Désolé mais, ça n'existe plus les créations aujourd'hui.

J'ai entendu dire que ce "gel" a de fortes chances d'être reconduit ...
Désolé pour toi

Perso je suis pas trop pour les créations alors que d'autres gallerent parcqu'en surnombre.

si on laisse créer de nouvelles officines, il y aura en France plus de pharmacies que de boulangeries. Déjà que là on est limite...

Disons quand même que la création a permis à de nombreux pharmaciens parfois d'origine modeste d'accéder à l'installation.

je suis aussi d'origine modeste. Si tous les pharmaciens d'origine modeste se mettent à créer de nouvelles pharmacies, il y aura des problèmes. C'est pour éviter cela que cette loi de gel de création de pharmacies a été initié je crois

Il me semblait que même avec une population qui atteint le seuil d'une nouvelle creation, les transferts sont prioritaires. Donc à partir du moment ou tu as déposé ton dossier, il y a un laps de temps (2 ans?) ou tu dois attendre, dès fois qu'une pharmacie excedentaire de l'autre bout de la France n'ait l'idée de venir s'implanter dans le village que tu convoitais ;)
Pour le reste, je ne sais pas trop comment cela fonctionne; peut etre que tu peux consulter des anciens topics ou le sujet est évoqué.

Bonjour Pharmacia,

Concernant les agences spécialisées, je pense que tu devrais te satisfaire d'un expert comptable pour la partie administrative et budgétaire. Il te guidera, probablement gratuitement, tout au long des étapes de ton projet. Il se rémunèrera ensuite une fois que tu seras installée, ne t'en fais pas pour lui. Les grossistes peuvent aussi être des interlocuteurs utiles. De plus, étant donné que tu n'es pas dans l'urgence pour ton projet, tu as le temps de rechercher tranquillement qui faire travailler pour les agencements. Certains confrères sur ce forum ont fait part de leur expérience à ce sujet : faire travailler les artisans locaux est souvent bien moins onéreux. Dans la mesure où tu n'as pas besoin de refaire un agencement de fond en comble en moins de 3 semaines, ça le semble être une solution intéressante.

Sur le coeur du problème de l'installation, en revanche, tu me sembles bien optimiste. As-tu bien étudié la façon dont sont déterminées les populations légales ? (c'est expliqué sur le site de l'INSEE). J'étais moi-même sur des études de création il y a deux ans quand la loi a retiré cette dernière bouffée d'oxygne aux jeunes pharmaciens et j'ai étudié la question en détail. Il y a un délai pouvant aller jusqu'à 2 ans entre le moment où les 2500 habitants sont atteints et le moment où cette population devient légale. C'est à partir de ce moment-là seulement qu'on commence à compter la fameuse période de 2 ans de priorité aux transferts, ce qui peut porter à 4 ans l'attente. Au cours de ces années, il me semble que tu n'as pas même le droit de déposer une demande de création. Inutile de te dire que, à moins que tu ne sois pistonnée par les élus locaux, ils ne se priveront pas, pendant cette période, de chercher un titulaire pour transférer une officine dans leur commune, et de lui en donner les moyens logistiques. Enfin, à moins que les élus ne décident de jouer la montre en se montrant tatillons sur des surfaces de vitrines,etc... pour la délivrance du permis de construire (ce qui peut toujours être contourné par des recours en amont), il me semble que rien n'empêche un confrère de racheter une habitation pour en faire un commerce.

Donc, renseigne-toi bien avant de te lancer tête baissée.

Damien.

Pousse moi pas, je crois que tu devrais pousser un peu ton raisonnement.
Connais-tu une seule profession qui "crève" de ne pas avoir de règles limitant son implantation ? Tu me sembles sous-estimer le bon sens économique !
Je trouve cela intéressant que tu dises que ces règles ont été établies pour limiter le nombre d'officine. Car si c'est en effet devenu le cas, c'est précisément dans un but opposé que ces règles ont été créées ! En effet, elles avaient pour objectif d'inciter les pharmaciens à s'installer dans les zones délaissées. Donc de stimuler des créations ! Et c'est bien ce qui s'est passé dans un premier temps.

J'irai plus loin, comme je l'ai déjà fait si souvent, en te disant que si demain on décrétait la liberté d'installation, le nombre d'officines diminuerait au fur et à mesure que les jeunes pharmaciens s'associeraient à leurs aînés. Question, là encore, de bon sens économique.
Pourquoi de jeunes pharmaciens souhaitent-ils créer aujourd'hui ? Regarde du côté des infirmières, des médecins, des vétérinaires, des avocats... Pourquoi, chez eux, les anciens s'associent-ils avec les plus jeunes ? Autorise les créations, tu verras le prix des fonds s'effondrer et les confrères retrouver le goût du confort d'un associé plutôt que celui de ne pas partager leur capital avec leur adjoint. Ca, ce ne sont pas des fatalités, mais des choix opérés par chaque profession.

Enfin, s'il y a en France plus d'officines que de boulangeries, cela traduit une excellente couverture du territoire. Beaucoup d'officines par habitants, cela n'est pas forcément, comme on se plaît à nous le répéter, un mal en soi. Ca pourrait même être l'objectif d'une politique d'aménagement du territoire honorable. Tout dépend du point de vue duquel on se place. A ce sujet, tu noteras qu'on nous compare souvent à l'Allemagne et à la Belgique (pays 2 fois plus densément peuplés que la France), voire même aux Pays-Bas (4 fois plus densément peuplés !). Il n'y a pas que le nombre d'habitants qui compte, il y a aussi la distance qu'ils ont à parcourir pour s'y rendre.

Tu méditeras tout cela.

Damien.