Lu dans le Moniteur cet après-midi : le collectif des groupements de pharmaciens a contacté un groupe de députés, l'Ordre et les syndicats pour faire adopter un texte avant la fin de l'été (période jugée plus propice, sans doute) entérinant la possibilité de transformer des officines en succursales (c'est le concept de pharmacies mère-filles).
En clair, une officine à vendre est intégralement rachetée par le titulaire d'une autre officine. Il n'y exerce pas. Il y place simplement un ou plusieurs de ses salariés, dont le nombre de pharmaciens requis, tous adjoints. Ainsi, plus besoin de trouver un jeune candidat à l'achat pour faire de la croissance externe. Avec une telle mesure, les jeunes pharmaciens pourraient remballer pour de bon leurs rêves d'installation. Désormais, il serait bien improbable qu'ils ne trouvent sur leur chemin un confrère prêt à mettre un prix plus élevé qu'eux pour le rachat de l'officine qu'ils convoitent.
Juste une remarque :une telle proposition aurait sans doute fait des ravages dans les rangs des facultés de médecine... Mais chez nous, silence...
Je doute pourtant qu'il y ait beaucoup de députés attentifs aux attentes d'une jeunesse incapable de s'exprimer sur son avenir. A moins que nos étudiants aient définitivement renoncé sans combattre à l'idée de s'installer un jour.
Je vous laisse à vos méditations.
Damien.
