Comme le dit Erman, il est certain que la cession réinstallation qui a fait les beaux jours de la pharmacie des années 1985-2005 a vécu.
Quand le CA stagne et la marge baisse, il faut avoir de sérieuses motivations pour laisser sa boutique !
D'ailleurs par les temps qui courent les acheteurs potentiels seraient bien avisés de se pencher sur les motivations réelles du cédant à se désengager, si ce n'est la retraite et son cadeau fiscal du moment.
C'est tout simplement que pour un CA de plus de 2M€ il n'y a que deux possibilités :
Soit le titulaire actuel en veut un prix exhorbitant ce qui est devenu depuis quelques mois prohibitif, les banques ne suivant plus aveuglement, et les vendeurs dénoncent leur mandat prétextant ne pas vouloir brader et attendre que les prix remontent ! (sic). C'est certain que c'est rageant d'avoir laisser filer le coche quand il y a à peine 2 ans on aurait pu en tirer une somme astronomique (cf la dispersion des nuages de points d'Interfimo pour les cessions 2007)
Soit effectivement c'est à vendre et à acheter et là les agences ont chacunes plus de 10 candidats dans les starting blocks, ce qui fait que si t'es pas sur le dessus du panier, tu n'en entends jamais parler.
Pour ceux qui cherchent entre 1 et 1.5M€ là il reste du choix, beaucoup de choix mais selon la lmocalisation le prix est plus ou moins interessant.
Quant à ceux qui sont prêts à acheter moins d'1 M€, ce ne sont pas les vendeurs qui font défaut, mais les acquéreurs qui ont désormais bien cerné les tenants et les aboutissants d'une telle acquisistion.
Au global, si les prix baissent, enfin, mais pas assez vite, pourtant, c'est surtout la chute du nombre de cession qui après 2007 aura marqué 2008.
Il serait par ailleurs interessant d'extraire de ce nombre de cessions annuel, d'une part les transactions résultant de montage SEL purement capitalistique, et d'autre part ceux concernant des primos installations.
Au fait si tu dois les relancer, c'est aussi que la chute du nombre de cessions entraine une chute proportionnelle de leurs revenus et que donc économiser sur la facture de téléphone portable, sur le courrier adressé, sur les kilomètres parcourus est devenu leur obsession !
Mais un commercial, un agent immobilier, qui ne rappelle pas ses acheteurs ou ses vendeurs, qui rechigne à faire du terrain et à s'investir sur son secteur, ne se prépare pas une bon volant d'activité !
La crise quoi, c'est comme sur le verglas, le mauvais réflexe c'est de freiner avant de dégager hors du circuit ! ;-)
El Gringo
PS : effectivement au départ t'as le droit aux nanars, faut qu'en même s'en débarasser non ?
Et puis il est vrai que des futurs retraités qui attendent que les prix remontent :-D et des cessions réinstallations qui ne sont plus d'acyualité, cela ne fait pas beaucoup de chose à racheter :-( ...
Message édité par : ElGringo / 14-03-2009 17:31
