwADa PoLoGwADaicon_post
1700 euros net !!!

tu vas faire des envieux mon loulou ! :-)
Manager Managericon_post
Dans ce monde tellement... trop...financier, les salaires sont réduits à une ligne de charge.

Il va falloir un jour revenir sur terre, un salarié c'est du travail donc des recettes. Les charges ça vient seulement après avec une traite à 30 jours. Et sauf erreur flagrante de gestion le solde gain/dépense est largement positif

Où le système se vérole c'est que le financier prenant le dessus, la charge d'amortissement du fond bouffe une part importante du bénéfice, et pour ceux qui, plus chanceux ont déjà amortis, l'attente de performance du capital immobilisé est tout aussi importante. Ce qui est faux en officine c'est le ratio valeur du fond/rentabilité et là les salariés n'y peuvent rien.

C'est bien loulou, mais malheureusement ce pb dépasse ta seule officine.
PoLoGwADa PoLoGwADaicon_post
Citation : Manager 
Ce qui est faux en officine c'est le ratio valeur du fond/rentabilité et là les salariés n'y peuvent rien. 


encore une fois, tout à fait d'accord avec cette analyse..
par contre, ce qui était vrai jusqu'à présent, c'est que la rentabilité venait forcément dès la fin de remboursement du crédit.
Les prix ont augmenté, les durées de remboursement de crédits allant de pairs..
tout le monde fermant les yeux en se disant qu'il n'y avait pas de raisons que le système change...

sauf qu'il change ! tous les articles récents le prouvent...

le quotidien d'avant, ne fait plus de certitudes gravées dans le marbre, pour les générations futures.
Le système est à bout de souffle...

Les nouveaux acquéreurs doivent en tenir compte, afin de pouvoir se rémunérer justement, ainsi que leurs employés..compte tenu des échéances qui pointent (PLFSS) et celles à venir...

Message édité par : PoLoGwADa / 06-01-2010 16:47

ElGringo ElGringoicon_post
Citation : Manager 

Où le système se vérole c'est que le financier prenant le dessus, la charge d'amortissement du fond bouffe une part importante du bénéfice, et pour ceux qui, plus chanceux ont déjà amortis, l'attente de performance du capital immobilisé est tout aussi importante. Ce qui est faux en officine c'est le ratio valeur du fond/rentabilité et là les salariés n'y peuvent rien.
 


Entièrement d'accord avec toi Manager et l'exemple de Loulou qui évolue avec des ratios enviables, montre que même dans cette configuration la gestion de l'outil officinal n'est pas emprunt de sérénité. Que dire des autres partant avec de moins bons paramètres ... ;-)

La rentabilité des fonds propres est un point important que nombres de titulaires devraient examiner, ce qui devrait les pousser à céder et à réinvestir différement leur capital en fonction de leur âge.

Quant à la charge d'amortissement du fond, il est certain qu'au niveau de valorisation qui a été atteint, environ 9 fois l'EBE pour 2009, seul un investissement type SEL permet d'assurer une pérennité en requérant une rentabilité moindre pour s'équilibrer.
A ce niveau de prix, la capitalisation d'un fonds pour un acquéreur personnel fût-il à l'IS et sur 15 années d'emprunt principal est quasiment intenable avec une stagnation du CA et une érosion de la MB. Les marges de manoueuvre sur le poste Personnel (sans aucune conotation péjorative, mais en utilisant le jargon comptable) étant aujourd'hui devenues en général assez réduites.

Que dire outre les SEL, des succursales prônées par certains officinaux, de l'ouverture du capital et de la constitution de chaines à venir, si ce n'est un phénomène principal de concentration du secteur aux mains des plus puissants.

La fin d'un modèle qui si elle peut être négociée par ceux qui sont déjà installés depuis longtemps, sera dramatique à vivre pour les derniers entrés dans la danse. :-(
El Gringo


Message édité par : ElGringo / 06-01-2010 16:19

Bixente64 Bixente64icon_post
J'ai une larme...

(20 ans que j'entends le mêm baratin.... 20 ans que les pharmacies se vendent... 20 ans que les potards achètent... 20 ans que les crédits se payent... 20 ans que "c'est la fin"...)

Rigolos !
Là où commence le découragement, se lève la victoire des persévérants.
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