Citation :
Panda_Ltd
Citation :
loulou77
à moins d avoir ton voisin qui baisse pavillon, très difficile d evoluer en chiffre,
" moi j'aime bien les vaches "
" ça fait beau dans les prés "
" ça habille bien les champs "
" et puis ça s'meut lent'ment "
" ça fait du bien aux gens pressées "
" moi j'aime bien les vaches "
loulou77 a horriblement raison. Mais je tiens à vous rassurer, il ya pire que vous tous.
Juste deux exemples, deux pharmacies,centenaires, (sur sept) dans notre village ont mis la clé sous le paillasson après deux années consécutives à -25 et l'autre à 40 %; et cela sans aucun repreneur...faillite totale.
C'est malheureusement grâce à ces "disparitions" que les autres pharmacies vivotent un peu mieux... et encore pour s'en sortir, elles ont dû égorger les marges et licencier à la pelle.
ça me fait penser à cette histoire réelle d'un crash d'avion dans les Andes, où les survivants ont dû devenir cannibales pour survivre.
En ce qui nous concerne, une pharmacie m ut uali ste, nous contre-réalisons un -6,5% , qui est la fourchette de la moyenne nationale.
Est ce qu'on doit attendre les bras croisés que toutes les officines ferment pour qu'il n'en reste qu'une dans chaque village pour que notre métier reste rentable, ou bien allons nous REELEMENT nous bouger pour trouver une solution à long terme? :|
Ou bien c'est juste l'application de la loi de Darwin: seuls survivent ceux qui s'adaptent aux changement. Encore faut il cerner les causes du changement.
S'adapter, oui, mais à quel prix (sens figuré du mot), quels sacrifices?
Les pharmaciens sauront ils s'unir, malgré leurs divergences de point de vue et SURTOUT d'intêret, pour sauver la profession?
Message édité par : Panda_Ltd / 24-10-2009 00:10
